Nous y sommes, les Finales NBA approchent. Seize équipes sont entrées en playoffs et il n’en reste plus que deux : les Pacers et le Thunder. Les dernières franchises debout s’affrontent pour la première fois en playoffs et à la clé, le premier titre de leur histoire (Sauf si vous comptez le Thunder et les Sonics comme une seule franchise).

Etats des lieux

Nous avons vu une vague de jeunes équipes talentueuses faire sensation lors des playoffs, mais aucune n’a eu autant d’impact que les deux qui se sont qualifiées pour les finales cette année. Les deux équipes ont été constituées autour d’un noyau de jeunes joueurs grâce à des transferts judicieux et à la draft. Elles possèdent toutes deux l’une des attaques les plus rapides de la NBA. Elles s’articulent toutes deux autour de leurs meneurs All-Star. Et elles ont toutes deux recours à des rotations profondes, utilisant jusqu’à 11 joueurs pour épuiser leurs adversaires et garder leurs titulaires en forme.

“Je pense que c’est un nouveau modèle pour la ligue”, a déclaré Myles Turner après la victoire d’Indiana contre les Knicks lors du sixième match des finales de conférence. “Je pense que les années des super-équipes et des effectifs pléthoriques ne sont plus aussi efficaces qu’avant. Depuis que je suis dans la ligue, cette NBA est très tendance. Elle évolue sans cesse. Mais la nouvelle tendance, c’est un peu ce que nous faisons. OKC fait la même chose. Les jeunes, sortez et courez, défendez et utilisez le pouvoir de l’amitié.”

Il y a un an, le Thunder était l’étoile montante de la ligue. Première de la conférence avec 57 victoires, l’équipe s’est pourtant faite éliminée au deuxième tour par les futurs finalistes, les Dallas Mavericks. Le potentiel était là pour une équipe jeune, mais pour passer à l’étape suivante, il fallait faire des choix forts.

Shai Gilgeous-Alexander of the Oklahoma City Thunder is awarded the Earvin "Magic" Johnson Trophy for the NBA Western Conference Finals Most Valuable Player.
Shai Gilgeous-Alexander avec le trophée de MVP des Finales de la Conférence Ouest. Crédit : Getty Images

Les arrivées d’Isaiah Hartenstein et Alex Caruso ainsi que le développement du noyau déjà présent a permis à OKC de grimper jusqu’à 68 victoires. Mené par le MVP Shai Gilgeous-Alexander, le Thunder a ensuite sweepé Memphis au premier tour, a été poussé jusqu’au match 7 par les Nuggets du dauphin au titre de MVP Nikola Jokić, et ont vaincu les Wolves en 5 matchs, avec SGA nommé meilleur joueur des Finales de Conférence.

Le Thunder atteint ses premières Finales depuis 2012, comme la plupart des observateurs avaient prédit avant le début des playoffs. On ne peut pas en dire autant de leurs adversaires cependant. Après un parcours inespéré jusqu’en Finales de Conférences en 2024, les Pacers ont légèrement progressé cette saison. De 47 victoires à 50, cela n’était pas suffisant pour que les observateurs les considèrent comme une équipe qui se ferait sortir au deuxième tour. Avec Tyrese Haliburton comme leader, nommé dans la All-NBA 3rd Team mais aussi comme le joueur le plus surestimé de la ligue selon ses pairs, les attentes autour de l’Indiana étaient modestes.

Les Pacers sortent les Bucks au premier tour en 5 matchs, avec notamment une remontée spectaculaire lors de la dernière rencontre pour éliminer Milwaukee comme l’an dernier. Puis vient alors le choc. Les Pacers éliminent les Cavaliers, auteur de 64 victoires, en 5 matchs, avec notamment un autre renversement incroyable au match 2 qui fait complètement basculer la série.

En Finales de Conférence, les Pacers retrouvent un autre invité surprise, les Knicks. Un nouveau chapitre d’une rivalité historique qui voit comme en 2000 Indiana vaincre son ennemi, avec encore un retour improbable, cette fois-ci au match 1 pour éteindre le Garden.

May 31, 2025; Indianapolis, Indiana, USA; Indiana Pacers forward Pascal Siakam (43) is interviewed by Ernie Johnson after receiving the Larry Bird MVP Trophy game six of the eastern conference finals against the New York Knicks for the 2025 NBA Playoffs at Gainbridge Fieldhouse. Mandatory Credit: Trevor Ruszkowski-Imagn Images
Pascal Siakam fut nommé le MVP des Finales de la Conférence Ouest. Crédit : Trevor Ruszkowski – Imagn Images

Pour la deuxième fois de son histoire, les Pacers vont en Finales NBA. Le MVP des Finales de Conférence n’était pas le leader attendu, mais Pascal Siakam, l’homme qui a permis à l’équipe de franchir un cap la saison dernière. Également pour la deuxième fois de son histoire, les Pacers ne seront pas les favoris en Finales.

Confrontations en saison régulière

Les Pacers et le Thunder se sont affrontés deux fois en saison régulière, et les deux matchs furent remportés par Oklahoma City. Il est important de noter que ces matchs ont eu des absents majeurs, dont Chet Holmgren qui n’a été présent à aucun des deux matchs. Si ces rencontres ne donnent pas l’aperçu le plus complet sur ce qu’on peut s’attendre durant ces Finales, elles soulignent l’écart de niveau que l’on a vu entre ces deux équipes.

Shai Gilgeous-Alexander a égalé son record personnel avec 45 points, réussissant 15 de ses 22 tirs et tous ses 11 lancers francs, pour mener l’Oklahoma City Thunder à une victoire 120-114 contre les Indiana Pacers le 26 décembre. Jalen Williams a ajouté 20 points, et Isaiah Hartenstein a récolté 11 points et 13 rebonds. Andrew Nembhard a mené Indiana avec 23 points, tandis que Pascal Siakam a marqué 22 points et capté 10 rebonds. Tyrese Haliburton a été limité à seulement quatre points.

Les Pacers menaient de 15 points en début de match et 84-83 après trois quarts-temps, mais Oklahoma City a pris l’avantage en fin de match grâce à une série de 8-0 et un tir à trois points de Gilgeous-Alexander, portant le score à 114-109 à 59 secondes de la fin. Indiana a commis 11 pertes de balle, soit huit de plus que le Thunder.

Shai Gilgeous-Alexander a marqué 33 points pour mener l’Oklahoma City Thunder à une victoire 132-111 contre les Indiana Pacers le 29 mars. Il a réussi 10 tirs sur 23 et 10 lancers francs sur 12. Lu Dort a ajouté 22 points, réussissant 6 tirs sur 7 à trois points, et Jalen Williams a marqué 18 points.

Tyrese Haliburton a mené Indiana avec 18 points, et Andrew Nembhard en a marqué 16. Malgré le rythme rapide d’Indiana et son récent match à 162 points face aux Wizards, ils n’ont pas pu imiter cette performance face à la meilleure défense de la ligue. Oklahoma City a réussi 51,1 % de ses tirs et n’a commis que neuf pertes de balle. Isaiah Hartenstein a quitté le match en raison d’une douleur à la hanche et pourtant le Thunder a remporté la rencontre, menant 71-62 en deuxième mi-temps.

Atouts principaux des Pacers et du Thunder

Mar 12, 2024; Oklahoma City, Oklahoma, USA; Oklahoma City Thunder guard Shai Gilgeous-Alexander (2) drives to the basket beside Indiana Pacers guard Tyrese Haliburton (0) during the first quarter at Paycom Center. Mandatory Credit: Alonzo Adams-Imagn Images
Tyrese Haliburton et Shai Gilgeous-Alexander, les deux têtes d’affiches de ces Finales. Crédit : Alonzo Adams – Imagn Images

Tout ce que les Indiana Pacers peuvent faire, les Oklahoma City Thunder peuvent le faire mieux. Les Pacers ont un effectif solide, jeune et talentueux ? Les Thunder ont un effectif encore plus solide, plus jeune et plus talentueux. Les Pacers sont tenaces en défense et enfilent des points comme des perles? Les Thunder étouffent les schémas offensifs des autres équipes et ont affiché le deuxième meilleur net rating de l’histoire de la ligue. Les Pacers sont menés par deux joueurs de calibre All-Stars, Tyrese Haliburton et Pascal Siakam ? Les Thunder ont le MVP Shai Gilgeous-Alexander et l’ailier All-NBA Jalen Williams.

Les deux équipes ont des entraîneurs très respectés et des noyaux très soudés. Mais l’une a remporté 68 matchs, l’autre 50. L’une a terminé avec un bilan de 29 victoires pour 1 défaite contre l’autre conférence, l’autre non. Elles étaient à des niveaux différents au début de la saison et le resteront jusqu’à la fin.

L’Indiana a connu un parcours magique jusqu’aux finales, mais n’a pas encore affronté une défense comme celle d’OKC. Les Thunder ont dominé la NBA en matière d’efficacité défensive (106,6) et de taux de perte de balle adverse (16,9 %) tout au long de la saison, et se sont montrés encore plus intraitables en playoffs (respectivement 104,7 et 17,7 %).

Plus vous examinez ce match, plus vous constaterez qu’il existe plusieurs similitudes entre les deux équipes. Au cours de la saison régulière, les Pacers ont marqué en moyenne 17,5 points en contre-attaque par match, contre 16,1 pour le Thunder. (Les deux équipes se ressemblent également en termes de points marqués dans la raquette.)

En playoffs, Indiana et Oklahoma City se sont démarqués du lot en partie grâce à leur capacité à limiter les points marqués par leurs adversaires en transition. Selon les données de NBA.com, jeudi, les Pacers n’avaient concédé que 8,9 points par match en transition, ce qui les place en tête des équipes en playoffs. Les Thunder sont deuxièmes avec 9,1 points.

Surveillez la capacité d’Haliburton à mener l’attaque contre la défense d’élite du Thunder. Anthony Edwards a décrit la défense du Thunder comme “15 marionnettes attachées à une même ficelle” après s’être heurté au mur défensif d’Oklahoma City pendant cinq matchs lors des finales de la Conférence Ouest. Edwards a rarement réussi à trouver des espaces, tout en étant contraint de jouer contre l’une des défenses les plus physiques de la ligue.

Six big questions about the 2025 NBA Finals: Tyrese Haliburton and the Pacers enter the Thunderdome
Tyrese Haliburton aura du pain sur la planche face à la défense du Thunder. Crédit : Getty Images

La capacité d’OKC à envoyer des vagues de défenseurs, de Lu Dort à Jalen Williams, sélectionnés dans les équipes All-Defensive, en passant par Alex Caruso et Cason Wallace, pour perturber Tyrese Haliburton et l’attaque rapide de l’Indiana sera déterminante. Et pour couronner le tout, il y a l’obstacle Chet Holmgren pour renforcer une défense déjà d’élite.

Hartenstein n’est pas non plus un joueur à sous-estimer de ce côté du terrain. Lorsque ces deux équipes se sont affrontées pendant la saison régulière, Oklahoma City a mélangé différentes couvertures tout en faisant passer le défenseur du poseur d’écran, souvent Hartenstein, sur Haliburton. Sa capacité à réagir aux choix défensifs adverses sera cruciale.

Ces deux équipes sont de fervents adeptes du jeu de possession. Elles prennent soin du ballon et exploitent à merveille les pertes de balle qu’elles provoquent. Cette saison, Oklahoma City a terminé première en termes de taux de pertes de balle, tandis qu’Indiana a terminé troisième.

Au classement des playoffs, Gilgeous-Alexander, Holmgren et J-Dub figurent tous dans le top 20 en termes de pourcentage de pertes de balle. Les Pacers, quant à eux, occupent la première place en termes de ratio passes décisives/pertes de balle. Siakam ne perd presque jamais le ballon, et Haliburton est peut-être le meneur le plus fiable de la ligue.

OKC a dominé la ligue en termes de points marqués sur des pertes de balle et de points concédés sur des pertes de balle. Elle a également commis au moins une perte de balle de moins que son adversaire dans 75 matchs cette saison, un record dans la ligue.

En défense, le Thunder est obsédé par l’idée de mettre fin aux actions de leurs adversaires par une contre-attaque rapide. Ils ont 30 interceptions de plus que toute autre équipe en playoffs. C’est une approche corrosive, corruptrice et démoralisante.

Normalement, les Pacers sprintent sur le terrain, identifient un déséquilibre, forcent une rotation, puis commencent à faire circuler le ballon jusqu’à ce que quelqu’un obtienne un tir ouvert. C’est un basket implacable et altruiste, déployé avec une rafale de drives, de coupes, d’écrans et de passes après dribble.

Peuvent-ils maintenir ce niveau de manipulation qui les a menés jusqu’ici contre l’une des défenses les plus étouffantes, polyvalentes et agressives que la ligue ait jamais connues ? Indy fait beaucoup circuler le ballon, mais avec retenue, tirant parti de la confusion causée par tous ses écrans et ses mouvements de joueurs grâce à des passes à faible risque qui semblent rarement préméditées.

Peuvent-ils déployer le style qui les a menés jusqu’ici sans se faire voler le ballon une demi-douzaine de fois inutilement ? Ou peuvent-ils confier encore plus de responsabilités à Haliburton, mettre la pression et générer les mêmes occasions de qualité ? Si la réponse à ces deux questions est non, il est presque impossible d’imaginer Indiana rester compétitif dans ces finales, et encore moins créer la surprise et remporter le titre.

De son côté, OKC compte dans ses rangs le MVP et meilleur marqueur Shai Gilgeous-Alexander. Il a inscrit en moyenne 39 points avec 55,6 % de réussite au tir, 63,3 % à 3 points et 91,3 % aux lancers francs contre Indiana cette saison, et mène une attaque (117,1 points par match) qui a été à la hauteur de celle d’Indiana (117,4 points par match) tout au long des playoffs.

Il n’y a pas de Jaden McDaniels dans cette équipe de l’Indiana, mais nous venons de voir Aaron Nesmith courir après Jalen Brunson et il a fait un travail tout à fait satisfaisant, même s’il va certainement devoir réduire sa moyenne de quatre fautes tout au long des playoffs lorsqu’il tentera de défendre Gilgeous-Alexander.

Mar 31, 2023; Indianapolis, Indiana, USA;  Oklahoma City Thunder guard Shai Gilgeous-Alexander (2) dribbles the ball while Indiana Pacers guard Andrew Nembhard (2) defends in the first quarter at Gainbridge Fieldhouse. Mandatory Credit: Trevor Ruszkowski-USA TODAY Sports
Shai Gilgeous-Alexander et Andrew Nembhard se connaissent depuis leurs enfances. Crédit : Trevor Ruszkowski – USA TODAY Sports

Heureusement, si Nesmith se retrouve en difficulté à cause des fautes, Andrew Nembhard peut prendre le relais. En fait, Nembhard pourrait être le premier à affronter SGA en tant que défenseur principal avant que des ajustements ne soient effectués. Les Pacers auront fort à faire pour ralentir SGA. Il a causé des maux de tête au Minnesota, utilisant sa taille et son QI élevé pour pénétrer dans la raquette et réaliser des finitions difficiles ou obtenir des lancers francs. Si aucun des AN n’arrive à ralentir le MVP, qui peut?

Il y a 21 joueurs dans les playoffs qui ont tenté au moins 20 tirs à mi-distance ; quatre des cinq plus précis jouent pour les Pacers : T.J. McConnell est à 75 %, Haliburton à 53,3 %, Turner à 52,0 % et Nembhard à 49,0 %. Cela pourrait servir face à une équipe dont le principe fondamental est d’aider régulièrement sur le périmètre et de se regrouper dans la raquette. Ils se ruent, font des blitz, doublent la marque, montrent leurs corps, puis sprintent pour contester les tirs avec des défenseurs longs, rapides et intelligents.

De plus, les Pacers ont été inconscients depuis le coin tout au long de ces playoffs, réussissant 46,9 % de leurs tirs tout en les générant à un rythme décent. Les Pacers ont marqué 53,8 % depuis les coins contre OKC pendant la saison régulière, face à une équipe qui a concédé plus de tirs à 3 points depuis le coin que n’importe quelle autre défense pendant la saison régulière. Il y a peut-être une faille à exploiter dans ce domaine.

Les deux équipes jouent vite, mais le Thunder pourrait être encore plus efficace que les Pacers pour épuiser leurs adversaires. Ils affichent la meilleure moyenne des playoffs avec 142 points par 100 transitions et sont suffisamment jeunes, athlétiques et disposent d’un effectif suffisamment étoffé pour maintenir ce rythme jusqu’à ce que l’autre équipe s’effondre.

Les Pacers quant à eux ont enregistré la moyenne la plus faible en termes de secondes et de dribbles par touche pendant la saison régulière. Même en demi-terrain, les actions d’Indy sont presque trop rapides pour l’œil nu. La capacité d’adaptation en temps réel d’OKC explique en partie pourquoi elle est si bonne en transition. À l’autre bout du terrain, Indy préfère revenir en défense plutôt que d’aller chercher le rebond offensif.

NBA Finals Preview: Coaching matchup between Rick Carlisle and Mark  Daigneault could determine Finals | NBA.com
Deux des coachs les plus respectés de la ligue s’affrontent dans ces Finales. Crédit : nba.com

Il y a tellement de répercussions lorsque deux équipes sont capables et disposées à se donner à fond. Quelle sera la profondeur de chaque banc ? Rick Carlisle et Mark Daigneault vont-ils jouer avec des rotations à 10 joueurs lors des finales NBA ? Et si la série est longue, à quel point les nombreux joueurs importants des deux équipes seront-ils épuisés à l’approche de la fin de la plus longue saison qu’ils aient jamais disputée ? Verrons-nous un match de légende d’Isaiah Joe ou de Bennedict Mathurin, ou y aura-t-il une autre blessure malheureuse causée par toute cette précipitation qui fera basculer le résultat ?

Siakam et Haliburton s’occupent de la production globale dont chaque équipe a besoin de la part de ses stars, mais Nesmith et Nembhard ont souvent été le cœur et l’âme des efforts des Pacers, notamment grâce à leur avantage physique en défense et leur capacité à faire la différence en attaque. Leurs efforts seront à nouveau essentiels lors des finales NBA.

Il sera important d’éviter les fautes, car Nembhard et Nesmith ont tous deux joué un rôle essentiel dans la production offensive des Pacers tout au long de ces playoffs. La beauté de l’attaque des Pacers réside dans le fait que, tandis que Haliburton la dirige à la perfection et que Siakam est d’une régularité à toute épreuve, le reste de l’effectif a démontré sa capacité à tirer parti des ouvertures offertes par les défenses adverses, même face à des talents défensifs d’élite. Si les Pacers veulent avoir une chance de battre le Thunder, ils auront besoin que ces deux joueurs en particulier apportent une contribution massive des deux côtés du terrain.

Gardez un œil sur le duo Jalen Williams/Isaiah Hartenstein face à Myles Turner et la couverture en drop. Williams a été nommé cette saison dans les équipes All-NBA et All-Defensive, et son émergence en tant que deuxième marqueur et créateur fiable en attaque et en défense a été l’une des principales raisons du succès d’Oklahoma City. Hartenstein est un passeur sous-estimé, doté d’un gabarit imposant et particulièrement doué pour forcer les changements de défenseurs.

Étant donné la manière dont Indiana utilisera Turner pour défendre les situations de pick-and-roll via la couverture en retrait, Williams devrait avoir la liberté de choisir s’il souhaite ou non exploiter un mismatch ou forcer Turner à choisir entre monter pour contester un éventuel tir en suspension ou rester plus près du panier. Son indécision pourrait coûter cher aux Pacers lors de possessions clés.

Prédictions

Le Thunder en 5. Alors attention, ce ne seront pas 5 matchs faciles. Les Pacers ont les armes et le style pour déranger le Thunder pendant la plupart des rencontres. Mais Oklahoma City a sa défense historique, sa profondeur et son MVP. Indiana, quant à eux, devront jouer à la perfection sur 4 matchs pour espérer l’emporter.

Oklahoma City Thunder forward Jalen Williams (8), left, and guard Shai Gilgeous-Alexander (2) stand on the court after Game 5 of the Western Conference finals of the NBA basketball playoffs against the Minnesota Timberwolves, Wednesday, May 28, 2025, in Oklahoma City. (AP Photo/Nate Billings)
Il faudrait une performance historique des Pacers pour empêcher le Thunder d’être couronné. Crédit : Nate Billings – AP Photo

Le vainqueur sera sans doute l’équipe qui exploitera le mieux les erreurs de l’autre. Et sur ce terrain, Oklahoma City a une longueur d’avance. Tant qu’ils jouent comme ils ont su le faire toute la saison, ils seront champions NBA. Le champion marquera à tout jamais l’histoire de sa franchise en étant la première équipe à soulever le trophée tant convoité, et cette année semble être enfin la bonne pour le Thunder.

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