La tier list du Roster

La tier list du Roster des équipes NBA en 2024-25

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Nous sommes à l’approche d’une nouvelle saison NBA. 30 équipes vont s’affronter, mais quelles sont les équipes qui peuvent viser le trophée Larry O’Brien? C’est ce que nous allons voir ensemble avec une tier list en cinq parties distinctes, basées sur les attentes de la rédaction vis-à-vis des différentes franchises.

Tiers 5: Nets, Pistons, Trail Blazers, Wizards

En tiers 5, nous retrouvons les équipes sans grand espoir, mis à part la loterie et le premier choix de la draft 2025. Après une phase de transition mitigée avec Mikal Bridges, les Brooklyn Nets entament enfin une reconstruction, avec leur choix de draft pour l’été prochain. En plus du tanking, Brooklyn va se concentrer sur son noyau jeune qui comprend Cam Thomas, Nic Claxton, Noah Clowney, Jalen Wilson et Dariq Whitehead. Les vétérans comme Cameron Johnson, Dorian Finney-Smith, Dennis Schröder, Bojan Bogdanović et Ben Simmons pourraient avoir un temps de jeu limité et/ou être échangés en cours de saison, alors que l’entraîneur du Canada Jordi Fernández débute en NBA après avoir été assistant auparavant.

Brooklyn Nets guard Cam Thomas (24) shoots between Detroit Pistons forward Ausar Thompson (9) and guard Cade Cunningham (2) in the second half at Barclays Center, Saturday, Dec. 23, 2023, in Brooklyn, NY.
Les Nets et les Pistons seront deux des pires équipes de la ligue selon nous. Crédit: Corey Sipkin – New York Post

Après une saison marquée par 28 défaites consécutives, les Detroit Pistons entament une nouvelle ère. Le nouveau directeur des opérations basket Trajan Langdon, le nouvel entraîneur J.B. Bickerstaff, les nouveaux vétérans tels que les ailiers Tobias Harris et Tim Hardaway Jr. et l’arrière Malik Beasley. Détroit est fatigué de perdre, et bien qu’ils essaient de sortir de la loterie, nous pensons qu’ils n’ont pas encore mis en place une équipe autour de Cade Cunningham qui soit assez solide pour viser une place en play-in. Mais au moins, ne pas être la risée de la ligue est un premier pas. Reste à voir si les nouveaux venus et les jeunes du Michigan y parviendront. Nouvelle ère, mais pas nouveau tiers.

Le plan de Portland est de rassembler des actifs et développer des jeunes. Dans l’ensemble, cette équipe est toujours en construction et est loin d’un projet achevé. Des pas en avant sont attendus, mais ils ne sont pas assez pour viser haut. Anfernee Simons a 25 ans et malgré un fort talent lorsqu’il s’agit de mettre la balle dans le panier, pourrait être transféré pour laisser les clés à Shaedon Sharpe et Scoot Henderson, ce dernier ayant beaucoup à prouver après une saison rookie difficile. Donovan Clingan a affiché du potentiel en tant que contreur et rebondeur et devrait être un joueur clé. La rotation des pivots sera à suivre, avec certains potentiellement sur le départ cette saison.

Enfin, pour conclure cette partie, une équipe qui a quasiment fait l’unanimité sur sa place dans la tier list. Nous sommes dans la deuxième année d’une reconstruction à Washington. Même si les Wizards possèdent des joueurs de qualité qui pourraient faire partie de la rotation d’une équipe de playoffs, les Kyle Kuzma, Malcolm Brogdon et Jonas Valančiūnas pourraient être expédiés contre du capital de draft d’ici la date limite des échanges de février afin de viser Cooper Flagg ou Airious Bailey à la draft, et de donner des opportunités bien nécessaires à leurs jeunes talents comme Bilal Coulibaly et Alex Sarr. Jordan Poole sera à suivre, lui qui doit se rattraper après sa saison très décevante.

Tiers 4: Bulls, Hawks, Hornets, Jazz, Raptors, Rockets, Spurs, Warriors

Dans le tiers 4, on retrouve les équipes dans le ventre mou, où le titre est trop loin, le play-in est une possibilité, et il est difficile de les voir aller plus loin que le premier tour. Après deux saisons où Chicago s’est fait éliminée dans le play-in par Miami, les Bulls semblent être prêts à entamer une reconstruction. Au revoir Alex Caruso et DeMar DeRozan, bonjour Josh Giddey et Chris Duarte. Mais tant que les double All-Stars Zach LaVine et Nikola Vučević font partie de l’effectif, l’équipe ne peut pas vraiment être considérée comme étant en plein tanking. Il est donc difficile de dire que l’équipe de Coby White est assurée de manquer le play-in.

Les Hawks ont donné deux ans à la combinaison de Trae Young et Dejounte Murray pour voir si le duo pouvait être compétitif dans la Conférence de l’Est. Mais après deux apparitions insatisfaisantes en play-in en deux saisons, Murray est parti. De plus, Clint Capela et De’Andre Hunter sont également sur le départ. Les Hawks auront un nouveau visage et comptent sur le développement de Jalen Johnson, Dyson Daniels et Zaccharie Risacher. Mais tant que Trae fait partie de l’équipe, une participation aux play-in est toujours possible selon nous, car l’équipe ne semble pas être en pleine reconstruction. Les playoffs restent la priorité et tout autre résultat serait un échec pour les dirigeants.

La tier list du Roster
LaMelo Ball et Trae Young sont deux talents niveau All-Star dans des équipes qui ont du mal à aller de l’avant. Crédit: Jacob Kupferman

Les Hornets ont procédé à des changements organisationnels massifs afin de ne plus être bloqué. Jeff Peterson est le directeur des opérations basket et Charles Lee est le coach. Les Hornets sont toujours l’une des équipes les plus jeunes de la ligue, avec aucun titulaire ayant plus de 26 ans. LaMelo Ball est un joueur All-Star lorsqu’il est disponible et Brandon Miller a prouvé que les sceptiques avaient tort. Si les blessures n’arrivent pas, l’équipe pourrait se faufiler jusqu’aux playoffs. Mais il est difficile d’y croire tant que ce n’est pas le cas, Mark Williams, étant déjà blessé. Il est possible de les voir viser une place en play-in, et donc nous avons Charlotte dans le tiers 4.

La question de l’été dans l’Utah était: faut-il garder Lauri Markkanen ou non? Suite à sa prolongation, le finnois ne peut pas être transféré cette saison. Que va faire le Jazz à partir de maintenant ? L’entraîneur Will Hardy a déclaré que le développement des jeunes est la priorité pour cette saison et le futur. Mais pour l’instant, avec Lauri jouant à un haut niveau et accompagné de jeunes talents comme Keyonte George, Taylor Hendricks et les rookies, ils sont assez bons pour viser une place en play-in, même dans une conférence ouest dense.

L’équipe qui a causé le plus de désaccord pour cette tier list. Après s’être séparés des derniers éléments majeurs de leur équipe championne de la NBA en 2019 avant la date limite des transactions de la saison dernière, beaucoup ont pensé que c’était le début de la reconstruction des Raptors. Masai Ujiri et Jakob Pöltl ont dit que la priorité était de développer et reconstruire l’équipe pour le futur. Scottie Barnes et Immanuel Quickley ne sont pas de cet avis et veulent ramener l’équipe en playoffs. Toronto a son trio du futur avec Barnes, Quickley et RJ Barrett, et ils voudront viser un premier tour de playoffs, mais cela paraît être trop tôt.

Après avoir enregistré un bilan de 41-41 la saison dernière, Houston est une équipe qui veut passer à la vitesse supérieure. Jalen Green, Alperen Şengün, Jabari Smith Jr, Tari Eason, Amen Thompson et Cam Whitmore se sont tous montrés prometteurs, et l’on s’attend à ce qu’au moins certains d’entre eux, ainsi que Reed Sheppard, se développent et mènent l’équipe jusqu’aux play-in, voire aux play-offs. Les Rockets ont besoin de voir ce potentiel se réaliser, et nous pensons que même s’ils en sont proches, ils ne sont pas encore assez bons pour menacer les meilleures équipes.

Avec Victor Wembanyama, une superstar de 20 ans, l’équipe dispose de l’un des talents les plus incontournables de la NBA. Mais l’équipe que Wembanyama dirigeait était l’une des plus lamentables de la ligue. Les dirigeants des Spurs refusent de dépeindre cette saison comme une question de « playoffs ou pas », même si les joueurs ne sont pas d’accord. Cela dit, une troisième campagne consécutive de 60 défaites serait inacceptable. Pour aller plus loin, les Spurs comptent sur la progression de Devin Vassell, Jeremy SochanKeldon Johnson, Malaki Branham et Blake Wesley. Stephon Castle, le jeune guard de 19 ans, devrait rejoindre ce futur noyau. Harrison Barnes et surtout Chris Paul devraient être de bons mentors pour les jeunes talents.

Victor Wembanyama, des San Antonio Spurs et Stephen Curry, des Golden State Warriors, se saluent avant le match de préparation entre les deux équipes NBA, à San Francisco, le 20 octobre 2023 PHOTO AFP / Thearon W. Henderson
Stephen Curry et Victor Wembanyama, le passé et le futur de la ligue, mais dans des équipes médiocres dans le présent. Crédit: Thearon W. Henderson – AFP

La dernière équipe du tiers, les Warriors ont essayé de gagner tout en se préparant pour l’avenir. Le problème avec cette approche, c’est que le développement a été largement inexistant. Au lieu de préparer les Jonathan Kuminga et les Moses Moody à monter en puissance, Steve Kerr leur a donné que peu de temps de jeu. Alors que l’équipe a besoin d’un apport régulier renforcer ses vétérans Stephen Curry et Draymond Green, elle compte sur ces jeunes et Brandin Podziemski, remplaçant de Klay Thompson la saison dernière, pour faire un bond irréaliste. Tant que Curry restera dans l’élite, l’équipe pourra se faufiler dans les play-in et peut-être même dans les play-offs, mais ne pourra pas faire beaucoup mieux.

Tiers 3: Cavaliers, Clippers, Grizzlies, Heat, Kings, Lakers, Magic, Pacers, Pelicans

Le tiers le plus fourni de cette tier list, cette partie est réservée aux équipes ambitieuses mais avec trop de « si » pour que les étoiles s’alignent. Les Cavs ont progressé au cours de chacune des trois dernières saisons. Il est évident que les Cavaliers sont convaincus que les joueurs de l’année dernière sont suffisamment bons pour gagner. Le seul changement majeur est l’arrivée de l’entraîneur  Kenny Atkinson. Cependant, nous pensons que l’alchimie entre Darius Garland et Donovan Mitchell et entre Evan Mobley et Jarrett Allen est discutable si l’objectif est de ramener une bannière. Isaac Okoro sera à suivre. S’il est assez bon, il pourrait permettre aux Cavaliers d’aller chercher un joueur manquant pour aller plus loin.

Au cours des cinq dernières années, les Los Angeles Clippers ont été considérés comme des prétendants plus ou moins sérieux au titre de champion de la NBA. Ce ne sera pas le cas pour la version 2024-25 des Clippers après le départ de Paul George, qui les laissera en lice pour la sixième place au mieux dans la très compétitive Conférence Ouest grâce à des arrivées intéressantes comme Derrick Jones Jr. ou encore Kris Dunn. Les Clippers reviennent avec Kawhi Leonard, James Harden et l’entraîneur Tyronn Lue. Ils ont du talent, mais les blessures et les échecs en playoffs font qu’il est difficile de les considérer comme pouvant véritablement jouer le titre.

En 2024-25, les Memphis Grizzlies devront à nouveau faire leurs preuves. La saison dernière, une avalanche de blessures a fait dérailler Memphis et a mis fin à trois années de places en playoffs pour Ja Morant et ses coéquipiers. Memphis représente-t-il toujours une menace ou est-ce que les autres jeunes équipes les ont dépassées ? Si Ja peut rester en bonne santé, et son jeu explosif remet cela en question, les Grizzlies ont rassemblé le talent nécessaire, avec des joueurs qui ont profité de son absence et le rookie Zach Edey, pour atteindre à nouveau les 50 victoires. Mais même si cela se produit, il n’est pas certain qu’ils soient prêts pour le niveau suivant en playoffs.

Les superstars NBA Jimmy Butler et Kawhi Leonard, en duel lors d'un match entre les Los Angeles Clippers et le Miami Heat
Le Heat et les Clippers sont des équipes qui visaient les Finales, mais qui maintenant son très loin du titre. Crédit: Andrew D. Bernstein

Eliminés au premier tour la saison dernière, les finalistes de 2023 reprennent le même groupe. Le Heat et Jimmy Butler, qui ne bénéficie pas d’une prolongation de contrat, entament une sorte de Last Dance: une dernière chance de remporter un titre. Il serait surprenant que cela se produise, car les équipes au-dessus d’eux sont restées intactes ou se sont améliorées. Des blessures plus rares, un Butler plus engagé, un Bam Adebayo qui prend les rênes, du développement interne pour des joueurs comme Jaime Jaquez Jr. et de nouveaux transferts pourraient faire la différence. Le Heat n’est pas un prétendant sérieux au titre de champion, mais c’est une équipe de playoffs que personne ne veut affronter.

Les Sacramento Kings ont atteint deux objectifs clés de l’intersaison dans l’espoir d’une meilleure participation aux playoffs. Ils ont refusé de se séparer de leur noyau dur composé de De’Aaron Fox, Domantas Sabonis, Keegan Murray et Malik Monk, tout en réalisant un gros coup lors de l’intersaison en acquérant DeMar DeRozan dans le cadre d’un sign and trade avec Chicago. Cela permettra-t-il aux Kings de participer aux playoffs? La Conférence Ouest est bien remplie, mais nous avons confiance. Si tout se passe bien, les Kings pourraient remporter leur premier tour de playoffs depuis 2004. Même s’il est difficile de les considérer comme capables d’aller au-delà du deuxième tour, le top 6 de l’Ouest semble être un objectif réaliste.

Il s’agit essentiellement des mêmes Los Angeles Lakers qui ont été éliminés dès le premier tour des playoffs de la Conférence Ouest par les Denver Nuggets après être passés par le play-in. La seule nouveauté importante pour les Lakers à l’aube de la saison 2024-25 est l’entraîneur débutant JJ Redick, qui a remplacé Darvin Ham, licencié. Nous pensons que Redick sera un meilleur entraîneur et qu’avec deux des meilleurs joueurs de la NBA, LeBron James et Anthony Davis, ainsi qu’une meilleure alchimie générale, les Lakers devraient être meilleurs. Cependant, les placer au-delà du tiers 3 serait un peu exagéré.

Pour Orlando, revenir en playoffs pour la première fois depuis quatre ans n’était pas une mince affaire. Pourtant, le simple fait d’atteindre les playoffs n’est qu’un début. Cette saison, le Magic a pour objectif non seulement d’y revenir, mais aussi de gagner une série pour la première fois depuis 2010. Paolo Banchero, Franz Wagner et Jalen Suggs pensent que ce qu’ils ont vécu la saison dernière les aidera à aller de l’avant. Sous la houlette de Jamahl Mosley et après l’intersaison, Orlando a le sentiment d’avoir fait le nécessaire pour faire des dégâts. Ils ont maintenant l’occasion de le prouver et de faire du bruit dans la conférence de l’Est. Les progrès individuels seront cruciaux à cet égard.

Tyrese Haliburton et Paolo Banchero, deux jeunes stars qui représentent des équipes ambitieuses. Crédit: FIBA

Immédiatement après l’élimination des Pacers par les Celtics, les Pacers ont pris conscience de la probabilité que leur parcours en playoffs soit considéré comme de la chance dû aux blessures de leurs adversaires. Ils se sont immédiatement servis de cette perception comme d’une motivation. D’autres équipes ont attiré davantage l’attention avec leurs transactions. Néanmoins, les Pacers conservent le noyau d’une attaque hyper puissante. Ils ont besoin de s’améliorer en défense, mais Tyrese Haliburton et son équipe seront difficiles à affronter. Hélas, nous ne pensons pas qu’ils seront en mesure d’atteindre une nouvelle fois les finales de conférence, sauf catastrophes pour d’autres équipes, ce qui pourrait arriver une nouvelle fois.

Le vice-président exécutif des Pelicans de la Nouvelle-Orléans, David Griffin, a prévenu qu’il y aurait des bouleversements majeurs dans l’équipe. Dejounte est arrivé, Valančiūnas est parti. Griffin s’est montré réticent à l’idée de prolonger Brandon Ingram, qui pourrait ne pas terminer la saison dans l’effectif. Il s’agit d’une très bonne équipe qui a amélioré sa base de talents. La santé chancelante de Zion Williamson déterminera une fois de plus leur plafond. Mais si tout se passe bien, les Pelicans pourraient surprendre beaucoup de monde en se plaçant dans le peloton de tête de la Conférence Ouest. Pour nous, il est difficile de croire que les étoiles s’aligneront, et nous les plaçons donc dans le tiers 3.

Tiers 2: 76ers, Bucks, Knicks, Suns, Timberwolves

Nous arrivons au tiers 2 de notre tier list où on retrouve les pretenders sérieux, les équipes avec des vraies ambitions mais à qui il peut manquer un petit quelque chose. Sur le papier, les Sixers sont dans le peloton de tête dans la hiérarchie de la Conférence de l’Est. Les Sixers ont signé PG13, pour former un Big Three avec Joel Embiid et Tyrese Maxey, et ont constitué une rotation très profonde. Les Sixers ont les stars, la profondeur et l’expérience. Mais, les blessures et la mauvaise réputation des joueurs vedettes en playoffs font qu’il est difficile de croire qu’ils seront capables d’atteindre les finales de façon réaliste et donc, ils ne sont pas dans notre tiers 1.

Au cours des deux dernières saisons, les Bucks ont été éliminés dès le premier tour, les blessures jouant un rôle important à chaque fois. Avec Giannis Antetokounmpo et Damian Lillard qui disputent leur deuxième saison ensemble et leur première saison complète avec Doc Rivers. A.J. Green devrait avoir un rôle plus important cette saison, tandis que MarJon Beauchamp pêne à trouver sa place. Les recrutements d’agents libres ont permis d’améliorer l’effectif de Milwaukee et d’apporter de la profondeur à une équipe où des contrats majeurs arrivent à expiration. Mais les problèmes de blessures, les questions autour de Brook Lopez et Khris Middleton et le manque de confiance envers l’entraîneur ne permettent pas de les classer dans le tiers 1.

Karl-Anthony Towns transféré aux Knicks contre Julius Randle et Donte DiVincenzo !
Le transfert entre KAT et Randle a également impacté notre tier list. Crédit: Adam Hunger – Associated Press

Après des années à économiser des choix de draft et des dollars pour trouver la bonne star, les Knicks ont fait leur grand pari. Mais Karl-Anthony Towns est-il le joueur qui permettra aux Knicks d’être parmi les favoris au titre? Presque, mais pas pour nous. S’il répond au problème du poste de pivot après le départ d’Isaiah Hartenstein et la blessure de Mitchell Robinson, ses problèmes en playoffs font de lui une seconde option peu fiable pour Jalen Brunson. De plus, le départ de Donte DiVincenzo fait lui aussi mal. Néanmoins, avec KAT et Mikal, s’ils parviennent à éviter les blessures cette fois-ci, ils devraient participer aux finales de conférence cette année. Mais pas de tiers 1 pour nous.

Top 6 à l’Ouest malgré les blessures, 13ème défense NBA avec un matériel réduit, les Suns ont vécu un sweep retentissant contre les Wolves. Frank Vogel avait perdu le vestiaire, et l’arrivée de Mike Budenholzer semble faire le bonheur des cadres de Phoenix. Pleine d’ambitions et avec une volonté de moderniser son jeu, Phoenix pense être contender… Nous ? non. Avec un trio de Kevin Durant, Devin Booker et Bradley Beal, Phoenix possède une base, certes talentueuse, mais dont la cohésion rend la tâche de construire une attaque autre que dépendante du tir à mi-distance et une défense autour d’eux dans la NBA moderne très difficile. Cela dit, cette intersaison a été admirable, et l’équipe est meilleure.

Les Wolves, récemment finalistes de conférence, étaient logiquement dans le tiers 1. Suite au transfert pour Julius Randle, ils ont chuté. La force de la superstar Anthony Edwards, 23 ans, a permis aux Timberwolves de participer à leur premières finales de la Conférence Ouest depuis 2004. L’âge d’Edwards et de deux autres contributeurs clés autour de lui, Jaden McDaniels (24), membre de la deuxième équipe All-Defensive, et Naz Reid (25), sixième homme de l’année, laissent penser que Minnesota continuera à grandir et à s’améliorer sur sa trajectoire ascendante. Mais pour cette saison, l’alchimie entre Randle et Rudy Gobert, et Julius et le reste de l’équipe d’ailleurs, ne nous permet pas de les placer dans l’élite malgré leur banc exceptionnel.

Tiers 1: Celtics, Mavericks, Nuggets, Thunder

Enfin, nous arrivons au sommet de notre tier list, les équipes qui peuvent de manière réaliste viser les Finales NBA, les équipes qui ont tous les atouts pour aller au bout. Les Celtics sont la seule équipe qui a fait l’unanimité dans notre rédaction, et c’est facile de comprendre pourquoi. Les champions sont littéralement de retour avec le même noyau qui les a conduits à une saison historique et dominante. L’absence de Kristaps Porziņģis complique les choses, mais les Celtics restent la référence de la Conférence Est. Si Porziņģis peut revenir à Noël en bonne santé pour une longue période, Jayson Tatum, Jaylen Brown et les Celtics devraient à nouveau se retrouver au sommet de la conférence.

NBA Finals Film Study: Celtics win Luka Doncic vs. Jayson Tatum matchups in Game 2
Un match retour en Finales ne serait pas si surprenant selon nous. Crédit: Getty Images

Les attentes à l’égard des Mavericks sont élevées après avoir atteint les finales. Ils auront toujours une chance de gagner n’importe quelle série avec Luka Dončić, et ils ont construit une rotation qui est assez bonne pour faire une autre campagne en playoffs. Klay Thompson est le jouer qui doit leur permettra de franchir le cap, mais attention à Naji Marshall, qui après les départs de Josh Green et DJJ, devra stabiliser la défense. Une année supplémentaire pour construire l’alchimie entre Dončić et Kyrie Irving devrait également aider les choses. La Conférence Ouest est plus chargée que jamais, mais ils sont à peu près aussi bons que n’importe qui, et se classent donc dans le tiers 1.

Après un dernier match de playoffs catastrophique, les champions de 2023 espèrent revenir sur la grande scène. Une équipe avec Nikola Jokić sera toujours parmi les favorites, Mais comme les Nuggets l’ont déjà montré plusieurs fois cette décennie, il faut plus que tout Jokić, tout le temps. Heureusement pour eux, leur plus grande kryptonite, les Wolves, s’est affaiblie. Ils espèrent maintenant que Jamal Murray reviendra en bonne santé et que Russell Westbrook pourra s’intégrer au reste de l’équipe. Même s’ils ne sont pas aussi convaincants qu’auparavant, ils le sont assez pour être dans le tiers 1 pour nous.

Les derniers mais non les moindre. La dernière fois que le Thunder d’Oklahoma City a dû faire face à de telles attentes, il comptait trois futurs MVP dans ses rangs. Peut-être qu’aucune équipe aussi jeune n’a jamais suscité autant d’attentes. La plus jeune tête de série de l’histoire de la NBA, issue d’une Conférence Ouest rigoureuse, retrouve la quasi-totalité de son noyau et a comblé les lacunes avec Alex Caruso et Isaiah Hartenstein. Le finaliste au titre de MVP, Shai Gilgeous-Alexander, entre dans la fleur de l’âge. Chet Holmgren et Jalen Williams, les deux co-vedettes de SGA, ont pris de l’expérience et se sont améliorés. OKC n’a pas beaucoup de vétérans, mais a mûri après avoir disputé quelques playoffs.

Tier List du Roster

Que pensez-vous de notre liste? A quoi ressemblerait votre tier list? Nous avons eu quelques désaccords au sein de la rédaction, et on s’attend donc à ce que vous ayez une liste très différente. La saison reprend bientôt et on espère que vous la suivrez avec nous.

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Damian Lillard indique l'heure

2000 - Boston Celtics - rédacteur
Plus qu'un fan des Celtics, j'adore faire des recherches sur le basket et mettre en avant les histoires et nations auxquelles on ne pense pas tout le temps. Un historien amateur qui espère éveiller votre sens de la curiosité dans ce monde intriguant de la balle orange!

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