Indiana attaque

Indiana, cette attaque de feu

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En ce début de saison, les hommes de Rick Carlisle n’ont qu’un objectif en tête : mettre plus de points que l’adversaire. Et ils le font admirablement bien, Indiana a une attaque de feu.

Des Pacers en fusion

En effet, les Pacers inscrivent pas moins de 126.5 points de moyenne par match ! Les premiers dans ce domaine, et de loin. Les seconds étant les Mavericks avec 123.4pts/match, suivi des Hawks à 120.3.

Cette attaque est drivé d’une main de maître par un homme tout bonnement exceptionnel. Son nom ? Tyrese Haliburton.

L’ancien joueur de Sacramento réalise un début de saison tonitruant, en témoigne ses trois sélections comme finalistes pour être élu joueur de la semaine. Depuis son arrivée, le meneur à inscrit de son empreinte la franchise d’Indiana. Enfin les clefs en main, il exploite son immense potentiel. D’abord un playmaker d’élite, il boost la performance global de l’équipe qui délivre pas moins de 30.8 passes décisives par match, encore les premiers de la ligue.

Mais si seulement les passes décisives faisait qu’une attaque fonctionne, cela se saurait. Les Pacers jouent extrêmement proprement. Car oui, pour près de 30 passes décisives par soir, c’est seulement 12.8 pertes de balles, soit un ratio AST/TOV de 2.40 ! C’est exceptionnel, surtout pour le volume de passes risqués dû à un jeu ultra rapide appliqué par Indiana. Un jeu en partie inspiré par le style de Tyrese Haliburton et en adéquation avec la mentalité de Rick Carlisle axée sur l’attaque.

La bande de Myles Turner possède la deuxième meilleur pace de la ligue derrière les Washington Wizards, mais pour bien plus d’efficacité. Ce niveau de propreté s’explique aussi par un super niveau de playmaking constant. Quand Haliburton sort, la rotation n’est autre que Andrew Nembhard et TJ McConnell. Personne d’autre que les Warriors peuvent se targuer d’un telle plancher constant sur 48 minutes.

Alignons-nous maintenant sur la moyenne de la ligue, les statistiques par 100 possessions. En plus de posséder le meilleur offensive rating de la ligue (122) l’équipe est première au nombre de points/match, Indiana tente en moyenne 91.5 tirs/matchs, quatrième dans ce domaine.

Mais est-ce que ces tirs rentrent…?

Eh bien oui. 45.7 tirs réussis par soir en moyenne (2ème) soit 50% au total.

De même concernant les shoots du parking. Septième en tentatives/quatrième en réussite. 38.6%, le second meilleur pourcentage NBA. Vous avez donc les recettes d’une attaque élite.

Shot chart comparant l’efficacité aux tirs d’Indiana vs le reste de la ligue.

Le banc

La force de cette équipe, c’est aussi son banc. Comme dit précédemment, le duo McConnell & Nembhard assure un bon niveau de playmaking constant sur le terrain, n’ayant que peu de déchets.

Buddy Hield quant à lui vient dynamiter l’équipe adverse de ses bombes à 3pts, représentant 71% de ses shoots (91ème centile) soit 7.8 tentatives par match pour une réussite de 37.2% ! Et encore, il a eu des matchs sans adresse récemment. Il devrait vite se rapprocher de sa moyenne en carrière, 40.2%. Et pourquoi pas celle de la saison dernière ? (42.5%)

Aaron Nesmith sort aussi du banc, et bien plus que des statistiques; pourtant de bonne facture (11.2PPG | 3.5 RPG | 51.2% | 46% 3PTS | 114 TS+), il apporte une énergie essentielle à l’équipe. Finaliste du dernier « NBA Hustle Award » remporté par Marcus Smart, l’ailier continue dans cette lignée et est un maillon très important. Il limite la casse dans cette équipe mauvaise défensivement (28ème defensive rating) et s’octroie le droit de finir la totalité des rencontres au profit d’Obi Toppin. Plus adroit, meilleur défenseur, polyvalent, le choix du coach se comprend.

Parlons maintenant du chouchou de ce saison de saison, j’ai nommé Jalen Smith.

Un TS+ de 140 témoignant de son adresse folle, il ne rate littéralement rien. Une efficacité qui va bien sûr se calmer, sans ça une saison all time est à venir. Plutôt que les chiffres, ce sont ses capacités brutes qui sont fascinantes : une défense d’un autre niveau comparé à la saison dernière.

En attaque, ses qualités correspondent exactement au style de l’équipe. Du catch and shoot efficace (64.3%), 29/40 à 2 points. Sur un petit volume, le pivot back up de Myles Turner est parfait dans son rôle.

Rick Carlisle

Le coach de cette formidable équipe à réussi à faire passer son message, à imposer ses idées tactiques à son groupe. Sur le terrain, c’est du mouvement permanent, du passing, des prises de décision immédiatement et du jeu rapide, la transition étant leur spécialité. Fini l’héliocentrisme de Luka Dončić à Dallas, Carlisle exploite le plein potentiel offensif de son groupe avec comme porte-drapeau Tyrese Haliburton. Jeu moins stéréotypé, collectif concerné, le meneur possède tout de même un usage de 30.2%, 77ème centile chez Cleaning the Glass qui favorise le passing et 24.8%, 56ème dans le classement Basketball Reference qui favorise le scoring et l’équipe s’en porte bien ! Quand il sort, l’équipe parvient tout de même à produire du beau jeu mais les qualités intrinsèque du meilleur meneur de l’Est font franchir un cap offensif à cette équipe, sans vampiriser le ballon. Pour le plus grand plaisir de nos yeux…

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