Kevin Garnett, Ray Allen et Paul Pierce ont ramené la 17e bannière à Boston. Mais ils auraient très bien pu regarder la 18e. Crédit: Issac Baldizon - Getty Images

La quête des Celtics vers la 18e bannière : Partie 1

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Les Boston Celtics sont champions NBA pour la 18e fois de l’histoire de la ligue, un record qu’ils co-détenaient auparavant avec les Los Angeles Lakers. C’est une franchise au passé glorieux, mais qui n’a pas goûté à ce plaisir de soulever le trophée depuis 2008. 16 ans d’attente, de parcours si proches, mais si loin du titre. Revenons en arrière sur le chemin qui a mené Boston jusqu’à son retour au sommet.

La défense de titre

En 2007, les Celtics ont fait des transferts qui leur ont permis de recruter Ray Allen en provenance des Sonics et Kevin Garnett en provenance des Wolves afin qu’ils puissent accompagner Paul Pierce, formant ainsi le premier Big 3 moderne du nouveau millénaire. L’échange a permis aux Celtics de finir la saison avec un bilan de 66-16 et de réaliser le meilleur retournement de situation de l’histoire de la NBA d’une année sur l’autre après avoir gagné seulement 24 matchs la saison précédente.

L’équipe a également terminé première de la division Atlantique et de la conférence Est, et a obtenu le meilleur bilan de la ligue. Les 66 wins représentent le troisième plus gros total de l’histoire de la franchise, derrière les 68 victoires des Celtics de 1972-73 et les 67 victoires des célèbres Celtics de 1985-86, dont 40 à domicile. Kevin Garnett est nommé meilleur défenseur de l’année, tandis que Danny Ainge est élu dirigeant de l’année. Et enfin, pour couronner le tout, l’équipe a remporté son premier titre NBA en 22 ans et le 17e de son histoire.

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Les Celtics célébrant le titre de 2008. Crédit: Gabriel Bouys – Getty Images

Le parcours ne fut pas facile, 7 matchs face aux Hawks au premier tour, 7 face aux Cavaliers de LeBron James au deuxième, 6 face aux Pistons en Finales de Conférence et 6 face aux Lakers sans Andrew Bynum en Finales. Mais les hommes de Doc Rivers ont accompli leur mission. Il était maintenant l’heure de continuer sur cette vague de succès.

Les Celtics ont entamé l’intersaison avec plusieurs agents libres et ont tenté de rassembler un groupe pour réitérer leur titre de champions de la NBA, avec une décision clé concernant James Posey – agent libre sans restriction – qui, dans un mouvement largement anticipé, a choisi de se retirer de la deuxième et dernière année de son contrat avec les Celtics le 30 juin. Mais ce dernier a déclaré qu’il souhaitait revenir avec un nouveau contrat. P.J. Brown envisageait de prendre sa retraite, et Tony Allen était incertain après la sélection de J.R. Giddens. Les Celtics n’ont pas fait d’offre qualificative à Allen, le rendant agent libre sans restriction, et espéraient conserver Eddie House.

Le 11 juillet, les Celtics ont signé Patrick O’Bryant pour deux ans, écartant le retour de Pollard et Brown. Posey a finalement accepté l’offre des Hornets. Pour compenser, les Celtics ont prolongés Allen et House. Sam Cassell a re-signé, mais n’a pas joué, servant de coach assistant non officiel.

La saison suivante, les Celtics ont débuté avec un bilan de 27-2, dont une série de 19 victoires, record de la franchise. À titre de comparaison les Warriors de 2015-16 avaient un bilan de 28-1. Pendant cette période, Rajon Rondo est aussi monté en niveau, et il s’est progressivement imposé comme une autre pièce importante. Autant dire qu’ils étaient en route pour un nouveau titre. Mais ces ambitions ont étés compromises par la blessure de Garnett en retombant après un saut, mettant fin à sa saison. A l’âge de 32 ans, et avec cette blessure, cela signifie la fin de son prime.

Orlando Magic center Dwight Howard (12) knocks the ball away from Boston Celtics guard Rajon Rondo (9) in the first quarter of Game 7 of the NBA basketball Eastern Conference semifinal playoff series in Boston on Sunday, May 17, 2009. (AP Photo/Elise Amendola)
Dwight Howard a stoppé les espoirs d’un back-to-back des Celtics. Crédit: Elise Amendola – Associated Press

Sans Garnett, les seuls intérieurs étaient Kendrick PerkinsGlen Davis et Leon Powe. Et avec le départ de Posey, ils avaient perdu de la profondeur sur les ailes. Les Celtics ont terminé la saison en 62-20 avant d’affronter les Bulls d’un rookie Derrick Rose au premier tour des playoffs, qu’ils battront en sept matchs très difficiles, avant de perdre au deuxième tour contre le Magic de Dwight Howard en 7 matchs, et ce alors que les joueurs de Rivers menaient 3-2, concluant une saison frustrante.

Un retour inattendu en Finales

Tout n’était pas perdu. Si les Celtics réussissaient bien leur mercato et Garnett revenait en forme, ils pourraient viser un autre titre. Le recrutement de Rasheed Wallace et Marquis Daniels pour renforcer la profondeur de la rotation était un joli coup de la part de Ainge et donc le premier critère était rempli. Hélas, le deuxième ne l’était pas. Garnett n’était clairement plus celui de 2008. Toujours bon, toujours capable d’être un All-Star, mais aussi plus prudent, incapable de dominer comme avant. En bref, plus un grand joueur. Mais ce que les deux dernières saisons ont démontré, c’est que les Celtics avaient besoin d’un grand Garnett pour réussir.

Les Celtics ont perpétué une autre tradition, en commençant une fois de plus l’année à un rythme effréné, avec 23 victoires et 5 défaites lors de leurs 28 premiers matchs. Mais l’inquiétude s’est installée lorsque les Celtics ont finit 27-27 sur le reste de la saison, terminant avec un bilan de 50-32 et une place de numéro 4 à l’Est. Avec un Big 3 vieillissant, et malgré un Rondo All-Star pour la première fois de sa carrière, les Celtics ne semblaient plus être de vrais prétendants. Pendant ce temps, les Cavaliers du MVP LeBron étaient brillants et évoluaient à un rythme effréné, tandis que le Magic s’était renforcé.

Pourtant, une fois que les playoffs ont commencé, le Big 3 a repris des couleurs. En plus de ça, on pouvait ouvertement commencer à parler de Big 4, alors que le mythe de Playoffs Rondo commençait à prendre forme. Ils ont fini par éliminer les Cavaliers et le Magic, les deux finalistes de Conférence de l’an dernier, en 6 matchs. Ils sont maintenant de retour en Finales NBA où les attendaient les Lakers de Kobe Bryant, en quête de vengeance depuis leur défaite contre ces Celtics en 2008.

Kobe Bryant celebrates the Lakers' Game 7 victory over the Boston Celtics in the NBA Finals on June 17, 2010.
Kobe Bryant a cimenté son héritage aux dépends des Celtics. Crédit: Robert Gauthier – Los Angeles Times

Les Finales 2010 furent une des meilleures de tous les temps, s’inscrivant dans l’histoire riche de cette rivalité. Malheureusement pour Boston, les vétérans se sont épuisés au fur à mesure de la série. Et sans Perkins qui s’est déchiré les ligaments croisés et latéraux du genou droit lors du match 6, Garnett était sans aide face au duo de Pau Gasol et Bynum. Les Celtics sont proches, très proches, mais hélas, ils s’inclinent lors du 7e match, et les Lakers font un repeat.

Une nouvelle ère commence

A l’aube de la quatrième saison ensemble, le Big 3 auquel beaucoup de monde s’attendaient à ce qu’ils soient triple champions à ce stade, n’étaient encore qu’à un seul titre et deux apparitions en Finales. Et plus le temps passe, plus la fenêtre se refermait pour Boston. Rondo était en train de rentrer à son apogée, mais il était légitime de se demander comment il allait pouvoir se débrouiller avec un Big 3 qui approchait à grand pas de la retraite.

On point: Rondo key to C's sizzling shooting - ESPN - Boston Celtics Blog- ESPN
Ray Allen, Paul Pierce, Shaquille O’Neal, Rajon Rondo, Kevin Garnett. Un 5 de départ incroyable sur le papier. Crédit: Brian Babineau – Getty Images

Les temps désespérés appellent des mesures désespérées, et les Celtics recrutent un Shaquille O’Neal de 38 ans. Non, il ne peut plus être une option principale à ce stade de sa carrière, mais il peut être utile pour une équipe avec une rotation profonde. Avec lui viendront Jermaine O’Neal et Delonte West. Les Celtics possédaient probablement le meilleur 5 majeur de la ligue. Taille, profondeur sur les ailes, au poste de guards, des stars en veux-tu en voilà, qu’est-ce qui pourrait les arrêter? Et bien…

Après que leur formule du Big 3 ait marché, il était sûr que d’autres équipes allaient tenter de les copier. Entre alors Pat Riley, qui fait venir Chris Bosh et LeBron James à Miami pour accompagner Dwyane Wade afin de former un nouveau Big 3. Plus jeune, plus dynamique, plus fort. Cela dit, ils n’avaient pas la même profondeur que Boston, ce qui laissait penser que les Celtics, en plus d’avoir plus d’expérience pour des parcours jusqu’au titre, avaient encore leurs chances.

Ils ont eu un bilan de 19-3 dans les matchs où Shaq a joué plus de 20 minutes et 33-10 sans Perkins. Cependant, si Shaquille était encore impactant, il était surtout en fin de carrière. O’Neal a manqué des matchs tout au long de la saison en raison d’une série de blessures à la jambe droite, notamment au genou, au mollet, à la hanche et au tendon d’Achille. Résultat: seulement 37 matchs joués.

Garnett lui en a joué 71, mais a aussi dû faire face à des problèmes de blessures qui rappelaient qu’il n’était plus le même joueur qu’il y a 3 ans. West n’en a joué que 24 après une blessure au poignet. Jermaine aussi n’a joué que 24 à cause d’inflammations au genou.

Pour couronner le tout, le fait que les remplaçants de Kendrick n’étaient pas souvent là n’a pas découragé Ainge a échangé Perkins en croyant que Shaq serait de retour à temps pour remplir le rôle, et ce malgré les protestations du vétéran. Pour Danny, l’idée était qu’ils allaient gagner le titre avec les vétérans à l’intérieur et Nenad Krstić comme soutien en playoffs, tandis que Jeff Green et Rondo allaient être les piliers du futur.

Les Celtics, sous leur nouvelle apparence, ont boité jusqu’à la ligne d’arrivée. Shaq ne s’est pas montré depuis février et les Celtics terminent sur un bilan de 56-26, avec la troisième place pour les playoffs. Ray Allen est devenu le meilleur marqueur à trois points de tous les temps, Pierce est devenu le troisième Celtic à marquer 20 000 points et l’équipe n’est qu’à la traîne des Bulls menés par le MVP Rose et des Heatles à l’Est.

Après avoir balayé les Knicks au premier tour et avoir dominé le Heat en saison régulière, les Celtics avaient toutes les raisons d’être optimistes pour leur deuxième match contre Miami. Hélas, quasiment tout le monde était blessé au moment où les Celtics ont rencontré le Heat au deuxième tour, dont Rondo qui s’est disloqué le coude au cours de la série. Le Heat s’impose en 5 matchs. Wade et LeBron, qui s’étaient jusqu’alors inclinés trois fois contre les Celtics au cours des trois saisons précédentes, étaient trop puissants pour les Celtics vieillissants. Une nouvelle ère allait commencer à l’Est, l’ère du nouveau Big 3. Comment est-ce que Boston peut répondre?

Le dernier baroud d’honneur des Celtics

Avec les Bulls et le Heat qui ne cessent de s’améliorer, l’avenir du Big 4 n’est pas radieux. Ray Allen était vieillissant et dans sa dernière année de contrat. En plus de ça, alors que Rondo montait en puissance avec l’âge, il était aussi de plus en plus en conflit avec le numéro 20 des Celtics. Pour couronner le coup, le fait que Danny l’utilisait souvent comme pièce potentielle d’échange n’a pas aidé Allen à se sentir accepté à Boston.

MIAMI, FL - APRIL 10: Doc Rivers, head coach of the Boston Celtics, speaks to Ray Allen #20 and Rajon Rondo #9 during a game against the Miami Heat on April 10, 2012 at American Airlines Arena in Miami, Florida. NOTE TO USER: User expressly acknowledges and agrees that, by downloading and/or using this Photograph, User is consenting to the terms and conditions of the Getty Images License Agreement. Mandatory copyright notice: Copyright NBAE 2012 (Photo by Issac Baldizon/NBAE via Getty Images)
Ray Allen et Rajon Rondo, une relation qui sera tendue pendant des années. Crédit: Issac Baldizon – Getty Images

Ainsi, Ainge a réfléchi à la possibilité de l’échanger contre O.J. Mayo pour apporter plus de jeunesse et de la création offensive tout en l’associant avec Green et Rondo dans le périmètre pour former le noyau du futur. Finalement, cet échange n’aura jamais lieu.

Un autre échange qui n’a jamais eu lieu aurait vu Chris Paul rejoindre Boston. Un transfert contre Rajon était prévu et aurait pu complètement changer la dynamique des Celtics. Aussi bon que Rondo était devenu à l’époque, il ne pouvait pas porter une attaque à lui tout seul, surtout avec son manque de tir extérieur. La crainte était que lorsque le Big 3 allait partir, son manque de polyvalence en attaque serait un problème. Pierce et Garnett voulaient qu’il reste, mais Ray était pour le transfert.

Officiellement, l’échange n’a pas eu lieu car Paul n’affichait aucune certitude qu’il allait rester sur le long terme dans le Massachusetts. Officieusement, Allen dit que c’est parce que Doc Rivers ne voulait pas affligé à Monty Williams la présence de Rondo dans son vestiaire. Rondo a eu une relation toxique avec ses coéquipiers, déclarant notamment avoir porté l’équipe de 2008 sur ses épaules en plus d’autres incidents avec Jesus Shuttlesworth. Pour couronner le tout, Green a eu besoin d’une chirurgie au cœur qui le ferait rater la saison complète, et des questions se posaient sur le fait qu’il serait capable de retourner sur le parquet un jour.

Pour résumer, Ray avait 34 ans, KG 35 et Pierce 36. Allen a fait partie de nombreuses tentatives d’échanges, dont une avec Rondo, ce qui a détruit leur relation car ce dernier l’a accusé d’être responsable de ce presque départ. La tentative du front office de gagner un titre tout en se rajeunissant a complètement échoué, et la rotation n’était plus au même niveau qu’avant à cause d’un recrutement en-dessous d’habitude. En plus, le calendrier de 66 matches de la saison écourtée par le lock-out a pesé lourd sur les vétérans fatigués et Green a manqué la saison en raison d’un problème cardiaque. Autant dire que personne ne s’attendait à grand-chose pour les Celtics.

Avery Bradley (right) gets a hug from Kevin Garnett during a 2012 game at TD Garden. (Jim Davis/The Boston Globe/Getty Images)
Kevin Garnett aura servi de mentor pour un jeune Avery Bradley. Crédit: Jim Davis – The Boston Globe

En fait, ils n’étaient qu’à 15-17 au moment de la pause du All-Star Game. Oubliez le titre, les Celtics n’étaient même pas en mesure de se qualifier pour les playoffs à ce moment-là. Mais les Celtics sont revenus à ce qu’ils savent faire de mieux : la défense. Derrière KG et l’arrière de deuxième année Avery Bradley, les Celtics ont fait trembler toutes les attaques ligue. Ils ont réalisé une deuxième moitié de saison avec un bilan de 24-10, terminant à 39-27 et obtenant une nouvelle fois la quatrième place pour les playoffs. Une nouvelle élimination au deuxième tour était attendu, alors que les Bulls de Rose et les Heatles étaient les patrons de la conférence.

Cependant, au premier tour, D-Rose souffrira de sa tristement célèbre blessure aux ligaments antérieurs. Les Bulls se font éliminés au premier tour par les 76ers qui étaient 8e de conférence. Au deuxième tour, Bosh se blessera à l’abdomen contre les Pacers, diminuant significativement Miami pour les Finales de Conférence. Si Boston pouvait tirer son épingle du jeu, ils seraient de retour en Finales NBA.

Ray Allen a manqué environ un tiers de la saison et la dernière partie sur blessure. En son absence, Avery Bradley a joué de façon phénoménale des deux côtés du terrain. Au début des playoffs, Bradley était le titulaire et l’est resté jusqu’à la victoire de la série de six matchs contre les Hawks.

Mais au deuxième tour, contre les Sixers, Bradley se blesse à l’épaule, ce qui l’empêchera de jouer pendant toute la durée des playoffs. Allen s’est glissé dans la peau du titulaire, mais il s’est mis à tirer comme il ne l’avait jamais fait en playoffs (26,9% sur les deux premiers tours et 30,4% sur l’ensemble des playoffs). Les Celtics ne se sont pas laissés abattre pour autant et ont remporté la série au terme d’une lutte acharnée en sept matchs, au cours de laquelle Rondo a enregistré deux triple-doubles.

Les Finales de Conférences voyaient donc des Celtics battus mais aguerris contre deux tiers du Big 3 de Miami, en quête d’un premier titre après un échec embarrassant l’année dernière contre Dallas. Les deux équipes ont joué à domicile les quatre premiers matchs et deux d’entre eux ont été jusqu’en prologations, y compris l’une des plus grandes performances de Rondo dans le match 2. À la surprise générale, Boston a remporté le cinquième match à Miami et est rentré chez lui en menant 3-2 après un tir à 3 points de la gagne de Pierce, avec la possibilité d’accéder à ses troisièmes Finales NBA en cinq ans.

PHOTOS: Highlights From Celtics-Heat Game 6 - Business Insider
Le regard du dibale de LeBron James avant le match 6

Malheureusement pour les Celtics, LeBron a gardé l’une de ses meilleures performances en playoffs pour le match 6. Un match au cours duquel il a marqué pour 45 points (à 19 sur 26) avec 15 rebonds et 5 passes décisives. Une performance qui en a traumatisé plus d’un. Un Heat rajeuni a ramené ses talents à South Beach pour le 7e match. Boston, comme toujours, était prêt à se battre. Les Celtes ont creusé un écart de 11 points en première mi-temps et menaient de 7 points à la mi-temps, mais l’avance n’a pas suffi. Le Heat a égalisé au début du quatrième quart et s’est imposé, mettant fin à la saison des Celtics et à l’ère du Big 4.

Une fin amère

Que faire alors avec – à l’époque – le plus grand snipper de l’histoire ? Il était mécontent, en désaccord avec Rajon et le front office récompensait le mauvais comportement de Rondo en construisant l’attaque autour de lui. Ce qui a relégué l’arrière sur le banc. De plus, Ainge lui a offert moins d’argent que ce qu’il demandait et a signé avec cette somme Jason Terry. Moins d’un mois après que le Heat a soulevé le trophée Larry O’Brien, Ray Allen a signé avec l’équipe qui l’a éliminée les deux années précédentes.

Même si Boston avait un bon été, il serait quasiment impossible de rattraper le Heat. Point positif, Jeff Green est de retour, mais il sera désormais un role player et non une potentielle co-star avec Rondo qui remplacerait Pierce. L’espoir était que Jason Terry et Avery Bradley pourraient remplacer la production d’Allen et aider Boston à jouer à nouveau le titre. Mais le 27 janvier 2013, lors d’un match contre le Miami Heat, il a été révélé que Rondo s’était déchiré le ligament croisé antérieur contre les Hawks et qu’il manquerait le reste de la saison.

Une élimination en 6 matchs face à New York au premier tour marquera la triste fin d’une épopée avec tant de promesses, mais avec « seulement » un seul titre remporté. Que se serait-il passé si Kevin Garnett ne s’était jamais blessé? Ou Perkins? Ou si ce dernier n’avait jamais été échangé? Nous ne saurons jamais.

Le 12 juillet 2013, Paul Pierce, Kevin Garnett,Jason Terry, D.J. White et 2 choix de draft sont envoyés à Brooklyn contre Keith Bogans, MarShon Brooks, Kris Humphries, Kris Joseph, Gerald Wallace et 4 choix de draft. L’ère du Big 3 est terminée, il est l’heure de passer à la reconstruction.

2000 - Boston Celtics - rédacteur
Plus qu'un fan des Celtics, j'adore faire des recherches sur le basket et mettre en avant les histoires et nations auxquelles on ne pense pas tout le temps. Un historien amateur qui espère éveiller votre sens de la curiosité dans ce monde intriguant de la balle orange!

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