« Alea jacta est« , le sort en est jeté, les balles de ping-pong ont rendues leur verdict. Moment fort de la saison de ceux qui ne jouaient plus rien, la loterie NBA a choisit son vainqueur. Le first pick de la Draft 2024 revient aux Atlanta Hawks. Un coup de pouce du destin qui ne pouvait pas mieux tomber, au moment où le projet des Hawks et l’avenir de Trae Young n’avaient jamais autant été remis en question.
La chance sourit aux Hawks
The results for the Top 4 picks in the 2024 #NBADraftLottery presented by State Farm:
1. Hawks
2. Wizards
3. Rockets
4. Spurs pic.twitter.com/qemnlNzzZI— NBA (@NBA) May 12, 2024
3% chance, 97% faith. Les Detroit Pistons et les Washington Wizards disposaient chacun de 14% de chance d’obtenir le précieux sésame, ce sont finalement les Hawks qui raflent la mise. Avec seulement 3% de chances d’obtenir le premier pick, ce sont bien à Atlanta que les balles ont sourit.
Avec 3% de chances, les Hawks sont désormais la cinquième équipe avec le plus faible pourcentage de chances à obtenir le first pick. Seuls les Cavaliers en 2011 (2.80%) et en 2014 (1.70%), les Bulls en 2008 (1.70%) et le Magic en 1993 (1.52%) ont fait mieux dans l’histoire.
Un first pick mais aucune évidence
Si le Front Office des Hawks est évidemment à la fête suite à la loterie et à de quoi se réjouir d’une telle nouvelle, ce cadeau venu du ciel n’offre pas exactement les mêmes certitudes que le first pick de la saison dernière par exemple.
Dans une draft ouverte et sans clair numéro 1, le first pick est un avantage qui peut se révéler être un cadeau empoisonné. Choisir en premier quand personne ne sort du lot est dangereux, la pression est bien plus grande à la fois sur le Front Office et sur le joueur qui devra assumer un statut de premier choix parfois trop grand pour ses épaules.
L’année dernière la destination de Victor Wembanyama ne faisait plus de doute dès le soir de la loterie. Pour savoir où iront Alexandre Sarr, Zaccharie Risacher ou encore Nikola Topic en revanche, il faudra attendre la Draft qui aura lieu le 26 juin prochain au Barclays Center à Brooklyn.
Alexandre Sarr, le partenaire qu’il manquait à Trae Young ?
C’est très certainement la première idée a être venu à l’esprit de nombreux observateurs et fans d’Atlanta, particulièrement français et francophones. L’idée de voir Alexandre Sarr aux cotés d’un meneur initiateur aussi talentueux que Trae Young est séduisante.
Ce qui semble être une destination rêvée pour l’intérieur français se heurte à une dure réalité. En l’état actuel, Atlanta compte déjà dans leur effectif deux pivots ayant le niveau pour être titulaire en NBA en Clint Capela et Onyeka Okongwu. Le premier compte encore un an de contrat tandis que le deuxième a signé en octobre dernier une prolongation de contrat de 62 millions sur quatre ans. Au poste d’ailier fort, la question ne se pose même pas, Jalen Johnson est l’une des révélations de la saison et l’une des rares satisfactions.
Si Atlanta souhaite mettre sur pied un duo Sarr & Young, il va falloir faire de la place au pivot français.
Quelle suite pour les Hawks ?
L’intersaison s’annonçait déjà mouvementée, elle ressemble désormais à un tournant pour Landry Fields, Kyle Korver et Quin Snyder. Entre le départ désormais presque inévitable de Dejounte Murray et un possible trade de Clint Capela, le management de Géorgie aura fort à faire.
Enfin autre possibilité pour Atlanta : trader ce pick. Qu’il soit attaché à un joueur – par exemple Dejounte Murray – où qu’il serve de monnaie d’échange contre un gros poisson, un first pick reste un first pick. Il représente une valeur intéressante sur le marché et nombreuses vont-être les équipes à passer un coup de téléphone à Fields.
Ce first pick tombe comme une bénédiction pour Landry Fields. Promu Général Manager à la place de Travis Schlenk en octobre 2022, Landry Fields vient de gagner le ticket d’or pour démarrer un tout nouveau cycle autour de Trae Young et de Jalen Johnson. L’été va être mouvementé à Atlanta, il commence dès aujourd’hui.
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