Alors qu’ils sortaient de 4 défaites honteuses, les Bucks ont montré un tout autre visage hier soir au Fiserv Forum face à Boston.
Une victoire nécessaire
Un vent de panique commençait à planner au dessus des hommes de Doc Rivers. En effet, eux qui avaient concédé 4 matchs de suite face à des équipes largement prenables (Wizards, Grizzlies, Raptors et Knicks) se devaient de se ressaisir au plus vite. Alors que la surprennante équipe du Magic se rapprochait dangereusement de la 2e place de l’Est, les Bucks avaient à coeur de remporter le dernier match de la saison face aux Celtics. Quoi de mieux pour se remettre en forme que la meilleure équipe de la ligue me direz vous…
Une victoire avec la manière
Tous les joueurs majeurs étaient disponible côté Bucks, seulement Jaylin Galloway, Ryan Rollins et MarJon Beauchamp manquaient à l’appel. Côté Celtics Kristaps Porzingis, Neemias Queta, Jordan Walsh, JD Davison et Drew Peterson ont manqués la rencontre. Mis à part Kristaps Porzingis, les joueurs cadres des deux équipes étaient donc bien en tenue pour ce dernier affrontement au sommet de la conférence Est.
Le premier quart-temps aura été létal de la part des Bucks : 37 points inscrits pour seulement 21 petites unité encaissées. Les shoots à longue distance de Brook Lopez (4/5 à 3 points sur ce premier quart) et la panne d’adresse des Celtics (8/26 au tir) auront eu raison des hommes de Joe Mazzulla.
Un ajustement intérressant de la part de Doc Rivers aura été le fait de mettre titulaire Patrick Beverley à la place de Malik Beasley. Pourtant réputé pour être un shooteur de qualité, ça fait maintenant plusieurs matchs que Beasley oscille entre le moyen et le médiocre. L’ajout de Patrick Beverley dans le 5 majeur aura permit de donner le ton défensivement d’entrée. Malgré sa blessure aux ligaments du poignet droit qu’il traîne depuis quelques temps, « Pat Bev » aura été exemplaire sur ce match. Grosse défense sur Jrue Holiday et Jaylen Brown, 20 points à 63% au tir et de l’énergie à revendre.
Les Bucks ne se seront jamais vraiment inquiétés et les Celtics auront courut derrière le score pendant toute la rencontre. Avec 20 points d’écarts à la mi-temps, Boston n’aura jamais recollé au score malgré un minime vent de révolte insufflé par Jayson Tatum au 3e QT (13 points pour lui sur cette période).
Une victoire donc sans trop de difficulté pour Milwaukee qui a brillament trouvé des solutions face à la défense de Boston focalisé sur le duo Giannis – Lillard. Une très bonne répartition du scoring (6 joueurs à plus de 12 points), de l’excellente défense sur les 2 stars de Boston et un super pressing défensif sur les porteurs de balles. Au final Milwaukee termine le match avec un écart de 20 points, le tout en ayant commis aucune faute sur tir de l’ensemble du match ! (Boston a seulement fait une faute sur tir).
La blessure qui gâche la fête…
Seul bémol pour les Bucks : la blessure de Giannis Antetokounmpo au mollet. Le grec a en effet dû sortir plus tôt de la rencontre à cause d’une entorse au mollet. Damian Lillard, victime de la même blessure plus tôt dans la saison avait mit 2 semaines et demies avant de retrouver les parquet. Le numéro 0 déclarait alors à l’époque :
« Cette m*rde fait mal. »
Quelle est la suite pour Milwaukee ?
Plus que 3 matchs avant le début des playoffs, deux face au Magic et un face au Thunder. Avec maintenant 2 matchs d’avance sur le 3e de conférence (les Knicks au moment où cet article est écrit), les Bucks resteront probablement 2e de l’Est et affronteront très certainement le vainqueur du Play-in au premier tour des playoffs. En l’état, les Bucks se coltineraient le vainqueur de Heat – Sixers. Un premier tour à l’odeur de finale de conférence qui pourrait s’avérer plus compliqué que prévu si le Greek Freak venait à manquer des matchs…