Marcus Camby était invité au premier match de présaison des Raptors et s’est exprimé sur le développement de la franchise.
Le jour et la nuit
Drafté en 2ème choix par Toronto à la Draft 1996, Marcus Camby a connu les difficultés rencontrées par la franchise canadienne pour se faire apprécier du public. Lui qui a connu la naissance de l’équipe, il est aujourd’hui l’une des personnes les mieux placées pour parler de la popularité de la NBA au Canada. Il a exprimé ses impressions lors d’une interview.
« C’était littéralement différent, j’allais jouer dans un tout nouveau pays. Tout le Canada était un pays de hockey, alors quand nous jouions des matchs, c’était vraiment calme et le public encourageait l’équipe adverse puisque c’est ce qu’il voyait à la télévision depuis tant d’années. Donc, entre là où on a commencé et là où nous en sommes maintenant, c’est le jour et la nuit. Voir où en est la franchise maintenant, je suis comme un parent fier de voir comment tout ça a grandi. Toronto est devenu un épicentre, tout le monde veut en faire partie, c’est une grande ville de sport maintenant. »
Une volonté de rayonner
La présaison des Raptors a aussi pour objectif de faire la promotion du basketball au Canada. En effet, plusieurs villes canadiennes ont la chance d’accueillir l’équipe : Victoria pour le training camp ainsi qu’Edmonton et Montréal pour les matchs. Les billets se sont vendus en un instant, preuve que la popularité du basketball au Canada a fortement évolué.
« Maintenant que Vancouver n’est plus dans la ligue, les Raptors sont le visage de la NBA au Canada. C’est bien que la NBA se rende dans différentes villes canadiennes [lors de la présaison des Raptors] et continue de croître autant. Je pense que l’afflux de joueurs venant du Canada et d’Europe rend le basketball encore meilleur. »
Même si Vancouver ne fait pas partie du roadtrip des Raptors, une expansion de la ligue dans l’ancienne ville des Grizzlies revient peu à peu dans les discussions grâce à la ferveur de plus en plus forte de la NBA au Canada. Nick Nurse s’est exprimé à ce sujet et semble très optimiste sur un éventuel retour de Vancouver en NBA.
« Je pense qu’avec le développement du basket au Canada, une équipe à Vancouver fonctionnerait bien mieux maintenant grâce à tout le soutien que le pays entier donne au basketball désormais. C’est vraiment quelque chose de spécial d’avoir le soutien d’un pays entier et je suis content d’aller le rencontrer [grâce à la tournée]. »
Malgré leurs 27 bougies, les Toronto Raptors sont encore une jeune équipe et ont encore beaucoup de cœurs à conquérir. La croissance du basketball au Canada ne fait qu’augmenter et de meilleurs jours sont encore à venir quand on voit l’évolution entre les débuts de la franchise de Toronto et le succès qu’elle a mondialement aujourd’hui.