Garnett

Kevin Garnett, l’un des meilleurs joueurs all-around

Cet article a été écrit par Marcel.

Pour commencer, redéfinissons ensemble ce qu’est être un joueur all-around :
– être un two-way player, c’est-à-dire être aussi bon en attaque qu’en défense.
– avoir une variété de jeu, offensif comme défensif, c’est-à-dire être capable de défendre sur plusieurs postes comme attaquer sur plusieurs zones du terrain.

Dès lors, beaucoup de noms peuvent se rayer de la liste (désolé Niko faudra t’améliorer en défense), et souvent, ce sont les intérieurs qui en font les frais. Il est vrai que lorsqu’on pense joueur all around, certains noms reviennent plus vite que d’autres comme LeBron James notamment, sûrement le nom qui arrive tout de suite en tête. Les puristes penseront aussi aux autres Magic Johnson, Michael Jordan ou John Stockton pour ne citer qu’eux.

Mais aujourd’hui, nous allons parler d’un autre joueur, un intérieur qui a réussi une performance (quasi) unique dans la grande ligue : celle d’être le leader de toutes les statistiques majeures de son équipe. Son nom ? Kevin Maurice Garnett.

Nous sommes dans le Minnesota, saison 2002-03, Kevin Garnett n’est pas encore MVP, seulement deuxième derrière Tim Duncan en 2001-02 et la saison s’annonce encore longue du côté des Wolves. The Big Ticket à 26 ans, il est All-Star pour la sixième fois et sera même élu MVP de ce All-Star Game faisant de lui le premier, et le seul encore aujourd’hui, joueur des Wolves à glaner ce trophée. Mais là où la saison de Kevin Garnett est la plus impressionnante réside dans ses statistiques individuelles : 23 points, 13,4 rebonds, 6 passes décisives, 1,4 interceptions et 1,6 contres par match, tout ça en 82 matchs pour un bilan de 51-31, troisième à l’Ouest, 68 double-doubles et 6 triple-doubles.

Cette saison là, Kevin Garnett sera le leader statistique de toutes les stats majeures de son équipe ! Une saison all-time pour l’ailier fort, qui terminera, encore une fois, second au MVP derrière sa Némésis : Tim Duncan. Cette saison de KG chez les Wolves est à l’image de ses années passées dans le Minnesota : seul, au four et au moulin pour son équipe et pour tirer ses coéquipiers vers les sommets de l’Ouest, mais comme bien trop souvent, cela ne suffisait pas pour jouer les premiers rôles en playoffs.