Spencer Dinwiddie

Spencer Dinwiddie, l’adaptation fulgurante

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A l’approche des playoffs, Spencer Dinwiddie est l’une des révélations des Nets post trade deadline et son adaptation a surpris un grand nombre de fans des Nets dont nous. L’enfant du Barclays est revenu du côté de New York le 9 février dernier avec son compère de Dallas Dorian Finney-Smith en échange du très instable Kyrie Irving qui lui file aux Mavericks.

Pour remettre dans le contexte, Spencer a joué pour les Nets de 2016 à 2021, c’est d’ailleurs là où il s’est révélé après un passage compliqué à Detroit. Et même si Dinwiddie fut très apprécié dans ces cinq saisons son départ est resté en travers de la gorge d’un bon nombre de fans notamment car il est parti l’été de la demi-finale de conférence face aux Bucks, les espoirs de titre étaient plus que présents. Le pire dans tout ça je pense que c’était sa destination… les Washington Wizards.

Mais bref, là n’est pas le sujet, après 6 mois à Washington il est trade à Dallas où il est devenu le lieutenant du Luka Doncic pendant 1 an et demi avant de revenir donc chez nous. Son retour a été mitigé au sein de la fanbase car on avait d’un côté ceux qui étaient prêts à lui pardonner et ceux qui ne voulaient plus entendre son prénom associé aux Nets (dont moi).

Dans la catastrophique fin de projet des Nets, le meneur/arrière de 30 ans, qui vient de fêter son anniversaire s’est donc retrouvé dans un effectif où… il était le seul à pouvoir jouer meneur. Enfin non, Ben Simmons et Edmond Sumner pouvaient mais le premier a rencontré de nouveaux problèmes de dos et le second est tout simplement détesté par Jacque Vaughn, c’est d’ailleurs le seul à ne pas l’aimer.
Revenons à Spencer et disons que ses premiers matchs n’étaient pas vraiment aux attentes, des pourcentages mauvais, une défense faible, des réelles lacunes à la passe et pour combler le tout Spencer se prenait pour prime Kobe Bryant dans le clutch, sauf qu’il n’est ni Kobe Bryant ni vraiment clutch. Il a d’ailleurs commencé à retrouver son très beau surnom de son époque Washington… Tinky Winky, c’est pour dire la gravité de la situation.

Disons qu’il a fallut une bonne dizaine de matchs à Spencer pour assumer et s’adapter à son nouveau rôle qui est pour le moins qu’on puisse dire compliqué. Dans les montagnes russes que subissent les Nets depuis la pause Spencer s’est adapté aux besoins de l’équipe et est devenu très propre au playmaking malgré ses pourcentages toujours en berne comme en témoigne son joli 1/10 face à Detroit il y a quelques jours. Mais là n’est pas le plus important, Spencer c’est 9.7 APG en mars et pour l’instant 12.0 APG en avril. Des bases extrêmement solides pour Dinwiddie qui a d’ailleurs obtenu le plus gros total de passes décisives sur le mois de Mars en NBA et le plus gros total des Nets depuis Janvier 2012 !
Le record de John Stockton au nombre de passes décisives semble déjà en danger (non) !

Spencer est donc aujourd’hui l’une des révélations de cette trade deadline comme son coéquipier MIKAL BRIDGES et c’est une réelle bonne chose à l’approche des playoffs. Il ne fait pas encore l’unanimité notamment à cause de son besoin de briller dans le clutch mais les progrès sont là, Tinky Winky c’est du passé, enfin pour l’instant… 

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Fan dépressif des Nets, heureusement Claxton joue pour ma franchise. @NetsNationFRA sur Twitter.

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