Arrivé lors de cet été, DeMar DeRozan a la lourde tâche de remplacer un joueur souvent critiqué, mais essentiel : Harrison Barnes. Bien que le vétéran arrive muni de son expérience et d’une très belle forme physique, de nombreux sceptiques émettent des doutes sur le choix des Kings.
Remplacer Harrison Barnes, une tâche pas si simple.
Bien que la majorité des fans des Kings demandaient le départ du Black Flacon, il ne faut pas oublier l’apport de ce dernier dans cette équipe, mais surtout, son influence en tant que vétéran. Poste trois titulaire qui n’a raté aucun matchs lors des deux dernières saisons, son apport fut souvent sous-estimé et peu reconnu de la part des amateurs. Bien que le mariage fut largement consumé et que le divorce s’est présenté comme la seule solution, les rumeurs n’annonçaient pas DeMar DeRozan comme le principal joueur ciblé par les Kings, ce qui a rendu la surprise encore plus belle.
DeMar DeRozan aura la lourde tâche de remplacer Harrison Barnes. Crédit: Dennis Wierzbicki-USA TODAY Sports
À l’aube de sa seizième saison dans la grande ligue, la ligne de statistiques du vétéran reste bien plus qu’honnête. Bien que ces statistiques dans cette équipe des Bulls n’ont que peu d’importances, elles montrent que le vétéran n’est pas revenu dans sa Californie natale pour faire de la figuration et à des réelles ambitions pour cette équipe. Son apport va enfin apporter une troisième option solide en attendant la réelle éclosion de Keegan Murray.
L’objectif du front office de prendre un vétéran fut également comblé avec cette arrivée. En perdant l’un de ses anciens, les Kings n’avaient plus réellement de joueur d’expérience dans leur roster. De plus, la réaction des cadres suite à cette annonce montre bien que l’intégration de DeRozan ne sera en aucun cas un problème. Que ce soit via des déclarations venant de l’entièreté de l’organisation, dont les joueurs composant le roster, ou encore des vidéos de ce dernier lors de l’annonce, l’avenir semble s’éclairer du côté de la capitale californienne.
À part si Mike Brown, le coach des Kings, décide de faire une folie, la titularisation de DeMar DeRozan ne fait aucun doute. L’ailier est arrivé en tant que titulaire indiscutable et il compte bien faire parler son expérience au service du collectif. Déjà considéré faible dans cet effectif, ce poste d’ailier est une denrée rare chez la Beam Team. Avec le départ des deux habituels au poste, Harrison Barnes et Chris Duarte, seul Deebo est considéré comme accoutumé du poste, bien que les rumeurs Jae Crowder sont de plus en plus insistantes.
Sur le parquet, c’est son association avec Domantas Sabonis qui est source d’espoirs aux yeux de la communauté Kings. En effet, au vu des nombreuses vidéos d’entrainements des deux hommes lors de l’été, le pick and roll peut s’avérer être un véritable atout pour la saison à venir. Ce P&R, bien que souvent utilisé par le Lituanien avec Malik Monk de préférence, sera l’une des principales armes des Kings d’un point de vue offensif. Cette diversité en attaque sera l’un des détails les plus enclins à la réussite des Kings.
« Cela va rendre la tâche beaucoup plus difficile pour les équipes de nous défendre. » Domantas Sabonis sur l’attaque des Kings avec DeMar DeRozan via @MattGeorgeSAC
Le futur big 3 des Kings, sans oublier Malik Monk, a de quoi être indéfendable. Crédit: Adrian Wojnarowski via Twitter
La principale arme collective des Kings depuis l’arrivée de Mike Brown consistait en un écran de la part de Domantas Sabonis pour laisser ouvert un shooter. Cet écran, tous les snipers de cette équipe ont pu en profiter. Bien que DeMar DeRozan soit un shooter honnête avec 33% de loin pour 225 tentatives, la différence avec Harrison Barnes, 38% pour 385 tentatives, reste importante. Cet écran devra ouvrir un espace pour aller chercher le tir mid-range ou, comme Deebo en est capable, trouver une passe pour l’un de ses coéquipiers.
Qu’attendre de DeMar DeRozan pour de la saison 2024-25 ?
Lors de l’exercice précédent, dans une équipe sans aucun objectif, DeMar DeRozan tournait à 24 points, 4,3 rebonds et 5,3 assists. Selon le site spécialisé, Basketball Reference, les statistiques prévues de la part de Deebo seront de : 23,2 points, 4,3 rebonds et 4,9 assists. Il est évident que le vétéran n’ira pas forcer les shoots et aura comme objectif d’accompagner le renard en tant que lieutenant de luxe. DeRozan est respecté dans la grande ligue en tant que leader, il devra également l’être avec le rôle de lieutenant.
C’est donc un DeMar DeRozan plus ball-handler qu’à l’accoutumée que les Kings attendent. Pour l’instant, le doute plane sur qui l’accompagnera à ses côtés au poste d’arrière. Effectivement, Mike Brown n’a toujours pas annoncé qui débutera entre Keon Ellis et Malik Monk, un choix cornélien pour le coach de cette équipe. L’ancien des Bulls sera donc par ailleurs le seul réel aillier de cette équipe tout en étant l’un des ball-handler principaux. La réussite de cette équipe devra se reposer principalement sur les rotations du coach, car l’effectif parait encore limite pour aller glaner des résultats à la hauteur des attentes.
Cette année encore, Mike Brown aura de grandes responsabilités. Crédit: Getty Images
L’objectif des Kings et de DeRozan est clair et connu de tous. En effet, l’ailier qui n’a plus connu les playoffs depuis la saison 2021/2022 va devoir aider la Beam team à y retourner. Pour la première fois dans la conférence ouest depuis son départ de San Antonio, Deebo va retrouver une conférence plus compétitive que jamais où chaque win vaut son pesant d’or.
Après une année sans enjeu, DeMar DeRozan s’en va de Windy City pour se trouver un plus noble théâtre dans la capitale californienne. Bien que surprenant, le choix de l’ailier n’est pas dépourvu de sens. Le vétéran qui a encore soif de victoire va devoir aider à ramener la Beam Team en playoffs en étant l’un des principaux lieutenants.
Jeune rédacteur de 17 ans et fan des Kings un peu là par hasard grâce à Neemias Queta. Je n'ai pas connu les moments de lose mais je suis là pour connaître les moments de gloire - @Adrianodiasoli3 sur Twitter.
