Qui de Nikola Jokic et de Luka Doncic est notre MVP ? Credit: Isaiah J. Downing-USA TODAY Sports
Qui de Nikola Jokic et de Luka Doncic est notre MVP ? Crédit : Isaiah J. Downing - USA TODAY Sports

Les trophées NBA de la rédaction du Roster

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Qui dit fin de saison régulière, dit play-offs et… trophées individuels. Cette saison, la rédaction du Roster a décidé de voter pour ses favoris. Voici les résultats !

COY : Mark Daigneault récompensé

La première place est largement remportée par Mark Daigneault, le coach d’OKC qui était déjà deuxième aux votes l’année dernière et qui a su déjoué les pronostics en finissant sur le podium de l’ouest.

La deuxième position est pour Chris Finch, coach des Timberwolves, qui ont eux aussi surpris beaucoup de monde cette année. Une régularité dans le haut de l’Ouest depuis le premier match de la saison et la mise en place de la meilleure défense de la ligue sont logiquement récompensés. Malgré, la blessure de Karl-Antony Towns, les Timberwolves n’ont pas baissé de régime en plaçant Naz Reid dans le 5 majeur.

Enfin c’est Jamahl Mosley, le coach d’Orlando qui termine troisième de ce vote. Le Magic a excellement bien démarré (14-5) avant de chuter (24-23) pour finalement finir la saison aux abords d’une place en playoffs. Un exemple parfait de son coaching ? L’utilisation de Goga Bitadze quand le pivot titulaire Wendell Carter Jr s’est blessé.

Détail du vote pour le trophée de coach de l’année (COY)

Il est intéressant de noter l’absence de Joe Mazzula pourtant à la tête d’une équipe avec plus de 60 victoires. Les doutes sur sa capacité à emmener ce groupe jusqu’au titre ont eu raison de lui. Autre absent de marque : Michael Malone, coach avec le plus de victoires sur ces 5 dernières années et lui aussi absent du podium, comme tous les ans.

ROY : L’évidence Wembanyama

C’est certainement le trophée avec le moins de surprise. Victor Wembanyama domine les débats depuis quelques mois et on se demande plus si Victor réalise la meilleure saison rookie de l’histoire que si Chet Holmgren va gagner le trophée de ROY. Pourtant il y a eu un duel entre les deux sur les premiers mois de la saison. Chet performe excellement bien dans une équipe qui enchaine les victoires. Il était même favori jusqu’au début de l’année 2024 avant que Victor ne monte en puissance. Au début de l’année, Jaime Jacquez Jr. partait bien pour être troisième de cette course mais il a baissé en régime tandis que Brandon Miller a élevé son niveau de jeu.

Détail du vote pour le trophée de rookie de l’année (ROY)

On a également choisi nos All-Rookie Team

Détail du vote pour la All-Rookie 1st team
Détail du vote pour la All-Rookie 2nd team

Ont également reçu des points : GG Jackson (20 points), Cam Whitmore (18 points), Scoot Henderson (8 points), Ausar Thompson, Duop Reath, Trayce Jackson-Davis (6 points), Toumani Camara et Gradey Dick (3 points)

MIP : Tyrese Maxey résiste à Coby White

Les votes pour ce trophée ont été, un peu plus serré, notamment car beaucoup de joueurs n’ont pas réussi à passer la barre des 65 matchs comme Alperen Sengun, Scottie Barnes ou Jalen Johnson. Finalement la récompense s’est jouée entre Coby White, Tyrese Maxey et Jalen Williams. 

Détail du vote pour le trophée de meilleure progression de l’année (MIP)

Tyrese Maxey a passé le cap qu’on attendait après le trade de James Harden. Il a bien augmenté ses statistiques avec 25.6 points (+5.3 points) et 6.2 passes (+2.7) et a acquis un nouveau statut de All-Star. Après la blessure de Joel Embiid, les Sixers se sont effondrés mais Tyrese a performé de manière individuelle et ses productions statistiques n’ont pas chuté.

Coby White a profité de l’absence de Zach Lavine chez les Bulls avec 19.3 points (+9.6), 5.2 passes (+2.4). Décevant sur ses deux dernières saisons, il semble enfin avoir lancé sa carrière dans un rôle de meneur titulaire, dans une équipe bien triste des Chicago Bulls.

Jalen Williams est un sophomore, ce qui historiquement, lui laisse moins de chance de gagner le trophée. Mais Jalen est déjà en train de se faire une grande place dans la ligue avec 19.5 points (+5.4), 4.6 passes (+1.3). Clutch et parfait quand il faut prendre le relais de Shai Gilgeous-Alexander, il ne fait aucun doute que le trio avec Chet Holmgren va dominer la ligue pendant quelques années.

DPOY : Le trophée de Rudy Gobert

Pas de surprise, selon la rédaction, c’est Rudy Gobert qui remporte haut la main un 4ème (!) trophée de défenseur de l’année. Pour sa deuxième saison dans le Minnesota et après un regain physique, il est le leader de la meilleure défense de la ligue avec un defensive rating de 108. Une dissuasion proche du cercle hors norme sans oublier les 13 rebonds et 2 contres qui vont avec.

Ensuite il y a eu un duel entre Anthony Davis et Victor Wembanyama. Les deux pâtissent d’une défense collective beaucoup trop faible, les Lakers étant 18ème au rating défensif, tandis que les Spurs sont 22ème. Mais l’intérieur des Lakers a joué une saison pleine, comblant les errances défensives de ses coéquipiers et sans lui, les Lakers ne seraient certainement même pas qualifié au play-in.

Mais Victor Wembanyama est déjà le meilleur contreur de la ligue avec 3.5 contres de moyenne et a une dissuasion rarement atteinte. C’est bien lui qui termine deuxième de cette course, de quelques points seulement devant Davis. C’est déjà impressionnant pour un rookie d’apparaître dans la course à un autre trophée individuel et il est certain que Wemby remportera de nombreux trophées de DPOY dans les futures saisons.

Détail du vote pour le trophée de meilleur défenseur de l’année (DPOY)

Pour compléter, on a également choisi nos deux All-Defensive Team

Détail du vote pour la 1st All-Defensive team
Détail du vote pour la 2nd All-Defensive team

ont également reçu des points Shaï Gilgeous-Alexander (27 points), Jarrett Allen (21 points), Jaden McDaniels (15 points), Kevin Durant et Chet Holmgren (9 points), Mike Conley, Kentavious Caldwell-Pope et Jaren Jackson Jr (3 points)

6MOY: Malik Monk d’une courte tête

Hormis pour le MVP, c’est le trophée avec l’écart le plus serré pour la première place, avec un duel opposant Naz Reid et Malik Monk.

Le premier a été formidable dans l’une des meilleures équipes de l’ouest pouvant jouer avec Gobert ou Towns. Non-drafté et à seulement 24 ans, Naz Reid est désormais une pièce primordiale de cette équipe des Timberwolves. Il termine la saison avec 13.5 points, 5.2 rebonds et 1.3 passes avec un excellent pourcentage à 3 points (41,2%).

Malik Monk est lui principalement connu pour être un scoreur fantastique (15.4 points) mais il a réussi à s’améliorer dans le playmaking pour les autres avec 5 passes décisives de moyenne. Son absence a coûté cher aux Kings qui ont chuté au classement sur la fin de saison pour finalement terminer dans les dernières positions du play-in.

Détail du vote de trophée de meilleur 6ème homme de l’année (6MOY)

MVP : Nikola Jokic pour le triplé

Pour l’ultime trophée, chaque rédacteur a choisi les 5 premières places. La première place donne 10 points, la deuxième 7 points, la troisième 5 points, la quatrième 3 points et la cinquième 1 point.

Giannis Antetokounmpo et Jayson Tatum sont respectivement à la 4ème et 5ème place. Giannis a encore des statistiques exceptionnelles avec 30.4 points, 11.8 rebonds, 6.5 passes 1.1 contres, 1.2 interception mais dans une équipe des Bucks trop décevante.

Jayson Tatum est lui le meilleur joueur de la meilleure équipe, mais cet argument n’est pas suffisant pour gagner le trophée. Et même si ses statistiques sont très bonnes avec 26.9 points, 8.1 rebonds, 4.9 passes, 1 interception, elles sont légèrement en deçà des 3 monstres qui arrivent.

Vous l’aurez compris, notre choix pour le MVP s’est fait entre Shai Gilgeous-Alexander, Nikola Jokic et Luka Doncic, et les résultats sont assez serré.

Shai a fait preuve d’une excellente régularité au cours de la saison en étant le leader d’une équipe surprise finissant à plus de 55 victoires. Bien que son mois de mars et d’avril sont légèrement moins bien que son début de saison, il finit avec 30.3 points, 5.6 rebonds, 6.2 passes, 2 interceptions et 0.9 contre à 57 % d’eFG.

Nikola Jokic et les Nuggets ont suivi leur chemin de croisière pour finir sur le podium de l’ouest, et le pivot serbe a encore une fois martyrisé toutes les raquettes adverses et termine la saison avec 26.5 points, 12.3 rebonds, 9 passes, 1.3 interception et 0.9 contre à 61.2% d’eFG.

Luka Doncic a lui des statistiques folles mais dans une équipe avec des résultats collectifs inférieurs. Et tout du long de la saison, Luka semblait un peu en retrait dans cette course particulièrement à cause du classement de Dallas. Mais lui et les Mavericks ont réalisé deux derniers mois de compétition de très haut niveau pour finir à la 5ème place de la conférence ouest. Individuellement, il termine avec 33.9 points, 9.2 rebonds, 9.8 passes et 1.4 interception à 57.3% d’eFG.

Détail du vote pour le trophée de MVP

C’est finalement Nikola Jokic (185 points) qui hérite du graal, devant SGA (146 points) et Luka Doncic (141 points)

Les All-NBA Team

Enfin la rédaction s’est décidée pour élire ses All-NBA Team, marquant une légère domination des joueurs de la conférence ouest.

Détail du vote pour la All-NBA 1st team
Détail du vote pour la All-NBA 2nd team
Détail du vote pour la All-NBA 3rd team

Ont également reçu des votes : Donovan Mitchell (10 points), Zion Williamson, Kyrie Irving et Stephen Curry (4 points), Paolo Banchero (3 points), Paul George et Jaylen Brown (2 points), Tyrese Maxey, Jamal Murray, Karl Antony Towns et Trae Young (1 point)

La saison régulière et ses trophées associés c’est bien, mais la suite de la saison c’est mieux, alors place aux playoffs et que la meilleure équipe gagne !

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Titouan Brechoteau @TTTitoune

23 ans - Rédaction et vidéo - Observateur NBA et fan des Lakers depuis le début de la décennie 2010, je souffre actuellement de Darvin Ham.
Admirateur de Jokic depuis son duo avec Kenneth Faried

3 Comments

  1. […] Le momentum est tout de même positif côté New Yorkais, notamment grâce à un Jalen Brunson en fusion qui tourne à 38 points et 8 passes par match sur ces fameux dix derniers matchs. Malgré son petit gabarit, il parvient à se servir de son corps à merveille pour driver et finir par-dessus son adversaire direct. Il est évidemment capable de se créer ses propres tirs, et de les rentrer bien comme il faut. Cette série de matchs lui a permis de se démarquer parmi les tout meilleurs attaquants de la ligue et même de grimper dans le top 5 de certains classements MVP. […]

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