Taylor Hendricks, le pick 9 qui n’était même pas top 50 au lycée

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La nuit dernière a eu lieu la tant attendue Draft 2023. Le Jazz a eu le droit au pick 9, 16 et 28. Alors penchons nous sur ce premier choix avec l’homme en rose : Taylor Hendricks. On peut déjà dire qu’il ne manque pas de confiance en lui, au vu de la pose prise devant les caméras lors de la montée des marches et nous avons donc pu voir son sourire qui est très apprécié dans son entourage.

Profil 3&D

Âgé de 19 ans, 20 au mois de novembre, celui-ci s’est imposé à l’UCF (University of central Florida). Ce jeune homme n’a jamais lâché sa Floride natale, son premier challenge sera donc de s’acclimater aux froide températures de l’Utah. Mais pas de quoi refroidir ce Freshman qui pourra au contraire réchauffer l’air chez les Mormons avec ses shoots à trois points. Une moyenne de 39.4 % du parking fait de lui une belle menace en pick and pop, d’autant plus qu’il peut déjà un minimum porter la balle à lui seul, ce qui lui permet de rentrer dans la raquette et de lâcher des gros tomars.

Mesurant 2m06 et pesant 95 kg, il a déjà un physique prêt pour la NBA même s’il va encore pouvoir prendre en masse musculaire. Joueur n’ayant pas peur d’aller au charbon il pourra être un excellent complément pour le Jazz défensivement parlant.

On devrait pouvoir s’attendre à ce qu’il intègre assez rapidement le 5 majeur de l’équipe. Il devra se montrer rapidement en défense pour pouvoir exister dans l’équipe et apprendre à dialoguer de ce côté du terrain car c’est l’un des problèmes que l’on peut retrouver chez lui. Avec son manque de communication en défense et malgré ses qualités physiques, il faudra qu’il comprenne qu’il n’est plus la star de l’équipe comme à l’université et qu’il peut s’appuyer sur ses coéquipiers.

Lors de son année universitaire, il a pu montrer son panel offensif en étant à 15.1 points de moyenne et en dépassant la barre des 20 points six fois dans l’année avec un record de 25 points à deux reprises. Trois points, layups, dunks, travail dos au panier. Bref vous l’aurez compris, individuellement il peut déjà faire beaucoup de choses. Il devra quand même améliorer son jeu de passe pour pouvoir avoir une flèche de plus à son arc.

Un autre point positif se trouve au niveau des rebonds, il a terminé la saison dernière en tant que meilleur rebondeur de son équipe avec une moyenne de 7 rebonds par match. Il a dépassé la barre des 10 rebonds lors de 6 matchs avec un maximum de 12 rebonds atteint 2 fois. Il finit l’année avec une jolie moyenne à l’éval de 18,1.

Que peut-on espérer ?

Au niveau de l’éthique de travail, il est réputé pour ne pas avoir peur des efforts et n’hésite pas à s’accorder l’aide de grands joueurs, comme il a pu le faire en avril avec John Wall. De quoi promettre de belles choses. Dans une vidéo postée sur le compte Instagram du Jazz, il se dit heureux d’être drafté par Utah et son visage rayonnait réellement. Un bel avenir peut sourire à ce jeune homme, qui, avant son entrée à l’université n’était même pas mis dans le top 50 des joueurs à suivre.

« Je veux dire, c’est fou. Il y a un an, je ne pensais même pas aller en NBA. Je me concentrais juste sur la saison universitaire et j’essayais de m’améliorer, essayant de gagner ma place dans l’équipe. Venir ici dans un an, c’est une bénédiction. »

Le Jazz va donc se retrouver avec un joli trio défensif avec Markannen, Kessler et maintenant Hendricks. De quoi en saliver d’avance. S’il arrive à s’imposer rapidement dans l’équipe nous pourrions voir nos cher vétérans, Olynyk et Rudy Gay être petit à petit laissé au repos sur le banc. Attendons de voir également la saison des trades et voir ce que Dany Ainge peut sortir de son chapeau. Alors pourquoi pas espérer une première saison à se frotter aux meilleurs rookies ? Cela n’est peut être pas impossible. Attention donc au Jazz qui pourrait peut être encore créer la surprise l’année prochaine et être une épine dans le pied de beaucoup d’équipes.

Alors priez pour que nos chers Mormons ne fassent pas trop de dégât chez vous.

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