California

Welcome to Road 66 : Welcome to the Hotel California

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Dans “Welcome to Road 66”, on va faire une petite traversée des USA. Se baladant d’états en états, on va découvrir chaque coin étatsunien par ses légendes basketballistiques. Le menu est simple : 10 noms historiques de l’État dont on parle. Pour ce troisième épisode, on s’envole pour la Californie, l’état doré.

The Wizard of Westwood : John Wooden

Légende natale de l’Indiana, John arrive en 1948 à Los Angeles, en tant que coach des Bruins. Ce qu’il fera là-bas, entre de 1948 et 1975, est juste énorme. En recrutant parmi les meilleurs lycéens de l’histoire, il mène UCLA à 10 titres de champion. Il est considéré par beaucoup comme le plus grand coach universitaire de l’histoire. Wooden était un génie tactique, qui a mis en place des attaques innovantes. C’est entre 1963 et 1975 que la fac californienne a connu la plus grande domination de l’histoire, avec 10 titres en 12 ans. Hazzard, Goodrich, Kareem, Wicks, Bibby, Walton, Wilkes ou encore Myers, nombreux sont les légendes qui lui doivent beaucoup. Grâce à lui, la petite fac de Californie est devenue un monument inégalable.

John Wooden

Sniper avant l’heure : Jerry West

Jerry West arrive chez les Lakers en 1960, l’été durant lequel la franchise passe de Minneapolis à Los Angeles. Pendant 14 ans, Jerry va être énorme : 14 sélections All-Star, 12 participations aux All-NBA Teams, 1 titre de champion avec Wilt, le premier MVP des finales, bref, un palmarès incroyable. Réputé pour ses qualités de sniper malgré l’absence de ligne à 3 points, il était aussi un excellent gestionnaire et un bon défenseur. Après sa carrière, il tente un passage en coach, sans grand succès. Il se lance dans le management et là, c’est incroyable. Il est l’un des principaux artisans, non seulement du showtime, mais aussi du three peat avec Shaq et Kobe. Sans compter l’excellent travail fait à Golden State sur la période de dynastie ou les Clippers. Une légende à tous les niveaux.

Jerry West

Deux hommes, une légende : Kareem Abdul-Jabbar

Une première partie de la légende s’écrit avec UCLA. En sortie d’un parcours mémorable avec le lycée new-yorkais Power Memorial, le prospect le plus attendu depuis Wilt Chamberlain décide d’aller à l’autre bout du pays. Résultats ? 3 titres de joueur de l’année, 3 titres NCAA et triple MOP. Un parcours légendaire qui vaudra, à celui que l’on nommait Lew Alcindor, le titre de meilleur joueur universitaire de l’histoire par beaucoup. La deuxième partie s’écrit avec les Lakers, quand il quitte Milwaukee en 1975. Sous le nom de Kareem Abdul-Jabbar, le pivot domine pendant 14 ans, remportant 3 titres de MVP et 5 titres de champions sous la tunique californienne. Connu pour avoir populariser le shyhook, il a dominé à tous les niveaux du basketball californien.

Kareem Abdul-Jabbar

NCAA King : Bill Walton

Si il existe un joueur qui peut être considérer comme le meilleur joueur universitaire devant Kareem, c’est Bill Walton. Mais avant ça, revenons sur son parcours lycéen avec Helix High School. Sa domination lycéenne a été tellement impressionnante : sur sa saison 1969-1970, il tourne à 29 points et 25 rebonds, pour un bilan de 33-0. En bref, un des meilleurs high school de l’histoire. Le géant roux arrive à UCLA en 1971 et va permettre à ces derniers de rester à leur niveau stratosphérique. En 3 années universitaires qui ont fait de lui le jeune le plus prisé du monde en son temps, il a acquis un palmarès toujours très rempli : triple joueur de l’année, double champion et double MOP. Même si les blessures embêtent déjà le pivot, il n’en reste pas moins dominant.

Bill Walton

Le Docteur : Jerry Buss

Dans une période où la NBA ne va pas bien, l’achat des Lakers par le «Docteur» Jerry Buss va faire un grand bien. Si la réussite du Showtime est à mettre pour tout l’organigramme sportif des Lakers, les techniques marketing innovantes de Buss vont attirer et surtout inspirer le reste de la ligue. Il a aussi été au centre de la création des Sparks lorsque la WNBA est créée. En gros, Jerry Buss a laissé un héritage monstrueux à Los Angeles mais aussi dans toute la ligue. 10 titres avec les Lakers et 3 avec les Sparks, ça classe un bonhomme en Californie.

Jerry Buss

Showtime in Californie : Magic Johnson

Drafté par les Lakers en 1979 après un magnifique parcours avec les Spartans, Earvin «Magic» Johnson va faire passer Los Angeles dans une stratosphère dans laquelle ils n’ont jamais été. D’abord utilisé en arrière à côté de Norm Nixon puis mis au poste de meneur quelques années après, il a dominé dans tous les domaines. Il y a trop de moments iconiques pour tout citer : les finales de 1980 en tant que rookie, la rivalité avec Bird et les Celtics, le «junior, junior, junior skyhook» lors des finales 1986, la saison 1986-1987 monstrueuse, le All-Star Game de 1992, bref. En seulement 12 ans chez les Lakers, le meneur a ramené 5 titres de champions, 3 titres de MVP et un héritage absolument indécent tellement il est immense. Un meneur de 2m06 qui fait gagner des titres, qui l’aurait cru? Personne.

Magic Johnson

Madame Basketball : Cheryl Miller

Certains connaissent Cheryl car son frère est Reggie Miller, légende NBA des années 90. Cependant, ne vous y trompez pas, Cheryl est bien une légende elle-même et son frère est loin de son héritage. Déjà que son passage lycéen à Riverside est énorme (avec un match à 105 points notamment), son passage NCAA est unique. Cheryl est peut-être la plus grande femme basketball de l’histoire. Avec USC, elle est double championne et triple meilleure joueuse, tout simplement monstrueux. Elle a totalement révolutionné le basketball féminin avec un skillset et une intensité totalement inédite pour la NCAA de son temps. Si les blessures ont mis fin à sa carrière de manière prématurée, il est important de rappeler que Cheryl n’est pas «la sœur de», mais bien une légende qui se suffit à elle-même.

Cheryl Miller

Stanford représente la Californie : Tara VanDerveer

Plus de 1000 victoires en même pas 1400 matchs, c’est le bilan de VanDerveer en tant que coach de Stanford depuis 1986. Avec 14 participations au Final Four dont 3 titre de champion NCAA dans son palmarès, Tara se place dans l’élite de la Division I, homme ou femme. Avec des joueuses iconiques comme Azzi, Starbird, Wiggins ou encore les sœurs Ogwumike, Tara a donné un avenir pérenne à Stanford. La place de Tara dans l’article aurait pu être donné à Shaq, Kobe ou Elgin. Cependant, il a été décidé de rendre hommage à une autre légende, moins connue mais pas moins importante.

Tara VanDerveer

L’étincelle en Californie : Lisa Leslie

Dès son arrivée au lycée, Lisa Leslie avait déjà des offres de première division universitaire sur la table. En effet, très tôt dans sa vie, Lisa a montré un talent inégalable. Dans ses années lycéennes à Inglewood, en Californie, elle développe son jeu et montre une domination claire sur le terrain. Cette domination se poursuit à la fac, du côté de Southern California (USC), où elle domine toutes les raquettes du pays et finit par recevoir de nombreuses récompenses individuelles. Elle quitte la fac en 1994 mais rejoint les Sparks en 1997, lors de la création de la WNBA. Pendant 12 ans à Los Angeles, elle domine et obtient 3 trophées de MVP, 2 titres de championnes et 2 trophées de DPOY. Partout où Lisa est passée, Lisa a dominée. Si une personne doit représenter les Sparks, c’est elle, désolé Candace et Nneka.

Lisa Leslie

Révolution : Stephen Curry

Celui que l’on surnomme aujourd’hui «Le chef» est arrivé par la draft NBA en 2009. Fils de Dell Curry, très bon joueur des années 90, c’est Stephen qui va faire rentrer la famille dans la légende. Si beaucoup ne croyaient pas en ce gamin frêle de la petite fac de Davidson quand les Warriors le sélectionnent, il fera mentir du monde. Meilleur shooteur de tous les temps, MVP unanime, quadruple champion et patron d’une dynastie, il est une légende. La révolution qu’il incarne avec le shooting a tellement changé le jeu qu’il est impossible de ne pas en parler. Enfin, on verra ce que la suite et fin de Steph Curry nous réserve. Toutefois personne ne pourra nier son impact quasiment unique sur le basketball, dans ses recoins les plus larges et vastes.

Stephen Curry

19 ans - Charlotte Hornets - rédactrice -
Je parle des frelons de Caroline du Nord à mon grand désarroi. Tu seras jamais la première dans mon coeur si tu ne t'appelles pas Kemba Walker ou Cody Zeller. Pratique l'hormonothérapie en club depuis 2007.

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