Qui dit fin de saison régulière, dit trophées individuels. Comme la saison dernière, la rédaction du Roster a décidé de voter pour ses favoris aux différentes récompenses majeures de la NBA. Certains votes auront été beaucoup plus compliqués que d’autres (devinez lesquels) Voici les résultats.
EOY : Trajan Langdon fait presque l’unanimité
La première place pour le trophée d’Executive of the Year est remportée par Trajan Langdon des Detroit Pistons, qui a presque obtenu tous les points possibles par les votants de la rédaction du Roster. En moins d’un an, Langdon a transformé les Pistons, qui étaient la pire équipe de la NBA et une franchise ouvertement moquée par les médias, en ce qui est sans doute la meilleure histoire de redressement de la saison.

De 14 victoires à 44, le bond est le 6e plus haut de l’histoire de la NBA. Cela s’explique en partie par des choix forts pour encadrer les jeunes talents sur le parquet avec des vétérans ayant des liens profonds avec le Michigan et avec un pari gagnant sur un nouvel entraîneur.
La deuxième position revient à Rob Pelinka des Los Angeles Lakers. Rob a choqué le monde avec le transfert pour Luka Dončić, possiblement le plus incroyable de l’histoire de la NBA. S’il reçoit des crédits limités car il n’était pas à l’origine du transfert et donc il se contente d’une distante deuxième place, le fait qu’il ait réussi à obtenir Luka en sacrifiant peu d’actifs, mais aussi ses décisions précédentes comme l’arrivée de Dorian Finney-Smith lui permet de bien se placer.
Enfin en troisième position, on retrouve Sam Presti de l’Oklahoma City Thunder. Sam a ramené Isaiah Hartenstein et Alex Caruso pour combler les points faibles d’une jeune équipe, et ce sans sacrifier des actifs importants. D’ailleurs, il a même ramené plus de choix de draft. En plus, il ramène Isaiah Joe et Aaron Wiggins avec des contrats pas chers par rapport à leurs valeurs. OKC est maintenant favori pour le titre NBA, en partie grâce au travail de Presti.
Dirigeant (équipe) | Votes 1er | Votes 2e | Votes 3e | Total |
(5 points) | (3 points) | (1 point) | ||
Trajan Langdon (Pistons) | 15 | 2 | 1 | 82 |
Rob Pelinka (Lakers) | 2 | 4 | 2 | 24 |
Sam Presti (Thunder) | 0 | 4 | 4 | 16 |
Koby Altman (Cavaliers) | 0 | 2 | 5 | 11 |
Rafael Stone (Rockets) | 1 | 1 | 2 | 10 |
Leon Rose (Knicks) | 0 | 2 | 2 | 8 |
Mike Dunleavy (Warriors) | 0 | 2 | 0 | 6 |
Brad Stevens (Celtics) | 0 | 1 | 0 | 3 |
Nico Harrison (Lakers) | 0 | 0 | 1 | 1 |
Will Dawkins (Wizards) | 0 | 0 | 1 | 1 |
Mention honorable tout de même à Nico Harrison, dont les contributions pour les Los Angeles Lakers cette saison via le déjà légendaire transfert envoyant Luka Dončić dans la Cité des Anges lui ont valu un point par un membre de la rédaction du Roster.
COY : Retour gagnant de Kenny Atkinson
4 ans après avoir perdu son poste d’entraîneur des Nets malgré des performances remarquables, Kenny Atkinson a eu une nouvelle chance en NBA avec les Cavaliers, et l’a saisi avec brio. Cleveland a un haut plafond et a détrôné Boston à la surprise générale, certifiant leur place en tant que prétendant légitime.
Cela s’explique en partie par le fait que les joueurs ont une année de plus à leur actif et qu’ils sont en bonne santé. Mais Atkinson a posé les fondations et a créé une machine pour la saison régulière. Les Cavaliers sont également passés de la seizième à la première place en termes d’évaluation offensive la saison dernière, et Atkinson mérite d’être félicité pour cela.
L’ancien coach des Cavaliers, J.B. Bickerstaff, lui, obtient une deuxième place pour ce qu’il a réalisé à Detroit. Si on peut critiquer son travail avec Cleveland, on ne peut nier qu’il a joué un rôle clé dans le redressement des Pistons, ramenant les fondamentaux défensifs au sein de son projet de jeu. Detroit est armé pour à nouveau jouer un rôle important en NBA dans les années à venir en partie grâce aux principes qu’il a installés.
Sur la dernière marche du podium, on retrouve Ime Udoka des Houston Rockets. Actuellement dans sa deuxième saison dans le Texas, Udoka a permis à son équipe de retrouver les playoffs de la NBA pour la première fois en 5 ans. Avec un seul All-Star remplaçant dans l’équipe, les Houston Rockets sont la deuxième tête de série d’une Conférence Ouest chargée, car Udoka a su tirer le meilleur parti de son jeune noyau.
Entraîneur (équipe) | Votes 1er | Votes 2e | Votes 3e | Total |
(5 points) | (3 points) | (1 point) | ||
Kenny Atkinson (Cavaliers) | 12 | 5 | 2 | 77 |
J.B. Bickerstaff (Pistons) | 2 | 7 | 5 | 36 |
Ime Udoka (Rockets) | 2 | 5 | 6 | 31 |
Mark Daigneault (Thunder) | 3 | 3 | 6 | 30 |
JJ Redick (Lakers) | 2 | 2 | 2 | 18 |
Rick Carlisle (Pacers) | 1 | 0 | 0 | 5 |
Joe Mazzulla (Celtics) | 0 | 0 | 1 | 1 |
Mark Daigneault, l’entraîneur de l’Oklahoma City Thunder était le choix de la rédac’ du Roster et le COY officiel la saison dernière, mais rate de justesse le podium cette saison car le progrès de cette saison par rapport à la saison dernière n’est pas aussi marquant. Cela dit, son travail pour permettre à OKC d’être la meilleure équipe de la NBA cette saison mérite d’être souligné.
ROY : La bataille entre Stephon Castle et Zaccharie Risacher
Le premier trophée où il n’y avait pas un vainqueur évident aux yeux de la rédaction du Roster, c’est un changement total de ton en comparaison à l’an dernier où Victor Wembanyama a été sélectionné à l’unanimité. Mais comme l’an dernier, c’est un joueur des Spurs qui a été retenu pour le titre de meilleur rookie de la NBA.
Stephon Castle est en tête de tous les rookies en termes de points, de tentatives et de réussites au tir, de lancers francs tentés et réussis, et de nombre total d’interceptions, tout en se classant deuxième pour le nombre total de minutes et quatrième pour le nombre de passes décisives par match.

Il a relevé les défis défensifs sur le porteur de balle. Il a été obligé d’être un organisateur pour aider à faire fonctionner l’attaque de San Antonio. En plus de cela, alors que Victor et De’Aaron Fox ont eu des problèmes de blessures cette saison, Castle a continué à jouer à un haut niveau alors qu’il avait maintenant plus de responsabilités. Une très bonne conclusion d’une saison qui a été très remarquable de bout en bout.
Le choix numéro 1 de la draft aura quand même fait un parcours remarquable. Après un début de saison compliqué, Zaccharie Risacher a réalisé une fin de saison régulière de qualité, aidant Atlanta à se placer pour le play-in. Risacher est le tireur le plus efficace parmi les candidats, notamment depuis février. Zacch est grand, athlétique, habile et intelligent. Hélas, il ne s’est rattrapé que trop tardivement selon nous pour finir premier.
Il est rejoint sur le podium par un autre français, Alex Sarr. A la mi-saison, Sarr était le favori pour être nommé le Rookie de l’Année. Il a mené les Wizards en termes de contres par match et a rejoint les rangs de Wembanyama et Chet Holmgren en enregistrant plus de 100 tirs à trois points, contres et passes décisives. Hélas, son manque de régularité en attaque lui vaut d’être relégué à une distante troisième place.
Joueur (équipe) | Votes 1er | Votes 2e | Votes 3e | Total |
(5 points) | (3 points) | (1 point) | ||
Stephon Castle (Spurs) | 13 | 7 | 2 | 88 |
Zaccharie Risacher (Hawks) | 8 | 13 | 1 | 80 |
Alex Sarr (Wizards) | 1 | 2 | 15 | 26 |
Jaylen Wells (Grizzlies) | 0 | 0 | 2 | 2 |
Isaiah Collier (Jazz) | 0 | 0 | 1 | 1 |
Zach Edey (Grizzlies) | 0 | 0 | 1 | 1 |
All-Rookie Teams
Joueur (équipe) | Votes 1e | Votes 2e | Total |
Gras = 1e, Italique = 2e | (2 points) | (1 point) | |
Stephon Castle (Spurs) | 16 | 0 | 32 |
Zaccharie Risacher (Hawks) | 16 | 0 | 32 |
Alex Sarr (Wizards) | 16 | 0 | 32 |
Jaylen Wells ( Grizzlies) | 16 | 0 | 32 |
Matas Buzelis (Bulls) | 6 | 5 | 17 |
Isaiah Collier (Jazz) | 3 | 11 | 17 |
Yves Missi (Pelicans) | 1 | 13 | 15 |
Kel’el Ware (Heat) | 4 | 6 | 14 |
Bub Carrington (Wizards) | 1 | 8 | 10 |
Kyle Filipowski (Jazz) | 0 | 8 | 8 |
1 | 6 | 7 | |
0 | 6 | 6 | |
0 | 6 | 6 | |
0 | 5 | 5 | |
0 | 2 | 2 | |
0 | 2 | 2 | |
0 | 1 | 1 | |
0 | 1 | 1 |
On a également choisi nos All-Rookie Teams, où une égalité a forcé un vote supplémentaire pour départager Isaiah Collier et Matas Buzelis. Le joueur des Chicago Bulls a remporté ce tour 13 à 8 et rejoint la All-Rookie 1st Team. Castle, Risacher, Sarr et Jaylen Wells ont été nommés dans la All-Rookie 1st Team de manière unanime.
MIP : Un trio de tête
Il y a eu plusieurs trophées où il a été difficile de départager les joueurs pour les rédacteurs du Roster, mais aucun ne fut plus difficile que celui pour le Most Improved Player. 3 candidats se sont démarqués, Christian Braun des Denver Nuggets, Dyson Daniels des Atlanta Hawks et Tyler Herro du Miami Heat. Qui l’a emporté?
Daniels est passé du statut de pièce négligeable dans un échange à celui de l’un des meilleurs défenseurs de la NBA en une saison. L’arrière a également amélioré sa moyenne de points, passant de 5,8 à 14,1, et a été très en avance sur le peloton en ce qui concerne les interceptions et les déviations. Ce qui est peut-être moins apprécié, c’est que Daniels offre également une protection secondaire de l’arceau importante en tant qu’arrière.
Herro est devenu la meilleure option du Heat sur le plan offensif. Il affiche des moyennes de 23,9 points, 5,5 passes décisives, 5,2 rebonds et 0,9 interceptions pour un taux de réussite de 47 %. Tout cela est bon pour des records de carrière convaincants, ainsi qu’un engagement accru du côté défensif du terrain. Herro est resté constant et assidu dans son développement pour devenir un All-Star pour la première fois, malgré le drame qui a entouré son équipe.
Deux candidats méritants, mais notre vainqueur est Braun. La croissance de Braun, qui en est à sa troisième année, a aidé les Denver Nuggets à survivre à une saison tumultueuse. Braun s’est imposé comme un joueur régulier au sein de l’équipe des Nuggets, aux côtés de Nikola Jokić. Il est productif et efficace en attaque et est le défenseur du périmètre de Denver qui a toujours la tâche la plus difficile. Il n’est pas un défenseur parfait, mais il travaille dur et se démène constamment pour revenir en transition lorsque les Nuggets commettent une erreur sur le plan offensif.

Braun est l’un des cinq guards de l’histoire de la NBA à avoir une moyenne d’au moins 15 points par match avec 65% en tirs réels. Il tire 64,7 % à deux points, 40,3 % à trois points et 82,9 % aux lancers francs. Ces trois chiffres sont les meilleurs de sa carrière et représentent le niveau optimal d’efficacité de Jokic. Les Nuggets n’auraient pas pu espérer une meilleure année de la part de Braun, qui remplace Kentavious Caldwell-Pope pour la première fois.
Joueur (équipe) | Votes 1e | Votes 2e | Votes 3e | Total |
(5 points) | (3 points) | (1 point) | ||
Christian Braun (Nuggets) | 5 | 6 | 5 | 48 |
Tyler Herro (Heat) | 6 | 4 | 1 | 43 |
Dyson Daniels (Hawks) | 5 | 4 | 4 | 41 |
Ivica Zubac (Clippers) | 4 | 5 | 4 | 39 |
Austin Reaves (Lakers) | 2 | 3 | 4 | 23 |
Cade Cunnigham (Pistons) | 0 | 0 | 2 | 2 |
Payton Pritchard (Celtics) | 0 | 0 | 1 | 1 |
Mention honorable à Ivica Zubac qui lui aussi n’était pas très loin du trophée. Avant, c’était plutôt un joueur unidimensionnel. Aujourd’hui, il est capable de poster, de faire des passes précises et c’est un très bon défenseur, qui a même obtenu des votes pour le DPOY (nous y reviendrons).
DPOY : Evan Mobley couronné
Cette saison aurait dû être la première où Wembanyama est nommé le meilleur défenseur de la NBA. Hélas, à cause de son éloignement des parquets, ce ne fut pas le cas. Le point positif est que cela a permis de mettre la lumière sur d’autres joueurs qui méritent le respect. Il existe un débat sur qui a été le meilleur joueur des Cavaliers cette saison (on y reviendra plus tard), mais il n’y a aucune contestation sur qui était le meilleur défenseur des Cavs.

La polyvalence de Mobley est remarquable. Il conteste le plus grand nombre de tirs à trois points et à deux points de l’équipe, ce qui démontre sa capacité à défendre à la fois le périmètre et la raquette, cruciale dans le schéma défensif des Cavaliers. Avec lui sur le terrain, les Cavaliers affichent une évaluation défensive de 110,8, ce qui les classe parmi les cinq meilleures défenses de la NBA. Lorsqu’il n’est pas sur le terrain, ce chiffre grimpe à 115,8.
Avec la meilleure défense de la NBA cette saison, Oklahoma City a une poignée de joueurs qui sont des défenseurs talentueux. Le fait que Lu Dort soit chargé de défendre le meilleur joueur de l’équipe adverse mérite d’être salué. Cela dit, une réputation de joueur sale exagérée, et une sous-évaluation de la dissuasion qu’il apporte chaque soir joue en sa défaveur. Il reste cela dit le deuxième meilleur défenseur selon nous au Roster.
Sans Victor, c’est Amen Thompson des Rockets qui est le sophomore sur le podium. Thompson est un rouage essentiel de la quatrième défense de la NBA. C’est un ailier polyvalent qui élimine les opportunités de transition en réduisant à néant les avantages numériques avec sa vitesse. Souvent, il protège le meilleur marqueur de l’équipe adverse, mais il est aussi un excellent protecteur d’arceau. Il n’a pas le vote du Roster cette année mais attention, il pourrait bien être le DPOY un jour.
Joueur (équipe) | Votes 1e | Votes 2e | Votes 3e | Total |
(5 points) | (3 points) | (1 point) | ||
Evan Mobley (Cavaliers) | 8 | 11 | 0 | 73 |
Lu Dort (Thunder) | 9 | 2 | 4 | 55 |
Amen Thompson (Rockets) | 4 | 1 | 3 | 26 |
Draymond Green (Warriors) | 1 | 1 | 1 | 9 |
Ivica Zubac (Clippers) | 0 | 2 | 2 | 8 |
Jaren Jackson Jr. (Grizzlies) | 0 | 1 | 5 | 8 |
Dyson Daniels (Hawks) | 0 | 2 | 2 | 8 |
Jalen Williams (Thunder) | 0 | 2 | 0 | 6 |
Toumani Camara (Blazers) | 0 | 0 | 4 | 4 |
Derrick White (Celtics) | 0 | 0 | 1 | 1 |
All-Defensive Teams
Joueur (équipe) | Votes 1e | Votes 2e | Total |
(2 points) | (1 point) | ||
Evan Mobley (Cavaliers) | 17 | 1 | 35 |
Lu Dort (Thunder) | 16 | 1 | 33 |
Amen Thompson (Rockets) | 16 | 0 | 32 |
Dyson Daniels (Hawks) | 12 | 4 | 28 |
Jaren Jackson Jr. (Grizzlies) | 8 | 9 | 25 |
Ivica Zubac (Clippers) | 7 | 10 | 24 |
Draymond Green (Warriors) | 6 | 11 | 23 |
Toumani Camara (Blazers) | 4 | 14 | 22 |
Derrick White (Celtics) | 3 | 9 | 15 |
Jalen Williams (Thunder) | 2 | 10 | 14 |
2 | 8 | 12 | |
0 | 4 | 4 | |
0 | 1 | 1 | |
0 | 1 | 1 | |
0 | 1 | 1 | |
0 | 1 | 1 |
Pour compléter, on a également choisi nos deux All-Defensive Teams. Il est important de noter que Rudy Gobert, le DPOY de l’an dernier n’a obtenu aucun vote et n’est pas dans une All-Defensive Team. Un symbole d’une saison en baisse pour le Français.
6MOY : L’explosion de Payton Pritchard
“Oh le trophée pourri par excellence qui vient récompenser les joueurs pas assez forts pour être titulaires.” Certes, cher collègue du Roster qui se reconnaîtra, mais le rôle de 6e homme est un très important et apprécié en NBA. Notre vainqueur en est le parfait exemple.
Il y a 2 ans, Payton Pritchard voulait partir de Boston à cause d’un manque d’opportunités. La saison dernière, il a obtenu une place dans la rotation des champions NBA, et cette saison, il est passé à un cap supérieur en prenant plus de responsabilités dans le jeu malgré le fait que son rôle n’a pas évolué dans la rotation. C’est un meneur d’1,85 m qui réussit à être l’un des rebondeurs offensifs les plus acharnés de la NBA.

Pritchard est également un bombardier qui a réussi 40,9 % de ses tirs à 3 points sur un volume énorme et qui est dangereux lorsqu’il se dirige vers le panier, convertissant 63,4 % de ses tirs à 2 points. Il n’a pas marqué le plus grand nombre de points de tous les joueurs de banc, mais il a été de loin le plus efficace et le plus percutant (63,3 % de réussite au tir). Au cours d’une année marquée par des choix difficiles pour les trophées, Pritchard a été un choix relativement facile.
A une lointaine deuxième position, on retrouve Malik Beasley, un élément important du retour des Pistons en playoffs après avoir échoué dans des rôles apparemment similaires à Milwaukee, Los Angeles et Utah. 41,3 % à 3 points était très apprécié dans une équipe en recherche de snipers et d’espace sur le parquet pour sa jeune star dont on parlera plus tard.
DeAndre Hunter a passé les deux tiers de sa saison à Atlanta à attaquer les petits joueurs sur les switchs grâce à son tir en pull-up, avant de passer sans problème à un rôle beaucoup plus petit lorsqu’il a été échangé avec une équipe des Cavs ambitieuse. Dans l’ensemble, Hunter a été le meilleur marqueur de tous les remplaçants avec 17,0 points par match, mais il a joué moins de matchs et de minutes que les deux autres candidats au-dessus de lui.
Joueur (équipe) | Votes 1e | Votes 2e | Votes 3e | Total |
(5 points) | (3 points) | (1 point) | ||
Payton Pritchard (Celtics) | 14 | 7 | 1 | 92 |
Malik Beasley (Pistons) | 6 | 8 | 5 | 59 |
De’Andre Hunter (Hawks / Cavaliers) | 4 | 2 | 10 | 36 |
Ty Jerome (Cavaliers) | 0 | 4 | 0 | 12 |
Gary Trent Jr. (Bucks) | 0 | 1 | 0 | 3 |
Isaiah Stewart (Pistons) | 0 | 0 | 3 | 3 |
Russell Westbrook ( Nuggets) | 0 | 0 | 2 | 2 |
Aaron Wiggins (Thunder) | 0 | 0 | 1 | 1 |
MVP : Qui entre Nikola Jokic et Shai Gilgeous-Alexander?
Sans surprise, la bataille pour le MVP au sein de la rédaction du Roster s’est jouée entre Nikola Jokic des Denver Nuggets et Shai Gilgeous-Alexander de l’Oklahoma City Thunder. Les votes étaient très serrés, mais il ne pouvait y avoir qu’un seul vainqueur.
Et le MVP cette saison selon nous est… SGA. Shai a réalisé l’une des meilleures saisons de guard de tous les temps et a rempli pratiquement toutes les conditions d’un MVP, et même plus. Gilgeous-Alexander était la seule superstar d’une équipe qui avait la meilleure marge de points de l’histoire et qui a dominé la Conférence Ouest avec 68 victoires.

SGA est le système pour le Thunder. Il incarne l’efficacité. Ses statistiques brutes de 33-5-6-2-1, avec 57,1 % de réussite à 2 points, 37,5 % à 3 points et 89,9 % aux lancers francs, ne sont pas à négliger. Meilleur marqueur de la ligue, joueur défensif positif et peut-être la star la plus régulière de la NBA, Gilgeous-Alexander est l’incarnation de l’impact sur la victoire.
Cela dit, Jokić aura été lui aussi très méritant. Jokić a réalisé une moyenne de triple-double tout en jouant au poste de pivot. Il a mené la ligue en PER, BPM, OWS, EPM et VORP, le tout pour la cinquième année consécutive. Les Nuggets sont une attaque imparable lorsqu’il est sur le terrain et s’effondre sans lui. Mais, si Jokić n’est pas le boulet en défense que certains imaginent, il est loin d’être dominant à ce niveau. Quand on coupe les cheveux en quatre, cela a de l’importance.
S’il finit loin derrière en 3e position, la saison de Giannis Antetokounmpo pour les Milwaukee Bucks mérite aussi d’être félicitée. 30,4 points à 60,1 %, 11,9 rebonds, 6,5 passes et 1,2 contres. D’un point de vue statistique, Giannis est comparable à SGA et Jokic. Il reste l’un des meilleurs défenseurs de la NBA et a fait un grand pas en avant dans son jeu à mi-distance. Mais c’est l’absence de domination des Bucks dans la Conférence Est, beaucoup plus faible, qui fait la différence.
Joueur (équipe) | Votes 1e | Votes 2e | Votes 3e | Votes 4e | Votes 5e | Total |
(10 points) | (7 points) | (5 points) | (3 points) | (1 point) | ||
Shai Gilgeous-Alexander (Thunder) | 13 | 10 | 1 | 0 | 0 | 205 |
Nikola Jokic (Nuggets) | 11 | 12 | 1 | 0 | 0 | 199 |
Giannis Antetokounmpo (Bucks) | 0 | 2 | 18 | 4 | 0 | 116 |
Jayson Tatum (Celtics) | 0 | 0 | 4 | 20 | 0 | 80 |
LeBron James (Lakers) | 0 | 0 | 0 | 0 | 8 | 8 |
Stephen Curry (Warriors) | 0 | 0 | 0 | 0 | 3 | 3 |
Darius Garland (Cavaliers) | 0 | 0 | 0 | 0 | 3 | 3 |
Cade Cunningham (Pistons) | 0 | 0 | 0 | 0 | 3 | 3 |
Karl-Anthony Towns (Knicks) | 0 | 0 | 0 | 0 | 3 | 3 |
Jalen Brunson (Knicks) | 0 | 0 | 0 | 0 | 2 | 2 |
Donovan Mitchell (Cavaliers) | 0 | 0 | 0 | 0 | 2 | 2 |
Les All-NBA Teams
Joueur (équipe) | Votes 1e | Votes 2e | Votes 3e | Total |
Gras = 1e, Italique = 2e, Normal = 3e | (5 points) | (3 points) | (1 point) | |
Shai Gilgeous Alexander (Thunder) | 19 | 0 | 0 | 95 |
Jayson Tatum (Celtics) | 19 | 0 | 0 | 95 |
Giannis Antetokounmpo (Bucks) | 19 | 0 | 0 | 95 |
Nikola Jokic ( Nuggets) | 19 | 0 | 0 | 95 |
LeBron James (Lakers) | 3 | 11 | 4 | 52 |
Cade Cunningham (Pistons) | 4 | 9 | 5 | 52 |
Karl-Anthony Towns (Knicks) | 0 | 16 | 3 | 51 |
Evan Mobley (Cavaliers) | 0 | 15 | 3 | 48 |
Anthony Edwards (Timberwolves) | 0 | 15 | 1 | 46 |
Donovan Mitchell (Cavaliers) | 6 | 2 | 5 | 41 |
Jalen Brunson (Knicks) | 2 | 8 | 7 | 41 |
Stephen Curry (Warriors) | 1 | 8 | 4 | 33 |
Jaren Jackson Jr (Grizzlies) | 0 | 4 | 10 | 22 |
James Harden (Clippers) | 1 | 1 | 14 | 22 |
Darius Garland (Cavaliers) | 2 | 2 | 5 | 21 |
0 | 1 | 11 | 14 | |
0 | 2 | 6 | 12 | |
0 | 0 | 5 | 5 | |
0 | 0 | 5 | 5 | |
0 | 0 | 0 | 0 | |
0 | 0 | 2 | 2 | |
0 | 0 | 1 | 1 | |
0 | 0 | 1 | 1 | |
0 | 0 | 1 | 1 |
Nous avons eu deux égalités que nous avons dû départager dans des votes séparés entre les joueurs concernés. On peut noter que comme pour les votes de MVP, il y avait un quatuor intouchable entre SGA, Jokic, Giannis et Jayson Tatum, avec les autres joueurs se battant pour la dernière place disponible.
Si Cade Cunningham échoue de justesse à accrocher une place dans la All-NBA 1st Team, le fait qu’il était dans la course est déjà un symbole du progrès majeur que lui et son équipe ont pris ensemble. S’ils continuent ainsi, il pourrait bien être nommé un jour.
Chez les Cavaliers, il est intéressant de noter qu’il est difficile de distinguer qui est son meilleur joueur. Si Evan Mobley a eu plus de points, Donovan Mitchell a obtenu le plus de votes pour la All-NBA 1st Team. Mais dans le même temps, Darius Garland a obtenu plus de votes pour être MVP.
Et voilà. Qui aurait dû remporter les trophées selon vous? N’hésitez pas à partager vos avis sur les réseaux du Roster, et on se retrouve très vite pour les playoffs alors que les équipes vont se battre pour le trophée le plus important, le titre NBA.