Noah Penda, Cooper Flagg et Hugo Gonzalez. Scouts.
Noah Penda, Cooper Flagg et Hugo Gonzalez.

La vision des scouts : les bases pour suivre la saison !

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Sur Le Roster, les scouts vous proposent un suivi tout au long de l’année des prospects d’ici et d’ailleurs. Toutes les 2 semaines, on vous parlera des Young Stars de NBL, des cracks de la NCAA, des joueurs clinquants sur le sol européen ou encore des jeunes prodiges cachés dans des coins du monde moins observés. Pour ce premier volet, on vous propose un récap’ complet de ce qui se passe en ce moment en terme de dynamique.

Le trio de Duke s’apprête à tout casser

Duke a joué 2 matchs, le premier contre une petite fac de Pennsylvanie nommée Lincoln et un deuxième contre Arizona State. Evidemment, beaucoup de joueurs sont intéressants à Duke : la progression de Tyrese Proctor, les stocks d’un Maliq Brown en vu de la Draft ou encore le super talent de Caleb Foster. Mais ici, c’est bien le trio de freshmen des Blue Devils qui vont nous intéresser : Cooper Flagg, Kon Knueppel et Khaman Maluach.

Cooper Flagg, le « Maine » Event

Tout le monde connaît le prospect historique du Maine. En sortie de Montverde, Cooper Flagg s’inscrit avant tout comme un phénomène athlétique et défensif. On l’a vu, Cooper est un athlète puissant, explosif, endurant et physiquement très long. Il se montre en défense par sa capacité à jouer tout type de rôle, que ce soit sur l’homme, en roamer, en aide, en rim protector. Bref, Cooper Flagg est un prospect défensif générationnel comme on en fait peu (sur les 15 dernières années, on peut éventuellement avoir Anthony Davis et Victor Wembanyama dans cette catégorie, éventuellement Evan Mobley mais pas plus).
Forcément, ses qualités athlétiques font de lui un finisseur monstrueux à l’arceau.

Cependant, Cooper Flagg n’est pas juste un slasheur et gros rim protector, c’est aussi un attaquant très complet. L’ailier a énormément progressé sur son shotmaking et sa vision de jeu afin d’avoir plusieurs solutions et ne pas fonctionner à une matrice, celle du drive.

Kon Knueppel, get buckets c’est la mission

L’antithèse de Cooper Flagg, Kon Knueppel n’en est pas moins un bon joueur, bien au contraire. Certes, il n’est pas un grand athlète ni explosif ni puissant et probablement jamais un défenseur élite en NBA. Cependant, Kon Knueppel s’inscrit d’office comme un des meilleurs scoreurs de la NCAA. La palette est déjà bien remplie avec du tir en catch-and-shoot ou des finitions mi-distance très efficace. En plus de ça, il a montré une bonne vision et lecture pour faire la passe et ne pas forcer un tir désespéré, ce qui est un vrai atout non négligeable pour un profil de scoreur comme le sien. C’est en drive où les progrès sont demandés car il est vrai qu’il ne semble pas capable de finition complexe aujourd’hui et que ça pourrait le limiter au cercle, déjà qu’il n’est pas un physique hors norme.

Khaman Maluach, le géant qui va tout casser

En revanche, Khaman Maluach est un physique hors-norme. Listé à 2m18, le sud-soudanais est imposant dans la raquette. Meilleur rebondeur de la BAL la saison passée avec 13.5 prises par match, il a confirmé les attentes placées en son physique jusque là. On a vu chez Khaman Maluach un joueur long, puissant et qui sait utiliser ses qualités, autant en attaque où il est une cible de lob et un super poseur d’écran, qu’en défense où il sait se muer en rim protector d’élite et prend des rebonds à foison. Mais techniquement, ça donne aussi un joueur intéressant qui a montré une vraie compréhension du jeu avec séquences de connexion rapide et efficace ou en préférant la passer au cutter que de forcer un tir qu’il ne maitrise pas. Il est terrifiant car il n’a découvert le basket qu’en 2019 et qu’il a déjà un très gros niveau. Si les flashs à 3 points (BAL, équipe nationale) vus par le passé se concrétisent, Khaman Maluach va monter très haut dans les boards.

Début de saison Europe

Hugo Gonzalez

Hugo Gonzalez est sûrement l’un des prospects européens les plus en vue à l’approche du début des compétitions nationales en Europe. L’espagnol sort d’une saison réussie avec l’équipe du Real Madrid U18 avec notamment de grosses performances lors de l’ANGT (compétition qu’ils finiront par gagner d’un petit point contre Nolan Traoré et ses coéquipiers du Pôle France).

Lors de cette compétition, Hugo Gonzalez montre tout son talent. Grâce à ses qualités au scoring, de slasher, de rim pressure, l’ailier espagnol comme un top prospect à suivre pour cette Draft 2025. Cependant, son jeu laisse entrevoir pas mal de qualités ainsi que des flashs. On a pu le voir poser le ballon et être un porteur de balle secondaire avec une belle vision de passe sur certaines séquences mais également que c’était un joueur capable d’être une menace derrière l’arc.

Du côté de la défense, on n’est pas face au meilleur prospect mais les qualités athlétiques et l’intelligence font de lui un joueur tout à fait capable de défendre sur les extérieurs adverses mais aussi de faire les bonnes rotations loin du ballon. 

On l’a dit, lors des compétitions de jeunes, l’espagnol a su se montrer et c’est également le cas lors des tournois avec son équipe nationale dans les catégories de jeunes. Une 2ème place lors de la Coupe du Monde U17 2022 et les Championnats d’Europe U18 en 2023 mais surtout des statistiques très remarquables en moyenne sur ses 3 compétitions réalisées avec l’Espagne en jeune : 14.8 points – 6.2 rebonds – 1.8 passes.

C’est donc tout naturellement qu’Hugo Gonzalez arrive avec beaucoup d’attentes dans sa dernière année avant d’être éligible à la draft. Contrairement à ses camarades en équipe de jeune, Egor Demin et Mitar Bosnjakovic, partis respectivement à BYU en NCAA et le Partizan Belgrade, Hugo Gonzalez décide de rester en Espagne et au Real Madrid afin de tenter de montrer toutes ses qualités avec l’équipe sénior. Mais on le sait, la différence entre les catégories jeunes et le monde professionnel est assez importante et les exigences ne sont pas les mêmes. 

L’ailier espagnol peine à se trouver une place dans la rotation lors des tout premiers matchs de la saison mais au fur et à mesure il va se faire une place et grappiller quelques minutes. Dernièrement il a eu l’occasion de jouer 18 et 20 minutes où il va scorer 8 et 9 points. De la compétitivité, des bonnes actions défensives avec de l’intelligence et des qualités de slasher, Gonzalez se montre dans un nouveau registre. 

Malgré un début de saison en deçà des attentes, l’ailier se montre dans un registre légèrement différent de ce qu’on a pu observer auparavant. Ses qualités restent recherchées chez les nouveaux prospects et si il rassure et montre qu’il peut devenir une menace régulière derrière l’arc, Hugo Gonzalez aura l’occasion d’obtenir un très bon spot dans cette cuvée déjà bien fournie. 

Bogoljub Markovic 

Profil assez différent de ce qu’on a pu détailler juste avant avec Hugo Gonzalez, que ce soit sur le profil basket mais également profil d’attente. Bogoljub Markovic est un ailier fort serbe évoluant au club du KK Mega Mis.

On commence à avoir l’habitude mais l’un des événements les plus importants pour observer les futurs talents évoluant en Europe reste l’ANGT et Markovic ne déroge pas à la règle même si sa dernière apparition date de la saison 2022-2023. 16.3 points – 11.3 rebonds – 1.3 contres pour lui lors de cette édition mais là n’est pas le plus important dans le processus pré-draft pour cet intérieur serbe. 

Ce qui intrigue les observateurs autour du cas Bogoljub Markovic c’est également sa précocité sur la scène professionnelle. En effet, il a seulement 17 ans lorsqu’il effectue sa première saison en première division serbe avec le club OKK Beograd et ce qu’on peut dire c’est que le prospect serbe ne s’est pas démonté et n’a pas squatté le banc des remplaçants. 17.9 points et 9.1 rebonds en 28 matchs et de très belles qualités que ce soit sur le plan offensif et défensif. 

L’intérieur montre en effet depuis 2-3 saisons, que ce soit avec les jeunes ou pro du Mega Mis, en équipe nationale jeune ou encore comme on l’a dit avec le OKK Beograd, des qualités des côtés du terrain. On a affaire à un profil d’intérieur très long et une fluidité / mobilité intéressante pour son gabarit. Pas le plus grand des athlètes, un premier pas pas assez rapide mais des qualités de dribbles, de shoot ainsi qu’une vision de jeu qui intriguer pour un ailier fort culminant aux alentours de 2m10. En défense, on a pu apprécier son intelligence de jeu, notamment dans les déplacements et rotations défensives. Toutes ces qualités compensent quelques lacunes assez signifiantes pour pouvoir évoluer et avoir des minutes régulières en NBA. En effet, on peut noter que l’intérieur manque cruellement de force sur le haut du corps, ce qui l’empêche de pouvoir défendre sur des intérieurs au poste bas ou encore attaquer dos au panier. 

Afin de monter dans les différents boards, Markovic va devoir travailler son physique afin de s’imposer davantage dans les raquettes adverses car malgré un jeu offensif très intéressant, Markovic ne possède pas le premier pas pour devenir un slasher important. Même si le jeu des comparaisons est souvent peu fiable, attention à ne pas devenir un nouveau Pokusevski.

Noah Penda

Pour finir ce petit tour des prospects européens, on va ajouter une touche française avec l’ailier du Mans, Noah Penda. Ce dernier se fait surtout remarquer aux yeux du grand public après le sacre de l’Équipe de France lors de l’EuroBasket U20 l’été dernier et notamment avec son shoot au buzzer pour éliminer l’Espagne en demi-finale. Cependant, Noah Penda commence à se faire un nom depuis quelques temps maintenant avec un passage au Pôle France, lors des compétitions nationales avec les jeunes mais aussi en Pro B avec le club de Vichy où il fera une saison 2023 – 2024 très intéressante : 9.3 points – 5.9 rebonds – 1.8 passes – 1.3 interceptions. 

Un temps annoncé pour la Draft 2024, il décide finalement de retirer son nom des candidats afin d’obtenir un choix de draft un peu plus élevé. C’est donc dans cette optique de s’améliorer et de gagner un peu plus en visibilité que l’ailier français va s’engager avec le club du Mans à l’été 2024. 

Titulaire et ayant la confiance du coach Guillaume Vizade (qu’il a côtoyé en équipe de France U20 et à Vichy), Noah Penda continue de montrer tout ce qu’on connaît de lui. On parle ici d’un joueur capable d’apporter dans beaucoup de domaines lorsqu’il est sur le terrain. 

Sans être élite nulle part, il a montré qu’il pouvait faire la bonne passe, dans le bon timing, poser le ballon pour attaquer le cercle mais également des progrès sur sa capacité à scorer derrière l’arc. 

En défense, l’ailier fait preuve de beaucoup d’intelligence couplé à un physique qui lui permet d’être en opposition face à des postes 2 et 3 et également certains intérieurs en fonction du gabarit. Pour finir sur ses qualités, c’est aussi un joueur attiré par le rebond et qui va donner beaucoup d’énergie à cette tâche.

Pour résumer, Noah Penda ne sera pas une première option offensive mais c’est le profil de joueur que tout coach rêve d’avoir. C’est le type de joueur qui apporte de l’énergie sur le terrain, de l’intelligence de jeu, de l’efficacité mais également un joueur qui va s’occuper de tous les petits aspects du jeu qui permettent à une équipe de gagner

Les jeunes de NBL galèrent

Ce 19 septembre, la National Basketball League a repris officiellement, permettant d’observer certains prospects très en vu de la ligue australienne, notamment à travers le programme NBL Next Star, le programme par lequel sont passés AJ Johnson, Alex Sarr ou encore Bobi Klintman l’an passé.

Alex Toohey

Alex est l’ailier titulaire des Sydney Kings. Déjà présent avec l’équipe la saison passée, Toohey semble avoir passé un step up. Déjà, on voit une amélioration sur le tir, passant de 24% à 30% de loin. Evidemment, ce n’est pas suffisant mais c’est une progression certaine et qu’il va devoir continuer pour devenir aussi fort qu’il pourrait être.
Le profil de Alex, c’est celui d’un ailier australien qui se distingue par sa polyvalence. Athlétiquement, il est plus que décent. Pas nécessairement le joueur le plus puissant ni explosif mais un athlète complet avec une belle endurance, un jump assez bon et une capacité à suivre un rythme rapide réel.

Dans le jeu, Toohey se distingue par la progression de skills de playmaking et de porteur de balle/connecteur qui lui permettent de trouver des solutions dans bon nombre de situations.
Cependant, le contexte de Sydney fait qu’on ne peut pas assez voir Alex Toohey scorer. En effet, avec Xavier Cooks, Cam Oliver et Jaylen Adams (même si ce dernier est blessé), Sydney n’a pas nécessairement besoin de voir l’ailier beaucoup scorer. Ce qui est bien dommage, car il est difficile pour les scouts de juger sa capacité à scorer, à finir avec contact, a géré ses vitesses lors de situations de drive, etc. Pourtant, c’est bien ce point qui fera le plafond, et donc la position de Toohey dans les futurs Big Boards. Toohey doit step up sur son scoring pour s’assurer une place dans le premier tour et ne pas finir par être un prospect “fait tout bien mais rien assez”

Malique Lewis


Malique Lewis était déjà un candidat à la draft de 2024 après une saison en G-League chez les Mexicos City Capitanes. Malheureusement, le manque de “stocks” de Malique pour la draft 2024 l’a fait se rétracter. Cette saison, c’est du côté de South East Melbourne qu’on retrouve le forward qui joue un rôle important dans l’équipe.
Le prospect trinidadien a été découvert quand il est arrivé dans l’équipe de Fuenlabrada avec laquelle on a pu voir un jeune ailier qui possédait des mensurations physiques assez intéressantes, notamment avec une belle envergure et un physique très costaud. Un profil qu’on a retrouvé du côté de Mexico City et que l’on retrouve encore au Phoenix. C’est comme ça qu’il saute aux yeux d’ailleurs. En effet, l’équipe l’utilise énormément comme défenseur sur le POA, rôle qui lui sied à merveille grâce à sa longueur, son bulk et son jeu de jambes qui lui permettent de tenir aisément beaucoup de profils de porteur de balle et de compenser des retards sur séquences.

En attaque, le joueur est techniquement très évolué et son potentiel fait clairement baver. Tout comme Alex Toohey, son shooting progresse d’années en années. Mécaniquement, il maîtrise mieux son corps particulier et ça lui permet de rentrer de plus en plus de tirs de manière efficace, notamment en C&S où il est assez bon. Si on enlève le démarrage et la prise d’habitude du nouveau contexte, Malique Lewis tourne à 7/15 de loin et les lancers rentrent relativement bien, de quoi être en confiance. Mais Malique se distingue aussi par son passing et sa capacité à porter le ballon par séquence. Depuis qu’il est réellement titulaire à gros temps de jeu, il tourne à 10 assists pour 2 turnovers. En tant que connecteur, il est très bon et balle en main, il a un dribble intéressant à développer.
Pour monter à la draft, Malique Lewis va devoir confirmer ses flashs offensifs pour devenir un joueur complet et devenir un top prospect pour 2025. Mais à aujourd’hui, il est probablement le meilleur prospect de la NBL.

Rocco Zikarsky

On sort des ailes et on rentre dans la raquette avec Rocco Zikarsky. Le pivot de Brisbane est un joueur très grand (noté à 2m20 selon les sites officiels) et c’est sa qualité principale. En effet, l’intérieur utilise sa taille mais également son haut du corps puissant et son envergure pour s’imposer sous les cercles et notamment s’imposer comme un bon rim protector.

Malheureusement, les Bullets n’ont pas l’air d’être si fan de l’impact de Zikarsky car, contrairement aux deux ailiers, “Big Z” ne s’impose pas vraiment dans la rotation avec une dizaine de minutes par match et pas plus. Cependant, c’est assez pour voir qu’il ne bouge pas de manière fluide avec un corps qui semble très déséquilibré entre un haut du corps imposant et des jambes fines mais très grandes.
Mais Rocco a bel et bien des qualités et elles sont nombreuses. Déjà, son physique lui permet d’être un excellent protecteur de cercle de manière complète: par exemple, il est élite en second rideau ou en aide parce qu’il est, malgré tout, assez mobile et son envergure compense beaucoup.

En attaque, il y a des flashs mais pas plus. Déjà, on peut parler de ses capacités de dunkeur ou de rebondeur offensif qui en font une menace intéressante en lob mais le contexte fait qu’il est très mal servi. Cependant, le plus intéressant, c’est les flashs. Il a montré un potentiel de shooting et de passing qui mérite, non seulement d’en voir plus, mais aussi de le considérer en vu de la draft. Le vrai problème de Zikarsky, c’est le volume qui est trop faible à cause du contexte de Brisbane et c’est ça qui doit augmenter au fil de la saison et il doit manger, au moins partiellement, des minutes de Tyrell Harrison.

Les jeunes qui se sont montrés en pré-saison

Ici, on va parler de quelques pépites qui se sont faites remarquer positivement sur les matchs d’exhibitions et qui vont intriguer les scouts durant la saison. On a retenu 4 noms pour cette rubrique mais on restera exhaustif car on parlera de ses joueurs toute l’année.

Labaron Philon

Labaron Philon s’est assez clairement distingué comme le meilleur freshman de Alabama. Derrion Reid a été plus en difficulté et Aiden Sherell n’a pas été vu une seconde sur le parquet. Labaron, c’est un meneur noté à 1m88 mais qui compense sa taille relativement petite (beaucoup de meneurs actuels sont plutôt entre 1m90 et 2m) par un bulk assez impressionnant qu’il a su utilisé pour défendre notamment sur le POA.

Techniquement, Philon est un joueur ready avec de vrais skills de handle, de passing et de finition qui en font un attaquant monstrueux, d’autant plus dans le contexte offensif de Alabama qui est une des, si ce n’est la, meilleure attaque du pays sous les ordres de Nate Oats. Labaron est autant un playmaker capable de trouver les bons angles de passes qu’un scoreur efficace (10/20 aux tirs dont 5/11 de loin avec 5/6 aux lancers sur le début de saison).

Donnie Freeman

Du côté de Syracuse, le top freshman a fait du bruit sur ce début de saison et a su se distinguer. Déjà, Donnie c’est un ailier fort (à priori) de grande taille, qui se distingue avec une très grande envergure mais aussi une belle mobilité, ce qui en fait une arme intéressante défensivement, autant dans un rôle de rim protector que sur du switch. Pourtant, c’est en attaque que Freeman fait le plus saliver. Déjà, on a vu des promesses de shooting sur la présaison et ce même si il l’a fini avec seulement 1/4 de loin mais avec un beau geste et des lancers qui, eux, sont rentrés. Le bahamien a aussi montré une capacité de passes assez rare pour un joueur de son physique qui lui permet de trouver des coéquipiers ouverts en cas de double team ou sur short roll.

Boogie Fland

Profil de meneur différent de Labaron Philon, Boogie Fland a montré un niveau offensif assez incroyable pour un joueur comme lui. Fland est un basketteur né qui montre beaucoup de qualités de playmaker avec un combo de handle, de vitesse et de vision qui en font un joueur efficace car imprédictible. Il a déjà un vrai jeu de feinte à la passe et sait utiliser son corps pour se sortir de situations complexes avec une passe parfaitement senti. Cependant, Boogie n’est pas juste un passeur, c’est aussi un bon scoreur. En effet, il a montré une belle provocation de lancers et une smoothitude extrême à mi-distance qui le rend dur à défendre.

Cependant, Fland n’est pas le même défenseur que Philon. Si Boogie est intéressant loin du ballon avec une belle énergie, il est plus léger et se fait souvent avoir, montrant un peu de naïveté. En attaque, autre chose de pas très beau: seulement 1/6 de loin. Certes, c’est surmontable et les indicateurs montrent que ça devrait revenir mais ça se note quand même.

Les derniers commits

Alors qu’on se trouve à l’aube de la reprise du championnat universitaire NCAA, les prochains top prospects annoncent également leur futur fac pour la saison 2025-2026. Retour sur 3 des derniers « commits ».

Cayden et Cameron Boozer

Les deux fils de l’ancien pensionnaire de la NBA, Carlos Boozer, ont récemment annoncé leur choix pour leur université et ce choix n’est finalement pas anodin. Cameron Boozer est attendu comme l’un des 3 meilleurs prospects au monde et malgré une faible exposition du basket lycéen, les choix de fac des top prospects sont assez médiatisés ces derniers temps et l’ailier fort de Columbus ne déroge pas à la règle.

C’est dans cet aspect médiatique que les deux frères Boozer ont fait le choix de rejoindre la mythique université de Duke en Caroline du Nord. Alors oui, le choix n’est pas anodin en raison du statut de top prospects des deux joueurs mais elle l’est également vis-à-vis de leur père, Carlos Boozer qu’on a évoqué légèrement au début. L’ancien joueur du Jazz ou encore des Bulls a en effet lui aussi évolué sous la tunique bleu de Duke où il a remporté le titre NCAA en 2001. C’est donc dans cette idée d’héritage paternel que les frères Boozer entament leur dernière saison lycéenne avant de commencer leur épopée universitaire sous les ordres de Jon Scheyer.

Les scouts sont fans de Cam et Cayden Boozer, deux prospects très attendus à Duke l'an prochain
Cam et Cayden Boozer vont à Duke, comme leur père Carlos Boozer il y a 24 ans.

Dwayne Aristode

Coup de cœur sur cette cuvée lycée 2025 avec le prospect néerlandais Dwayne Aristode. Le joueur de Brewster est le prototype du 3&D dans le basket moderne. Joueur vraiment athlétique avec une mécanique de tir fluide et une capacité à scorer en sortie de catch font de lui un profil déjà intéressant à observer.

Cependant, Dwayne Aristode a également montré qu’il avait encore d’autres forces dans son jeu : une qualité de handle encore à développer, un playmaking intriguant en 2eme option ainsi qu’une très bonne finition près du cercle.
Récemment, le prospect néerlandais à choisi de rejoindre l’université d’Arizona à partir de la saison 2025-26.

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Damian Lillard indique l'heure

19 ans - Charlotte Hornets - rédactrice -
Je parle des frelons de Caroline du Nord à mon grand désarroi. Tu seras jamais la première dans mon coeur si tu ne t'appelles pas Kemba Walker ou Cody Zeller. Pratique l'hormonothérapie en club depuis 2007.

Adepte de la Draft et du monde des prospects, j'essaye juste de scouter les différents cracks de la balle orange. Je suis également fan des Hornets.

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