Jalen Brunson
Jalen Brunson continue de marquer l'histoire des Knicks. Crédit : VOI

Jalen Brunson réalise des playoffs de MVP

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Depuis sa signature il y a deux ans, Jalen Brunson suscite un engouement énorme auprès des fans New Yorkais. L’ancien joueur de Dallas est la star du Madison Square Garden et répond présent pendant les playoffs. Sixers et Pacers peuvent témoigner du niveau stratosphérique du numéro 11. Est-il le MVP des playoffs ?

Des performances qui resteront en mémoire

Jalen Brunson n’en finit plus de marquer l’histoire des Knicks. Ses coéquipiers et lui sont presque parvenus à faire oublier 25 années de déceptions en playoffs. Le meneur a récemment dépassé Carmelo Anthony au nombre de points inscrits en playoffs avec le maillot de New York. (679 pour Brunson, 589 pour Melo) Ses 47 points lors du Game 4 face aux Sixers sont un nouveau record de franchise.

Mémorable face aux Sixers, Jalen Brunson a continué sur sa lancée lors des deux premiers matchs contre les Pacers. Le meneur des Knicks a compilé lors du game 1, 43 points, 6 rebonds et 6 passes décisives dans la victoire. Il enchaînait ainsi un 4e match à 40 points et plus dans ces playoffs, une performance rare. Il n’est que le 4e à réaliser une telle série en playoffs. Les trois autres sont Jerry West (six matches de suite en 1965), Bernard King (quatre en 1984) et Michael Jordan (quatre en 1993).

A noter également, un Game 1 exceptionnel où il termine avec un 14 sur 14 aux lancers-francs, dont 8 sur 8 dans le dernier quart temps. C’est également lui qui trouve Donte DiVincenzo pour inscrire le panier qui fait passer les Knicks devant à 40 secondes de la fin. Comme face aux Sixers, Brunson trouve le bon geste au bon moment.

Tout ce qui l’intéresse, c’est de gagner, et il se soucie de ses coéquipiers. Résultat : en fin de match, il se demande ce dont nous avons besoin ? Avons-nous besoin d’un panier important ? Peu importe ce dont nous avons besoin, il le fera.

Tom Thibodeau, coach des Knicks

La pierre angulaire des New York Knicks

Jalen Brunson sait prendre ses responsabilités quand New York a besoin de lui. Lors du Game 2 où il était diminué suite à une douleur au pied, le numéro 11 des Knicks a porté son équipe vers la victoire. Le meneur All-Star a inscrit 24 de ses 29 points au retour des vestiaires après avoir manqué l’intégralité du deuxième quart-temps. Une nouvelle performance XXL qui a permis aux Knicks de mener 2-0 face aux Pacers, eux qui affichaient un retard de 10 points au retour des vestiaires. Mais avec son meneur de retour, New York a de suite retourné la situation en abattant un gros troisième quart-temps (36-18).

Jalen Brunson pourrait mener son équipe jusqu’en finale de conférence. Pourtant certains semblent étonné de le voir aussi performant. C’est le cas de son ancien coach à Villanova, Jay Wright lors d’un podcast de CBS Sports, qui imaginait le meneur devenir un leader, mais pas forcément un « franchise player » comme il l’est à New York.

Je ne pensais pas qu’il deviendrait aussi fort. Je pensais qu’il deviendrait le meneur de jeu d’un champion NBA, parce qu’il est un tel gagnant.  Mais il a choisi d’aller aux Knicks, de ne pas se contenter d’être un joueur de complément. Il avait une bonne situation à Dallas, il adorait Dallas et il adorait Luka. Mais il voulait être le patron. C’est ce qui le rend unique. Ce n’est pas de l’égoïsme. Il veut être le leader, il veut porter l’équipe. Il veut cette responsabilité et c’est le signe d’un individu unique.

Jay Wright

Jalen Brunson, véritable « guerrier » pour ses coéquipiers

Le meneur sait affronter la douleur et offrir la victoire à son équipe. Toujours diminué lors du Game 5 face à Indiana, le natif du New Jersey a planté 28 de ses 44 points en première mi-temps. Les Knicks se sont largement imposés sur le score de 121 à 91. Jalen Brunson et les Knicks ne sont qu’à un match de défier les Celtics en Finales de Conférence.

C’est un guerrier, je n’avais aucun doute sur le fait qu’il allait revenir. Il a montré tout au long de la saison qu’il savait rebondir après une blessure ou quoi que ce soit. Il connaissait l’enjeu de la rencontre. Tout le monde savait qu’il allait revenir.

Donte DiVincenzo au sujet de Jalen Brunson

C’était le cinquième match à 40 points ou plus pour Jalen Brunson depuis le début des playoffs. Avec 33,9 points par match à 45% aux tirs, il est le meilleur marqueur de la postseason. C’est d’autant plus impressionnant qu’il ne tire qu’à 30% à 3 points contre 40% en saison régulière. Sa contribution offensive passe aussi par le playmaking avec plus de 7 passes décisives de moyenne.

New York est décimé par les blessures. Julius Randle, Bojan Bogdanovic, Mitchell Robinson et O.G. Anunoby manquaient à l’appel lors du game 5 face à Indiana. Jalen Brunson et Josh Hart, tiennent la baraque et assurent sur le terrain. Le meneur New Yorkais semble inarrêtable dans ces playoffs et il pourrait offrir à l’équipe de Manhattan les premières Finales de Conférence depuis 24 ans. Il faut d’abord finir le travail face aux Pacers avant de penser au duel face aux Celtics et à d’éventuelles Finales NBA. Rendez-vous à 1h du matin.

Jalen Brunson est en train de s’imposer comme une icône dans la Grosse Pomme. Une campagne de playoffs exceptionnelle dont il est le meilleur marqueur avec 5 performances au delà des 40 points. Saura t-il mener son équipe jusqu’aux Finales ? Avec un tel coeur, de tels coéquipiers et un tel public, New York a toutes les raisons d’y croire.

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1 Comment

  1. […] Il n’échappera à personne que New-York s’est grandement renforcé en s’offrant les services de Bridges. Ce dernier va apporter beaucoup de densité sur les ailes, où sa polyvalence pourrait lui permettre de dépanner par certaines séquences sur le backcourt ou en tant qu’ailier fort fuyant. Il s’inscrit parfaitement dans la philosophie développée par Tom Thiboddeau en étant un redoutable défenseur et un connecteur offensif. Ce dernier aspect est très important puisque les Knicks ont été ultra-dépendants de la création de Jalen Brunson durant les playoffs (38,9% d’usage rate ; 100e centile) en raison des nombreuses absences. […]

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