Team USA

Team USA 2023, un retour dans les hauteurs ou encore la déception

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Les États-Unis d’Amérique, pays dans lequel le basketball puise ses origines et sa riche histoire depuis sa création dans la fin du 19ème siècle, participent évidemment à la Coupe du Monde 2023. Comme à son habitude, Team USA fait partie des prétendants les plus sérieux au titre.

Histoire de Team USA

Comment résumer l’histoire du basketball étatsunien en quelques lignes ? 16 médailles d’or aux Jeux Olympiques sur 19 participations, 5 médailles d’or à la Coupe du Monde et 7 médailles d’or à l’AmeriCup sur 10 participations. Une domination sans précédente sur ce sport depuis sa création. Ils ont eu un seul réel ennemi sur le long terme : l’URSS (ainsi que la Yougoslavie dans une moindre mesure).

Cependant, l’histoire de cette équipe en Coupe du Monde ne transpire pas la superpuissance que l’on a pu connaître. Si aux Jeux Olympiques les meilleurs joueurs font l’effort de venir, donnant lieu à des équipes légendaires comme en 1956, 1960, 1992 ou encore 2008, et que le niveau des équipes de l’AmeriCup est trop faible pour faire paniquer les USA, la Coupe du Monde est un réel soucis historique de la fédération. Oui, seulement 5 médailles d’or sur 18 participations, ce qui les met au même niveau que la Yougoslavie, un pays qui a beaucoup moins de participations vu qu’il n’existe plus depuis plusieurs décennies.

Historiquement, Team USA c’est le American Dream. Ce sont les superstars qui font rêver les jeunes spectateurs. C’est voir les meilleurs athlètes de ce sport ensemble en train de jouer une parfaite partition. Malheureusement, le manque de cohésion collective dû à un vivier intense, des changements d’effectifs réguliers ainsi que le manque d’appréciation pour la Coupe du Monde donnent des équipes moins forte à Team USA. Le pays préfère envoyer des Rising Stars et des vétérans solides de NBA plutôt que les Kevin Durant, LeBron James ou autre superstar.

L’effectif et les stars

L’effectif de Team USA est très solide sur le papier, avec plusieurs stars NBA, des joueurs apportant tout type de qualité et à tous les postes.

Parmi les différentes stars, on peut mentionner Anthony Edwards, l’arrière des Minnesota Timberwolves. Scoreur tonique et athlétique, Ant fera d’office partie des énormes bêtes physique de la compétition et pas sûr que beaucoup de joueurs puissent tenir son combo physique-technique en 1v1 parmi les adversaires de Team USA. D’autant plus, Coach Kerr ne va surement pas hésiter pour profiter du gros spacing offert par ses coéquipiers et le régaler en pénétration.

Au poste de meneur, le duo Tyrese Haliburton et Jalen Brunson est bien solide. Le premier est un gestionnaire incroyable, parmi les joueurs les plus intelligents sur un parquet, qui fait d’excellents choix et fait preuve d’une propreté incroyable. Haliburton est sûrement le joueur qui peut parfaire l’un des gros défauts historique de Team USA : l’adaptation au jeu FIBA et aux règles différentes de la Grande Ligue. Brunson est un meneur plus stimulant, qui va mettre du punch au scoring quand Ant bloquera un peu. On ne sait pas encore qui sera le titulaire du poste 1 mais dans les deux cas, l’option est solide.

Dans l’aile, monsieur Brandon Ingram est un candidat tenace au titre de meilleur joueur de l’équipe. Ingram est un excellent scoreur, un shooter très solide et très smooth, un bon défenseur et un playmaker sous-estimé. Son côté polyvalent et technique fera de lui un indiscutable titulaire mais aussi, et surtout, l’un des joueurs les plus talentueux offensivement de la compétition. À ses côtés, on retrouve Mikal Bridges, l’ailier arrivé à Brooklyn en cours de saison dernière. Plus spécialisé dans la défense et peut être moins talentueux offensivement, Mikal a prouvé qu’il pouvait step-up tout en restant solide dans sa moitié de terrain. Un two-way player expérimenté et intelligent qui risque d’être redoutable dans cette compétition.

Dans la raquette, le DPOY en titre, Jaren Jackson Jr. est présent. Il est un excellent complément de toute cette équipe, apportant à la fois son côté défensif en protection de cercle qui va terrifier tous les adversaires comme peuvent le faire Rudy Gobert ou Hamed Haddadi depuis des années. Par ailleurs, son tir de loin va permettre d’écarter le terrain pour les coéquipiers et faire de lui un calvaire à défendre.

Évidemment, on ne peut pas détailler tout le monde sans y passer des heures mais nulle doute que la défense de Josh Hart, l’activité incessante de Bobby Portis, la défense de Kessler, le shooting de Cam Johnson et Austin Reaves ainsi que le playmaking de Paolo Banchero sont être des atouts décisifs dans une potentielle victoire de la sélection.

Prédiction

Compliqué de dire autre chose que « Team USA vise la médaille d’or ». L’équipe vise assurément la première place mais entre la CDM 2019 où elle avait terminé septième (leur pire résultat en CDM) et les Jeux Olympiques 2021 dans lesquels elle a gagné de peu en finale, il est légitime de se demander la réelle probabilité d’une médaille.

Dans la première poule, le groupe avec la Jordanie, la Grèce avec des absences et la Nouvelle-Zélande toujours sans Steven Adams devrait être une formalité pour Team USA. Ensuite, le croisement avec le Groupe D (Lituanie/Égypte/Monténégro/Mexique)devrait passer aussi sans trop de soucis.

Pour aller au bout, Team USA devra se retrousser les manches car nous ne sommes plus en 1994 et la victoire ne sera pas aisé face à des nations qui ont faim de médailles comme la France, l’Espagne, le Canada et tant d’autres.

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Damian Lillard indique l'heure

19 ans - Charlotte Hornets - rédactrice -
Je parle des frelons de Caroline du Nord à mon grand désarroi. Tu seras jamais la première dans mon coeur si tu ne t'appelles pas Kemba Walker ou Cody Zeller. Pratique l'hormonothérapie en club depuis 2007.

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