Le bilan des Français en NBA à la mi-saison : qui s’en sort ?

Avant le début de saison, nous avions évoqué les objectifs des différents joueurs français en NBA, et donc les attentes que l’on pouvait avoir autour d’eux. Nous sommes arrivés à la moitié de la saison régulière, et il est temps de faire un bilan de mi-parcours pour savoir comment les basketteurs tricolores se déroulent dans la Grande Ligue.

Nicolas Batum

Clippers forward Nicolas Batum (33) and Denver Nuggets guard Jamal Murray (27) in the first half of an NBA basketball game Wednesday, Jan. 8, 2025, in Denver. (AP Photo/David Zalubowski)
Nicolas Batum approche petit à petit de la retraite. Crédit: David Zalubowski – AP Photo

Objectif annoncé : prouver sa valeur chez un prétendant au titre

Bilan : l’âge se fait ressentir

Lors de notre prévision de début de saison, nous avions évoqué le fait que si Batum voulait gagner un titre avant la fin de sa carrière, ça ne serait probablement pas avec les Clippers. Mais, s’il parvenait à faire des prestations suffisamment bonnes, il pourrait se retrouver être échangé dans une équipe jouant le titre. Cela ne semble pas être une possibilité à l’heure actuelle

En effet, il semble perdre ses capacités dans la 17e année de sa carrière NBA. Cependant, malgré ses 3,4 points et 2,7 rebonds pour un pourcentage de réussite de 39,3, le français joue un rôle important dans le vestiaire en tant qu’homme d’expérience doté d’un QI basket élevé. Alors que celui-ci a annoncé qu’il prendra sa retraite en 2026, il ne semble pas très probable qu’il soit échangé d’ici-là, du moins à l’heure actuelle.

Sidy Cissoko

Sidy Cissoko savoure son expérience au NBA Paris Game et encense Victor Wembanyama
Difficile pour Cissoko de s’imposer chez les Spurs. Crédit: Sébastien Grasset

Objectif annoncé : trouver des minutes de qualité dans la rotation des Spurs

Bilan : temps de jeu réduit

Après une saison rookie passée à jouer en G-League et avec un temps de jeu marginal à San Antonio, il était capital pour Sidy Cissoko de progresser et obtenir un temps de jeu régulier dans le Texas. Hélas, cela ne se passe pas comme prévu pour l’ailier.

Dans une équipe qui aspire désormais aux playoffs/play-in, le temps de jeu du français est passé de 11 minutes à 3 minutes cette saison en NBA. Il a réalisé de belles performances à Austin, mais il ne semble toujours pas prêt pour un rôle conséquent à San Antonio. Actuellement, l’avenir en Amérique n’est pas très prometteur pour le natif de Saint-Maurice. Malgré tout, Gregg Popovich maintient confiance en Sidy. Il a toujours le potentiel pour réussir en NBA. La question est est-ce qu’il va réussir à l’exploiter, et si oui, est-ce que ça sera avec les Spurs?

Bilal Coulibaly

Bilal Coulibaly joue en NBA et à Washington depuis deux saisons. (B. Streicher/Presse Sports)
Début de saison satisfaisant pour Coulibaly. Crédit: Bill Streicher – Presse Sports

Objectif annoncé : devenir un titulaire régulier

Bilan : continuer comme ça

Après une saison rookie prometteuse mais avec beaucoup à redire, le but pour Bilal Coulibaly était de devenir régulier en attaque et passer un autre cap en défense, tout en verrouillant cette place d’ailier titulaire dans la capitale américaine. Pour l’instant, c’est un succès pour le français.

39 matchs, 39 titularisations pour Bilal, dont la production s’est améliorée par rapport à la saison précédente. Certes, il y a encore des points à améliorer, notamment à 3 points. Son fit avec Kyle Kuzma est également questionnable, ce qui pourrait amener ce dernier à être transférer afin de faciliter le développement d’un projet majeur à D.C. . Mais on peut voir le potentiel du français pour devenir un futur joueur two-way, capable de produire pour lui et ses partenaires et de défendre sur la star adverse. En tout cas, l’intéressé est relativement satisfait de son début de saison.

« Il y a eu des hauts, il y a eu des bas, mais je pense que c’est un début de saison, on va dire un peu irrégulier. C’est la chose sur laquelle je peux m’améliorer, mais globalement, c’est un début de saison correct.” Coulibaly s’est exprimé, dans des propos rapportés par l’AFP.

Pacôme Dadiet

Nov 18, 2024; New York, New York, USA; New York Knicks guard Pacome Dadiet (4) during the third quarter against the Washington Wizards at Madison Square Garden. Mandatory Credit: Brad Penner-Imagn Images
Petit à petit, Dadiet va trouver sa place en NBA. Crédit: Brad Penner – Imagn Images

Objectif annoncé : prouver sa valeur en G-League

Bilan : faire preuve de patience

Choisi en 25e position de la draft 2024, il nous semblait clair que Pacôme Dadiet, arrivant dans une équipe des Knicks qui vise une place en Finales, allait passer le plus clair de son temps en G-League afin de développer son jeu. La réalité est à nuancer.

En effet, si Dadiet a joué 14 matchs avec l’équipe de Westchester, il a aussi passé beaucoup de temps avec l’équipe NBA. Certes, il ne joue pas beaucoup comme il est un rookie dans une équipe de Tom Thibodeau, mais les Knicks sont clairement patients avec lui. L’approche prudente des Knicks pour intégrer le français dans la rotation reflète une décision stratégique pour cultiver son talent progressivement, s’assurant qu’il soit pleinement préparé à contribuer efficacement dans un avenir proche. Actuellement sa production en G-League n’est pas la plus époustouflante, mais le potentiel d’un joueur 3&D s’est affiché.

Moussa Diabaté

Charlotte Hornets, Moussa Diabate
Le potentiel de Moussa Diabaté est tangible. Crédit: David Jensen – Getty Images

Objectif annoncé : impressionner en G-League pour sécuriser une place à Charlotte

Bilan : il impressionne tout court

C’est la meilleure surprise parmi les français en NBA cette saison. En effet, les attentes autour du pivot étaient minces avant le début de saison. Le scénario optimiste était qu’il joue bien en G-League pour éventuellement se forger une place dans la rotation de Charlotte.

Profitant de l’absence des joueurs clés Nick Richards et Mark Williams, Moussa Diabaté a démontré de belles capacités au rebond et en défense en particulier, ce qui lui permet de réaliser de loin sa meilleure saison en carrière actuellement. Avec son activité et sa polyvalence en défense, il semble avoir enfin trouvé sa place en NBA. Cela dit, son utilisation depuis le retour des cadres à l’intérieur, son temps de jeu a été irrégulier. Charles Lee devrait peut-être commencer à chercher des moyens d’impliquer Diabaté dans l’attaque. Il a montré qu’il avait le potentiel pour être un excellent passeur et poseur d’écran, ce qui pourrait faire de lui et de LaMelo Ball une combinaison puissante.

Ousmane Dieng

Nov 1, 2024; Portland, Oregon, USA; Oklahoma City Thunder forward Ousmane Dieng (13) walks back into position after a break in play during the second quarter at Moda Center. Mandatory Credit: Brian Murphy-Imagn Images
Est-ce que Dieng a encore une place dans l’Oklahoma? Crédit: Brian Murphy – Imagn Images

Objectif annoncé : faire le bond de la G-League à la NBA

Bilan : de bons flashs, mais ne s’inscrit pas dans la durée

Il est difficile pour le MVP des Finales de la G-League de s’imposer dans la rotation de la meilleure équipe de l’Ouest. Alors qu’il est dans sa 3e année maintenant en NBA, cette saison représente un moment clé de sa carrière. Peut-il enfin obtenir un rôle régulier avec le Thunder?

Le français joue bien en G-League, sa production est en hausse par rapport à l’an dernier. Cela dit, il joue moins souvent en ligue de développement cette saison car il est également plus souvent présent avec le Thunder. Il est actuellement en piste pour jouer son plus grand nombre de matchs en carrière, Mark Daigneault l’aime bien, mais il n’apporte pas les garanties que l’on attend d’un intérieur. Dans un effectif décimé dans la raquette, il n’arrive pourtant pas à se faire une place. A-t’il encore un avenir dans l’Oklahoma? Il est clair que l’ancien choix de loterie a un potentiel dans cette ligue, mais il n’est pas dans un environnement qui lui permet de se développer.

Rudy Gobert

Oct 16, 2024; Chicago, Illinois, USA; Minnesota Timberwolves center Rudy Gobert (27) shoots a free throw against the Chicago Bulls during the first half at United Center. Mandatory Credit: Kamil Krzaczynski-Imagn Images
Saison difficile pour Gobert et les Wolves. Crédit: Kamil Krzaczynski – Imagn Images

Objectif annoncé : Être une pièce majeure des champions NBA

Bilan : le deuxième tour, ça serait déjà bien hein

Il convient de rappeler que l’article original a été publié en septembre 2024. A ce moment-là, le noyau qui avait composé la meilleure équipe du Minnesota depuis 20 ans était encore intact. L’espoir était donc que Anthony Edwards, Karl-Anthony Towns et Gobert réussissent à passer un cap ensemble. Et puis KAT est envoyé à New York contre Julius Randle et Donte DiVincenzo en octobre.

Il y a plusieurs raisons qui peuvent expliquer comment ça se fait que les Wolves sont passés de finalistes de conférence à potentiellement une équipe de play-in, et malheureusement, une partie du blâme revient à Rudy Gobert. Le défenseur de l’année en titre n’a plus le même impact des deux côtés du terrain, notamment en défense où réside la majeure partie de son intérêt en NBA. Sa baisse de production est un problème auquel le français et les Wolves devront trouver une solution avant les playoffs afin d’éviter une élimination embarrassante.

Killian Hayes

Killian Hayes marque 20 points dans la défaite pour son premier match de saison régulière de G-League
Hayes essaye de se relancer en G-League. Crédit: G-L

Objectif annoncé : prouver qu’il mérite une nouvelle chance en NBA

Bilan : la NBA paraît si loin

Lorsque Killian Hayes a signé avec les Brooklyn Nets, l’espoir était que le meneur français pourrait se relancer et montrer qu’il avait le niveau nécessaire pour faire une longue carrière dans la Grande Ligue. Hélas, il s’est blessé durant le camp d’entraînement, et a été coupé avant le début de saison.

Depuis, il joue avec l’équipe de G-League des Nets, où il a un rôle majeur et a eu de belles performances, mais pour l’instant c’est insuffisant pour effectuer un retour en NBA. On est obligé de questionner son avenir en Amérique, malgré sa bonne relation avec le GM et le front office de Brooklyn.

Zaccharie Risacher

Zaccharie Risacher (à gauche) face à Kevon Looney, lors du match de NBA entre les Atlanta Hawks et les Golden State Warriors, le 20 novembre 2024, à San Francisco.  KYLE TERADA / USA TODAY SPORTS VIA REUTERS CON
Des hauts et des bas pour Risacher cette saison. Crédit: Kyle Terada – USA TODAY

Objectif annoncé : le Rookie of the Year

Bilan : une sélection à une All-Rookie Team serait bien

Le premier choix de la Draft 2024, Zaccharie Risacher était attendu au tournant cette saison. Au-delà de l’idée de jouer pour le Rookie de l’année, le but pour le français était de montrer qu’il avait un bon avenir en NBA. Est-ce que l’ailier a réussi ?

L’ancien joueur de Bourg-en-Bresse a logiquement encore un peu de mal à s’imposer et à trouver la mire. Pour sa première saison aux États-Unis, l’ailier a du temps de jeu, et réussit malgré tout à être productif avec pourtant un shoot extérieur qui pourtant laisse grandement à désirer, et ce pour une équipe d’Atlanta qui est en route pour le play-in voire peut-être les playoffs. A l’heure actuelle, une place dans une équipe All-Rookie ne semble pas être hors de portée, et Zacc aura encore quelques années devant lui pour raffiner son jeu.

Rayan Rupert

Avant la NBA, Rayan Rupert a commencé en Sarthe, entre les JS Coulaines et Le Mans SCM.
Rayan Rupert a encore un long chemin à parcourir. Crédit: Cameron Browne – AFP

Objectif annoncé : avoir une place régulière dans la rotation

Bilan : encore trop brut

L’an dernier, Rayan Rupert a pu démontrer son potentiel en NBA lors de la fin de saison avec les Blazers. Mais cela restait du potentiel. Il devait encore beaucoup travailler sur ses points faibles pour continuer sur sa bonne trajectoire. Bien que le jeu du jeune Français ne soit pas raffiné, ses compétences et ses qualités athlétiques permettent d’envisager un plafond élevé. Avec une taille de 1,98m et son envergure de 2,18m, Rupert possède un potentiel défensif, de maniement du ballon, de facilitateur et de scoreur polyvalent qui, bien qu’alléchant, n’est encore que théorique.

Malheureusement, les théories ne permettent pas de gagner des matchs de basket. Ce sont les résultats qui comptent. Rupert n’a donné que des flashs, séparés par un jeu inefficace et inconstant (comme son temps de jeu sous Chauncey Billups), typique de ceux qui n’ont que 20 ans ou moins. Dans un monde parfait, la comparaison idéale pour Rupert serait l’ancien Blazer Batum. Un ailier qui fait un peu de tout, au service d’un joueur de rôle d’élite qui pourrait en faire un peu plus lorsqu’on le sollicite. Mais pour l’instant, il est loin d’être à ce niveau, et son temps de jeu non régulier ne l’aide pas dans son développement.

Tidjane Salaün

Le pire pourcentage aux tirs de NBA est pour… Tidjane Salaün
Début de carrière compliqué pour Tidjane. Crédit: Charlotte Hornets

Objectif annoncé : devenir une pièce majeure de la reconstruction des Hornets

Bilan : ne paniquons pas

Avant le début de saison, le rôle que Tidjane Salaün allait avoir n’était pas très net. L’espoir pour certains était qu’à travers des matchs en G-League et en NBA, le français affiche un potentiel intéressant, même si sa production n’était pas vraiment impressionnante.

Salaun n’a pas l’air d’être un joueur qui peut produire régulièrement à un haut niveau, mais il a toujours été un projet. Il n’y a pas lieu de réagir de manière excessive aux deux premiers mois d’un projet. Par moments, Salaun a montré les caractéristiques que les Hornets ont appréciées. Il peut tirer de loin et a le corps nécessaire pour rivaliser avec les intérieurs de la NBA. A d’autres moments, il semble perdu. Une série de blessures l’a forcé à jouer des minutes significatives, alors qu’il aurait dû se développer lentement en G-League. C’est un début de carrière assez intense pour lui. Pour l’instant, ce n’est pas idéal, mais il faut accorder à Tidjane le temps de s’acclimater.

Alex Sarr

 

Dec 19, 2024; Washington, District of Columbia, USA; Washington Wizards forward Alexandre Sarr (20) drives to the basket against the Charlotte Hornets in the fourth quarter at Capital One Arena. Mandatory Credit: Geoff Burke-Imagn Images
Alex Sarr a surpris beaucoup de monde cette saison. Crédit: Geoff Burke – Imagn Images

Objectif annoncé : travailler les fondamentaux

Bilan : possiblement Rookie of the Year ?

Après une Summer League catastrophique, les objectifs ont été revu à la baisse pour Alex Sarr. Son potentiel restait exceptionnel, mais il était clair que le choix numéro 2 de la draft avait beaucoup de chemins à parcourir. Ainsi, l’objectif fixé était pour lui de travailler sur ses lacunes et progresser entre octobre et avril.

Actuellement, le français est le favori dans certains cercles pour être le rookie de l’année. Il n’est pas parfait, loin de là, son efficacité au tir notamment laisse beaucoup à désirer, mais Sarr est également le meilleur protecteur de cercle parmi les rookies et récupère efficacement les rebonds. Un début de carrière très satisfaisant pour Alex Sarr qui a permis de rappeler à tout le monde pourquoi il était le choix quasi unanime de numéro 1 de la draft avant qu’il refuse de rejoindre les Hawks.

Armel Traoré

Oct 10, 2024; Milwaukee, Wisconsin, USA; Milwaukee Bucks guard Andre Jackson Jr. (44) drives to the basket against Los Angeles Lakers forward Armel Traore (94) in the second half at Fiserv Forum. Mandatory Credit: Michael McLoone-Imagn Images
Armel Traoré a eu de bons flashs cette saison. Crédit: Michael McLoone – Imagn Images

Objectif annoncé : faire ses preuves en G-League et avec les Lakers

Bilan : a montré de bonnes choses au coach

Après avoir été non-drafté en 2024, Traoré a signé un contrat à double sens avec les Lakers grâce à une belle Summer League. Le but pour lui était de passer le plus clair de son temps en G-League pour gratter par la suite des minutes en NBA.

Mais à cause de blessures fin novembre-début décembre, les Lakers ont dû demander au français de participer avec un temps de jeu en NBA. Ce dernier a affiché de belles choses, mais n’a plus été vu sur les parquets de la Grande Ligue depuis mi-décembre. Cela dit, en considérant ses bonnes performances en ligue de développement et le fait que le coach J.J. Redick aime beaucoup l’effort qu’il propose, il se pourrait que l’équipe actuellement 5e de l’Ouest puisse compter en Traoré durant la fin de la saison régulière.

Victor Wembanyama

Victor Wembanyama avec les maillot des Spurs à Philadelphie, le 23 décembre 2024.
Crédit : Emilee Chinn / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
Une saison exceptionnelle pour Wembanyama. Crédit: Emilee Chinn – Getty Images

Objectif annoncé : être All-NBA

Bilan : top 5 au MVP

De hautes attentes étaient placées en Victor Wembanyama, alors que les Spurs devaient passer un nouveau cap. Rookie de l’année et 2e au titre de défenseur de l’année, est-ce que Victor pourrait élever son niveau pour permettre à San Antonio d’à nouveau être dans la course aux playoffs? Oui.

Victor Wembanyama sera All-NBA cette saison, cela ne fait aucun doute. Il sera défenseur de l’année, cela ne fait aucun doute. Peut-il également être le premier sophomore depuis Tim Duncan en 1999 à finir dans le top 5 pour le trophée de MVP? Il semble bien parti. Victor est un phénomène des deux côtés du terrain. Si polyvalent, si adroit, il est déjà un des meilleurs joueurs de la ligue. Certes il a encore du progrès à faire, le français n’a que 21 ans après tout, mais ce qu’il fait est déjà historique.

Guerschon Yabusele

CHARLOTTE, NORTH CAROLINA - DECEMBER 03: Guerschon Yabusele #28 of the Philadelphia 76ers plays against the Charlotte Hornets in the game during the Emirates NBA Cup at Spectrum Center on December 03, 2024 in Charlotte, North Carolina. NOTE TO USER: User expressly acknowledges and agrees that, by downloading and or using this photograph, User is consenting to the terms and conditions of the Getty Images License Agreement. (Photo by Jacob Kupferman/Getty Images)Getty Images
Retour en NBA réussi pour Yabusele. Crédit: Jacob Kupferman – Getty Images

Objectif annoncé : faire sa place dans la rotation intérieure des 76ers

Bilan : mission accomplie

Ressortant d’une belle carrière en Europe et de Jeux Olympiques qui resteront dans les mémoires, Guerschon Yabusele a fait son retour en NBA en signant un contrat minimum d’un an avec Philadelphie. Un pari à faible risque pour les 76ers qui cherchaient à entourer le trio de Joel Embiid, Tyrese Maxey et Paul George. Si tout ne s’est pas passé comme prévu en Pennsylvanie, le français reste un rare motif de satisfaction.

Alors que Embiid s’est blessé plusieurs fois, que d’autres blessures sont survenues et que les défaites se sont accumulées, Yabu est une lueur d’espoir, non seulement par son jeu mais aussi par sa personnalité. Un intérieur fiable qui peut marquer dans la raquette, prendre des rebonds, mais aussi tirer à 3 points, Yabusele est aussi un vrai professionnel, qui fait de son mieux pour remonter le moral de l’équipe en même temps que le sien. Peut-être le verra-t-on sur le marché des transferts, lui qui risque bien de quitter Philadelphie cet été, et lui qui possède un profil qu’un prétendant au titre aimerait avoir.

Alors que les playoffs arrivent petit à petit, nous espérons que les français continuent à briller en NBA, et que ceux en difficulté aient la possibilité de se rattraper durant les derniers mois de la saison. On se reverra après les Finales afin de dresser un bilan final des joueurs.

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