Idaho

Welcome to Road 66 : Nowhere in Idaho

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Dans “Welcome to Road 66“, on va faire une petite traversée des USA. Se baladant d’états en états, on va découvrir chaque coin étatsunien par ses légendes basketballistiques. Le menu est simple : 10 noms historiques de l’État dont on parle. Pour ce nouveau volet, direction le nord pour l’Idaho.

Les origines: David MacMillan

Dans le début du 20ème siècle, la fac d’Idaho met en place son équipe de basketball. Nommé Vandals grâce Hec Edmundson, l’équipe devient une équipe solide. MacMillan prend le spot de coach en 1920 et le garde jusqu’en 1927. Nombre de grands joueurs ont été sous ses ordres, les frères Fox ou Guy Penwell notamment. Alexander est le seul All-American de l’histoire de la fac d’ailleurs. MacMillan a été un excellent coach, menant les Vandals à d’excellents résultats au sein de la PCC (Pacific Coast Conference).

David MacMillan Idaho

Dans le Coeur d’Alene: Elmer Jordan

Après une belle carrière dans le tennis en tant que joueur, Elmer a rejoint le staff de Coeur d’Alene, où il reste pendant 23 ans. Durant ces années, Elmer Jordan a mené le lycée à 2 titres d’état, en 1949 et 1963. Son bilan est plutôt excellent. En 608 matchs à la tête de l’équipe de basketball, il remporte 425 de ces matchs. Durant ces années, Elmer Jordan a représenté l’excellence du basketball HS de l’Idaho. Tout comme Babe Brown, Guy Wicks, Jerry Dellinger ou Norman Walker, le nom de Elmer Jordan a impacté énormément de vies.

Elmer Jordan

L’Idaho du Nord: Rollie Williams

Après une très belle carrière de joueur en High School puis en NCAA, Rollie Williams continue d’écrire sa légende dans l’Idaho. En 1965, il rejoint le Junior College de North Idaho. Ce poste de coach, il ne le quitte pas avant 1996, soit 31 ans après. En autant de temps, il remportera 731 matchs sur les 1045 qu’il a coaché. Il a aussi et surtout gagné deux trophées de champion en NJCAA en 1978 puis 1980. Rollie n’est pas seulement une légende de l’Idaho, mais des Junior College en général. Avec un tel palmarès, son nom est iconique mais surtout l’un des rares de l’état qui transcende les frontières de l’Idaho. Si North Idaho a déjà eu des gros noms, comme le scoreur Dean Lundblad, Rollie a fait passer la fac à un autre niveau.

Rollie Williams North Idaho

Domination: Gus Johnson

Après sa mort à 48 ans du à un cancer, les Washington Bullets vont retirer le numéro de Gus Johnson. Abe Pollin parlait de lui comme le Dr. J de son temps, de par ses qualités athlétiques et physiques. Mais avant tout ça, Gus Johnson, surnommé « Honeycomb », a fait ses armes dans l’Idaho. Entre Boise State et Idaho, Gus a pondu des statistiques monstres. Il a fait de l’équipe une bonne équipe tournée autour d’un joueur puissant, capable d’envoyer des 20-20 en NCAA. Si d’autres joueurs ont fait de bonnes choses dans l’Idaho, comme Kenny Owens, Brian Kellerman, Don Newman ou Phil Hopson, aucun joueur, hormis peut-être Gary Simmons, peut se targuer d’être un joueur majeur dans l’Idaho. Pour preuve, être un pick 11 en venant de l’Idaho, ça n’est plus arrivé depuis.

Gus Johnson

Le magicien d’Oz’: Ozzie Kanikkeberg

Oz a été coach en High School pendant 46 ans. Pendant 42 de ces 46 ans, le lycée de Genesee est une grande place du basket lycéen dans l’Idaho. Pour preuve, l’équipe a gagné en 1964, 1971 et 1983 le titre d’état. Avec 660, il s’inscrit comme un grand coach de l’histoire des petites écoles. Son style de jeu très lent, avec beaucoup de défense individuelle et du jeu placé, a permis à l’équipe de gagner. Avec son tempérament calme, il maîtrisait parfaitement son équipe et ses joueurs, comme Don Hopkins.

Ozzie Kannikkeberg

La légende vagabonde: Donald Haynes

Donald a fait une belle carrière de joueur à Coeur d’Alene. Après ça, il a fait une très belle carrière de coach. Cependant, compliqué de l’associer à une école. Il coache à Kellogg dans les années 60. Haynes enchaîne sur 5 ans à Moscow puis 10 à Meridian. Il a fini à Coeur d’Alene, où il arrive en 1988, là où il a été joueur. C’est probablement à Meridian qu’il a écrit le plus grand de son histoire. 2 des 4 titres qu’il remporte sont de Meridian. En 1983, son équipe est nommé « The Greatest High School Basketball Team Ever » en Idaho. Avec un bilan de 510-225, Don a inculqué la victoire partout où il est passé.

Donald Haynes dans le fond

Le grand bengale: Steve Hayes

Si Idaho State a eu quelques bonnes choses avant les années 70, l’année 77 est probablement la plus belle année. Avec un bilan de 83.3% de victoires et une accession aux finales régionales, arrivé une seule fois dans l’histoire au sein de la première division I. Sous Jim Killingsworth, c’est Steve Hayes qui mène cette équipe. Hayes est le meilleur joueur de l’histoire de l’université. Intérieur physique et technique, Steve est le leader des Bengals. Face au UCLA de Marques Johnson et Dave Greenwood, il envoie 27 points et 12 rebonds et permet une victoire exceptionnelle au sein du tournoi NCAA, au vu du statue de l’université californienne, qui a enchaîné 9 Final Four d’affilée, même en 76 quand John Wooden a quitté l’université.

Steve Hayes Idaho State

High School Superstar: Andrea Lloyd

Si certaines femmes ont essayé de marquer l’Idaho comme les soeurs Foss, Andrea Lloyd est probablement la première a apporté une vraie lumière sur le basket dans l’Idaho. Certains retiennent Lloyd pour son passage mythique à Texas, son parcours HS laissaient inaugurer des choses magnifiques. Elle a été triplement meilleure athlète High School de tout l’Idaho, dans tous les sports. Andrea a aussi gagné le titre de POY d’état à 2 reprises, et gagne également 2 titres d’état. Andrea Lloyd est probablement la meilleure joueuse que l’Idaho ait porté. Et ce, malgré les bons passages de Bobbi Hazeltine, Alli Nieman ou Emily Sann.

Andrea Lloyd

The star: Randy Livingston

La situation de l’Idaho ne permet pas forcément la présence d’une grosse équipe professionnelle de basketball. Cependant, la CBA, ligue mineure, a créé les Idaho Stampede. Cette équipe a même rejoint la D-League, l’antichambre de la NBA. A Boise, Randy Livingston, superstar au lycée, est resté longtemps et a fait un travail énorme. Le meneur fou a fini MVP et a aidé l’équipe a remporté le titre en 2008. Sous Bryan Gates, les Stampede ont été une excellente équipe. Le passage, ensuite, en tant que coach, ne sera pas forcément concluant. Mais dans l’ère moderne de l’Idaho, peu voire personne n’a autant marqué que Randy Livingston.

Randy Livingston, en coach des Idaho Stampede

Sapphire Monteil

19 ans - Charlotte Hornets - rédactrice -
Je parle des frelons de Caroline du Nord à mon grand désarroi. Tu seras jamais la première dans mon coeur si tu ne t'appelles pas Kemba Walker ou Cody Zeller. Pratique l'hormonothérapie en club depuis 2007.

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