Maryland

Welcome to Road 66 : Maryland, my Maryland

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Dans “Welcome to Road 66“, on va faire une petite traversée des USA. Se baladant d’État en État, on va découvrir chaque coin étatsunien par ses légendes basketballistiques. Le menu est simple : 10 noms historiques de l’État dont on parle. Pour ce nouveau volet, direction le voisin de la capitale, le Maryland.

Professional Basketball Origins : Buddy Jeannette

Harry Edwards Jeannette, dit « Buddy », a fait sa formation en Pennsylvanie. Il fait ensuite sa formation dans les différentes ligues mineures des années 40 comme les White Horses de Cleveland, les Detroit Eagles, les Sheboygan Red Skins ou encore les Fort Wayne Pistons. Il arrive à Baltimore en 1946, juste après le titre des Original Bullets en ABL. Pendant 5 ans, il fera tout. Joueur star, coach et executive, Buddy fait tout dans la franchise et le fait bien. En effet, les Bullets gagnent le titre de BAA en 1948, face aux Warriors du scoreur Joe Fulks.

Maryland un jour, Maryland toujours : Gene Shue

Gene Shue est un Maryland forever. Fan de Buddy Jeannette dans son enfance, Gene Shue monte les échelons et devient un bon lycéen ainsi qu’un très bon joueur à la fac de Maryland. En 1954, il est élu dans la First Team de la ACC, la conférence des Terrapins. Il est un prospect très prisé et fait une très belle carrière de 10 ans en NBA, avec un passage incroyable chez les Pistons. En 1967, il prend la suite de Buddy Jeannette, qui était revenu chez les nouveaux Bullets. Gene coach jusqu’en 1973, année de départ des Bullets dans la capitale. Dans son ère, avec Earl Monroe puis Wes Unseld, il mène les siens en finale en 1971.

Moutaineers’ basketball : Jim Phelan

Issu de la Pennsylvanie, Jim Phelan fait une petite carrière de joueur, rien de fou cependant. La légende de Phelan s’écrit à partir de 1954, quand il prend le poste de head coach à Mount St Mary’s. En 50 ans, il va transformer le programme. Dès le début, en division II, Jim Phelan mène en 1962 son équipe  vers le titre. Au total, Phelan va participer à 5 Final Four, 16 tournois NCAA en division II et va s’installer parmi les tous meilleurs coachs du pays. Dans la fin des années 80, il permet à Mount St Mary’s de monter en première division. Si les résultats sont moins bons, logiquement, mais son impact reste historique et mènera les siens par 2 fois en première division. Parmi les joueurs les plus connus, on retrouve Fred « Mad Dog » Carter. Aujourd’hui, le parquet de Mount St Mary’s est à son nom et un trophée de COY est à son nom.

L’élite du basketball lycéen : Morgan Wootten

46 ans, c’est la longueur de la carrière de Morgan Wootten. Arrivé en 1956, Morgan arrive au lycée de DeMatha comme professeur d’histoire. Il écrit sa légende dès les années 60 quand, mené par John Austin, son équipe mettra fin à la winning streak de KAJ de 71 victoires. Au total, Morgan a gagné 5 titres nationaux et se placent petit à petit parmi les meilleurs coachs HS du pays. Nombreux sont les joueurs passés sous les ordres du tacticien. Parmi les plus connus, on retrouve Adrian Dantley, Danny Ferry ou Kenny Carr.

MVP : Wes Unseld

Si on a déjà parlé du Wide U dans l’épisode sur le District de Columbia, Wes fait une sacrée première partie de carrière dans le Maryland. En effet, si ces titres et sa reconnaissance se font à Washington, les premières années à Baltimore sont très solides. En sortie de Louisville, Wes est un énorme joueur directement. En arrivant, son impact est générationnel. Avec son arrivée, les Bullets passent à 21 wins supplémentaires et ils deviennent la deuxième meilleure défense de la ligue. Le rookie est élu MVP, avec 14 points et 18 rebonds. Dominant, il mène les siens en finale dès 1971, avant de perdre face à Jabbar et Robertson. Déjà élite en défense, gros rebondeur, bon pivot passeur, Wes était déjà un joueur incroyable dans le Maryland.

Génèse, victoires et drame : Lefty Driesell

Arrivé en 1969 chez les Maryland Terrapins, Lefty Driesell va révolutionner l’équipe de basketball de la fac à jamais. En effet, Maryland était une petite fac, un petit programme qui n’attirait que les stars locales. Dès 1972, il mène l’équipe vers la victoire au NIT, avant d’être à un match d’envoyer son équipe au Final Four l’année suivante, puis en 1975. Dans les années 80, Maryland est constamment présent dans le tournoi NCAA, et pour y être extrêmement sérieux. Du futur sénateur Tom McMillen à la légende Len Bias en passant par Len Elmore, John Lucas ou Albert King, les grands noms passés sous les ordres de Driesell sont légions. Cependant, l’affaire de la mort de Bias le mettront au placard et il sera viré peu de temps après le décès.

The Human Eraser : Marvin Webster

Marvin Webster est probablement un des plus grand joueur de l’histoire de la seconde division universitaire. A Morgan State, l’intérieur est un joueur dominant à tous les niveaux. Au niveau du rebonds, il est l’un des meilleurs avec une moyenne de 20 rebonds en 114 matchs. Son surnom, « The Human Eraser », vient aussi de sa capacité à contrer tous les titres. En effet, Marvin est au-delà de 6 contres par match en carrière. Collectivement, en 1974, il mène Morgan State au titre national et le triple POY de la conférence continuera d’écrire sa carrière en NBA, après son départ en 1975.

Le jeune amiral : David Robinson

L’académie navale d’Annapolis, plus connu sous le nom de Navy, est situé dans le Maryland. D’ordinaire, les joueurs qui font des carrières sportives incroyables ne sont pas nécessaire légions, en tout cas dans le basket. Sauf qu’en 1983, un géant arrive à la Navy. Après une année d’arrivée en douceur, un certain David Robinson va se mettre à dominer. Dès lors, pendant 3 ans, la Navy devient une équipe plus que solide autour de l’un des, si ce n’est le, meilleur joueur de pays, dans une NCAA qui perd un à un Ralph Sampson, Hakeem Olajuwon puis Patrick Ewing. Le pivot est plus athlétique, physique et technique que tout le monde et, malgré son faible supporting cast, est le meilleur joueur de la saison 1986-1987, ce qui lui vaudra le 1st Pick la même année.

Le retour des terrapins : Gary Williams

Gary Williams était meneur à Maryland, mais rien d’un grand joueur. Directement après sa carrière universitaire, il coache par ci par là. C’est en 1989, quelques années après le scandale Bias, que Gary Williams prend le spot de Head Coach. Et il va encore plus transformer les Terrapins. Tellement transformer que énormément de prospects HS côtés décident de rejoindre le programme, comme Joe Smith, Steve Francis et tant d’autres. C’est en 2002 cependant, que Gary Williams réalisera l’exploit: Remporter le titre NCAA. Autour d’un Juan Dixon exceptionnel lors de la March Madness, les Terrapins seront champions. Gary reste en poste jusqu’en 2011.

Maryland

Madame Terrapin : Brenda Freese

Chez les femmes, les années 2000 signent aussi un âge d’or du basketball universitaire du Maryland. En 2002, Chris Weller laisse sa place en tant que Head Coach de l’équipe féminine des Terrapins, c’est donc Brenda Freese qui prend sa place. 4 ans plus tard, en 2006, Brenda mène ses joueuses au titre, autour de Crystal Langhorne, Shay Doron ou Kristi Toliver. Une performance qui n’a pas été réitéré depuis mais Maryland reste dans l’élite de la NCAA. Après 2006, Maryland est quasi tout le temps en March Madness et a fait un doublé de présence au Final Four dans les années 2010. En ce moment, Maryland est déjà éliminée de la March Madness 2024, mais Brenda saura peut-être réinventer, encore.

Sapphire Monteil

19 ans - Charlotte Hornets - rédactrice -
Je parle des frelons de Caroline du Nord à mon grand désarroi. Tu seras jamais la première dans mon coeur si tu ne t'appelles pas Kemba Walker ou Cody Zeller. Pratique l'hormonothérapie en club depuis 2007.

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