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Les Indiana Pacers : entre surprises et promesses

Les Indiana Pacers, depuis assez longtemps, sont une franchise que l’on classe comme « mid ». Vous savez, cette franchise qui n’est ni trop faible, mais en même temps ni trop forte.

À Indianapolis, l’habitude était prise de jouer les Playoffs depuis 2015, mais la franchise n’avançait pas, et restait bloqué au premier tour des playoffs. Malgré de belles performances, allant jusqu’au Game 7 face au Cleveland de LeBron James en 2018, les Pacers étaient toujours au même endroit à la fin. Alors, la saison 2021-2022 fut celle du changement : le visage des Pacers, Domantas Sabonis, était tradé à la deadline contre Tyrese Haliburton et Buddy Hield, et pour la première fois depuis longtemps, Indiana échoue loin des playoffs, à la 13ème position. C’est même la première fois que l’équipe finit au delà de la 10ème position de sa conférence… depuis 1986 !

Indiana a un nouveau leader, a des joueurs d’expérience, et s’apprête ainsi à débuter une nouvelle saison. Mais non sans quelques mouvements à l’intersaison…

L’intersaison 2022

Une chose intéressait surtout les fans de l’Indiana en cette intersaison : la draft. Et disposant du 6ème choix, ils feront le choix de Bennedict Mathurin, considéré comme un des meilleurs attaquants de cette draft à seulement 19 ans, mais avec des inquiétudes sur surtout sa défense : Envergure expliquait d’ailleurs, dans son profil de draft, que Mathurin a trop de flashs défensifs sans être consistant.  Mais avec lui, les Pacers tiennent un vrai jeune NBA Ready, qui peut s’épanouir dans la Grande Ligue.
Les Pacers ont également drafté en 31 et 48, et feront ainsi venir avec le choix 48 Kendall Brown, et surtout avec le choix 31 Andrew Nembhard. Deux profils intriguants à première vue, sur lesquels nous aurons l’occasion de revenir plus tard.

Mais le véritable mouvement qui va faire du bruit chez les Pacers, c’est que dans la continuité de l’opération reconstruction entamé par le GM Kevin Pritchard et tout le front office, Indiana trade Malcolm Brogdon chez les Celtics contre Aaron Nesmith, Daniel Theis et un premier tour de draft 2023.
A première vue, ce trade est une interrogation côté Pacers. Malcolm Brogdon est un excellent meneur, tournant en 19/5/6 sur sa dernière saison, mais souvent confronté à des soucis de santé. Pourtant, son contrat est vraiment excellent pour un joueur d’à peine 30 ans (aux alentours de 22.5 millions jusqu’en 2024-2025) et la contrepartie récupéré, soit un pivot qui a montré très vite ses limites défensives, un ailier qui n’a jamais pu exprimer son potentiel, et un simple first 2023 semble étonnant.
Plus tard dans la saison, on apprendra que Kevin Pritchard avait laissé Brogdon choisir sa destination entre les Celtics et les Raptors, et que ce dernier avait choisi Boston. Quoi qu’il en soit, il s’agissait de l’une des dernières pièces de l’équipe qui a eu cette consistance en Playoffs pendant des années, et il ne restait plus que Myles Turner.

 

Malcolm Brogdon avec un maillot des Pacers

Une page se tourne une nouvelle fois, et c’est donc, avec un effectif véritablement rajeuni, que les Pacers commencent leur nouvelle saison.

Rapide résumé de la saison 2022-2023

Lors du début de saison, les Indiana Pacers sont partie avec le roster suivant (en gras, les titulaires) :

Guards : Tyrese Haliburton, Buddy Hield, Bennedict Mathurin, T.J. McConnell, Andrew Nembhard, Chris Duarte.
Forwards : Oshae Brissett, Aaron Nesmith, Terry Taylor.
Centers : Myles Turner, Jalen Smith, Goga Bitadze, Isaiah Jackson, Daniel Theis.

Il s’agit d’un effectif effectivement très jeune, avec de l’expérience grâce à Buddy Hield et T.J. McConnell notamment, mais qui a encore beaucoup à apprendre. Mais cet effectif va justement faire son petit bout de chemin, et réaliser un très beau début de saison. Jusqu’à mi-janvier, les Pacers restent ainsi en positif, et se trouvent autour de la 5ème/6ème place de la Conférence Est ! Pas mal pour ce jeune effectif.

Par la suite, Indiana décide de lâcher des matchs pour la draft, et prend finalement la direction du tanking, après des mois de doutes. La franchise se renforcera même en faisant partie du trade de Kevin Durant à Phoenix à 4 équipes, puisqu’ils vont ramener l’expérimenté George Hill et un jeune talent peu utilisé à Milwaukee, Jordan Nwora. Une recrue qui s’avèrera intéressante par la suite, nous en parlerons plus tard.

De plus, et là ce fut plutôt une belle surprise Kevin Pritchard a décidé de prolonger Myles Turner à la deadline ! Depuis le trade de Domantas Sabonis, voire même avant, Myles Turner était constamment dans les rumeurs de trade, en particulier du côté des Los Angeles Lakers. Mais finalement, il a donné pleine satisfaction, et Pritchard a décidé de le prolonger pour deux ans et 68 millions, avec une revalorisation de contrat pour la saison 2022-2023. Son salaire monte ainsi à 35 millions pour cette saison, puis se trouve autour des 20 millions pour les saisons suivantes. Ce qui fait de son contrat une vraie affaire.

Finalement, la franchise finit avec un bilan de 35 victoires et 47 défaites, ce qui représente le 7ème pire bilan de la Ligue. Mais il est porteur d’espoir à tous les niveaux, car au-delà des résultats sportifs, nombre de joueurs se sont montrés à leur aise côté Indiana.

Les bonnes surprises de la saison

En effet, nombre de joueurs se sont vraiment montrés à leur aise dans l’effectif, au point de voir un surplus de talent dans l’Indiana.

Bien évidemment, il faut parler de Tyrese Haliburton. Alors qu’il est arrivé l’année dernière en l’échange de Domantas Sabonis, avec Buddy Hield, Tyrese a encore plus développé ses capacités de scoreur et de playmaking. A 22 ans, ce dernier vient de sortir une saison à 20,7 points de moyenne, mais surtout 10.4 assists de moyenne ! C’est l’énorme talent de ce jeune meneur d’un mètre 96 : il s’agit d’un playmaker avant tout, qui fait jouer l’équipe, et ses passes sont déjà elite. La moitié de ses passes décisives sont des passes dans le dos, et il le fait avec une telle facilité… Il est loin d’être étranger au beau début de saison des Pacers.

 

Tyrese Haliburton souriant

Il était d’ailleurs arrivé dans les bagages du trade et était censé partir : Buddy Hield a tellement impressionné que finalement, il était hors de question de l’envoyer nulle part. Titulaire indiscutable pour une saison quasi-pleine, le Bahaméen a montré tout son talent off-ball, son shooting elite puisqu’il a tourné à 42.5% à 3 points cette saison, et ce pourquoi on l’a fait venir : toute son expérience.

Du côté des draftés, nos jeunes ont très vite apporté. On s’attendait à voir du très beau jeu de la part du pick 6, Bennedict Mathurin, un scoreur pur. Mais peut-être pas à ce point ! L’arrière québécois n’a pas eu peur d’attaquer le panier, et il l’a d’abord montré en Summer League, puis directement en saison régulière. Ses statistiques jusqu’à début décembre ? 19.1 poins, 4 rebonds et 1.5 assist en tournant à 40% à 3 points. S’IL VOUS PLAÎT. Si bien qu’il a longtemps été dans la discussion en début d’année pour le ROY face à Paolo Banchero, avant de finir 4ème dans le classement en fin d’année.
Finalement, cet attaquant hors pair a fini sa saison rookie à 16.7 points et 4.1 rebonds en 28 minutes, dans le rôle de 6ème homme qui lui convient parfaitement. Il a encore tout le temps de progresser et de polir un jeu parfois encore trop brut, mais le potentiel est immense.

 

Bennedict Mathurin se hypant après un and-one

Le plus surprenant parmi les draftés, c’est Andrew Nembhard, clairement un steal de la draft. Kevin Pritchard et son front office l’a drafté avec le pick 31, un profil d’un joueur qui avait déjà une belle expérience NCAA et était âgé de 22 ans à sa draft. Force est de constater que c’est une pure réussite.

Andrew Nembhard c’est déjà un talent offensif, capable de bien driver et de trouver les solutions. Mais que serait-il sans une excellente vision du jeu qui va avec ? De plus, si on se rappelle les reports, il était souvent critiqué pour sa défense, comme le montre le scouting report d’Envergure sur ce dernier. Et bah cette saison, Andrew a été très bon en défense, tellement bon qu’on le plaçait très souvent sur le meilleur attaquant adverse. Et oui, il a fait le taff, dans une équipe loin d’être réputé pour cela.

On lui a donné beaucoup de rôles, et Andrew a toujours répondu parfaitement aux attentes. Si bien qu’il a disputé 63 matchs de la saison dans le 5 Majeur ! Pas mal pour un rookie non ? Honnêtement il y a de vrais espoirs dans le futur pour ce dernier, et nul doute qu’on pourra lui faire confiance pour continuer le travail. Vraiment, jetez un oeil sur ce dernier.

On peut également parler d’Aaron Nesmith. Il est arrivé de Boston dans le trade de Malcolm Brogdon, en n’ayant jamais eu l’occasion de se développer, dans une franchise comme Boston qui visait le titre. Ce qu’a fait Carlisle ? Il lui a donné des responsabilités. La confiance a mis un peu de temps à revenir, et encore, mais Aaron n’a pas déçu. On lui a donné les shoots, on lui a dit de ne pas s’inquiéter, et de faire ce qu’il sait faire de mieux : shooter, attaquer le panier, et défendre. Le résultat ? C’est que le Aaron Nesmith, la gâchette qu’on avait vu en NCAA, est progressivement revenu en vie. Son shoot s’est stabilisé, il a été également d’une aide très précieuse en défense, et dans l’atmosphère patient qu’offre Indiana, il a pu tourner à 10 points de moyenne, et débuter régulièrement dans le starting 5. Et clairement, il y a largement de quoi le voir se développer encore plus, et devenir un plus qu’efficace 3-and-D player.

Enfin, on va parler de la dernière recrue qu’Indiana a fait venir à la deadline, et qui, comme Nesmith, n’avait pas pu se développer dans son équipe d’origine : Jordan Nwora. A Milwaukee, Jordan avait certes des minutes, mais il n’était pas dans les plans pour tout ce qui s’agit des Playoffs. Alors, dans le cadre de l’échange de KD à Phoenix, Indiana s’y incruste et récupère ce profil talentueux et à polir. Et comme d’habitude, à Indiana, on donne leur chance aux jeunes.

Jordan Nwora a eu 23 matchs à Indianapolis pour montrer ce dont il était capable. Ce fut suffisant. Il a d’abord été bien plus utilisé dans une équipe qui pratique un jeu bien plus rapide que les Milwaukee Bucks, et a réussi à assez vite s’adapter et apporter ses qualités. Et finalement, Jordan a sorti sa meilleure ligne statistique à 13 points, tout en gardant cette efficacité au shoot que peu lui reconnaisse encore aujourd’hui. Véritablement prometteur pour la saison prochaine, puisqu’il aura tout l’été pour apprendre auprès de ses coéquipiers, et encore mieux s’ancrer dans le moule.

 

Jordan Nwora heureux avec les Pacers

Et avec toutes ces promesses, il était temps de se tourner vers l’intersaison 2023-2024 et aux moves à faire pour renforcer la franchise.

L’intersaison 2023

Justement, les Pacers ont décidé d’effectuer quelques mouvements lors de cette intersaison, des moves qui ne sont pas négligeables et qui indiquent une direction bien précise : la continuité, tout en se renforçant.

J’éviterai d’en écrire de nombreuses lignes là-dessus, puisque vous avez Pacers Family qui a écrit un article sur le Roster qui résume ces moves, et que vous retrouvez sur ce lien ; ou bien PacersTalk, qui a écrit longuement dessus sur son blog. Il s’agit d’ailleurs de deux comptes qui postent des informations assez quotidiennes sur Indiana, donc si vous souhaitez connaître les nouvelles sur la franchise de l’État de l’Indiana, n’hésitez pas à suivre ces comptes. Pour ma part, je tâcherai de vous expliquer ici les moves et de vous parler des profils.

Commençons par la draft avant tout. Durant cette draft 2023, les Pacers avaient un grand nombre de picks, et finalement ils vont récupérer 4 joueurs : Jarace Walker en 8, Ben Sheppard en 26, Mojave King en 47 et Isaiah Wong en 55.

Si on commence par le premier choix, le plus important, les Pacers avaient le pick 7. Alors que tout le monde s’attendait à voir être pris Jarace Walker ou bien Cam Whitmore, qui avait déjà un peu descendu, finalement Indiana a pick… Bilal Coulibaly ! Stupeur… Mais c’est pour mieux échanger ce pick avec Washington et récupérer dans le même temps le 8ème choix avec deux seconds. Et cette fois pas de surprise : Jarace Walker est récupéré avec ce pick.

Jarace Walker, ce pick a fait l’unanimité dans la communauté Pacers francophone. Certains ont d’ailleurs fait la propagande de ce dernier, et à juste titre ! On parle d’un joueur qui a la capacité d’être un monstre défensif, de prendre des rebonds et de s’imposer dans la raquette, comme le montre le scouting report d’Envergure. En plus, il a vraiment amélioré sa capacité à s’écarter et à sanctionner à trois points. On compare parfois ce dernier à un jeune JJJ, en tout cas… c’est prometteur.

 

Jarace Walker avec les Houston Cougars

En 26, le choix s’est porté sur une surprise : Ben Sheppard. Ce dernier apporte plus d’interrogations : il s’agit certes d’un joueur qui est prêt, après 4 années à l’université à continuellement s’améliorer, mais il a évolué du côté de Belmont, une petite université de Division I. Ben a impressionné lors du Draft Combine de Chicago, le faisant monter si haut, et le talent ne manque pas.

Il s’agit avant tout d’un shooteur, qui a tourné à plus de 40% aux shoots sur la dernière saison. Mais il est loin de se limiter à simplement cela : il est capable de très bien attaquer, de proposer de bonnes solutions off-ball avec un excellent QI Basket, et son playmaking est en progression. Le contexte d’Indiana peut lui permettre de s’épanouir, mais il reste du progrès à faire, notamment sur sa finition au cercle.

En 47, c’est Mojave King qui a été pris. Le Kiwi évoluait dans la Ignite cette saison où il avait de bonnes minutes, sans toutefois être dominant, alors qu’il tourne autour de la draft depuis 2021 déjà. Non-signé par les Pacers, il devra aller à l’étranger pour progresser, probablement chez lui en NBL, et tenter de revenir chercher un spot l’année prochaine. Au contraire, le dernier drafté, Isaiah Wong, a obtenu un two-way contract ! Le meneur d’1m90 a effectué un cursus complet du côté de l’université de Miami, et il peut être un excellent scoreur, surtout à mi-distance. Le problème, c’est qu’il ne sait presque faire que ça : la création est loin d’être son dada, et il a plus un style de soliste qu’autre chose. Développer son playmaking devra lui être essentiel pour décrocher des minutes.

Ce dernier a obtenu un two-way contract au même titre qu’un autre non-drafté, un certain Oscar Tshiebwe ! Si vous êtes fan de NCAA, vous n’avez pas pu passer à côté de ce joueur : on parle d’un monstre physique et intelligent, nommé meilleur joueur NCAA la saison dernière, et qui tourne tout simplement cette saison en 16 points/14 rebonds de moyenne ! Les double-double, il connaît, et il a été capable d’incroyables performances comme ses 37 points et 24 rebonds contre Georgia. On parle tout de même du meilleur rebondeur de la décennie en NCAA ! Et en plus, il peut faire plus que ça, comme s’écarter dans la raquette.

Cependant, la différence entre la NCAA et la NBA est immense. Et là où Oscar a le profil pour dominer en NCAA, c’est moins le cas en NBA. Il s’agit d’un joueur pouvant plutôt évoluer en sortie de banc dans la Grande Ligue, assez complet, mais qui est cependant proche de son plafond à déjà 23 ans. Il devra prouver qu’il a sa place en NBA pour tenter d’avoir une chance d’intégrer le roster des Pacers.

 

Oscar Tshiebwe dominant avec les Kentucky Wildcats

À la free agency et sur le marché des transferts, les Pacers ont été assez actifs ! Ce n’est pas dans leurs habitudes, mais cela fait plaisir. Les rumeurs entouraient Indiana : Harrison Barnes, Grant Williams, Bruce Brown… Finalement, elle va signer deux joueurs et se séparer d’un autre.

Elle décide de se séparer d’abord de Chris Duarte, qui aura montré de belles choses lors de sa première saison mais fut très vite barré par Bennedict Mathurin et par le fait qu’il a quasiment atteint son plafond, et a vu Oshae Brissett signer aux Celtics ; mais elle a recruté Bruce Brown, puis a tradé pour Obi Toppin.

D’abord, parlons de Bruce Brown. Après sa très belle saison à Denver en sortie de banc, pleine d’efficacité, le natif de Boston était demandé à la free agency. Il va finalement signer pour 2 ans et 45 millions aux Pacers ! Certains ont pu dire que c’était trop cher, mais au delà du prix, ce qui est sûr, c’est que Bruce Brown va apporter immédiatement à une jeunesse qui veut apprendre. C’est un joueur capable de faire beaucoup de choses, qui va toujours tout donner sur le terrain, et qui a très bien défendu sur ces Playoffs. Forcément, pour former les jeunes, y a rien de mieux.

En plus de ça, Indiana a récupéré Obi Toppin par trade. C’est un joueur qui était ciblé par les Pacers depuis près d’un an maintenant qui atterrit enfin à Indianapolis. Poste 4 pouvant être actif et vraiment explosif, il vient à Indiana pour un nouveau départ, dans une équipe avec un jeu bien plus débridé que le jeu à la Thibodeau. Il a tout le potentiel pour enfin tirer le meilleur de lui même dans ce contexte, même si avec Jordan Nwora et le rookie Jarace Walker, la concurrence va être importante au poste 4.

Avec cela, vous rajoutez la prolongation plus que méritée de Tyrese Haliburton au designited rookie extension, soit la plus grosse extension qu’un joueur sortant d’un contrat rookie peut obtenir (205 millions sur 5 ans, pouvant monter à 260 millions en cas de sélection dans des All-NBA par exemple), et vous avez tout ce qu’il faut pour avoir un effectif très séduisant sur le papier.

Les différentes signatures de la free agency côté Pacers. De gauche à droite : Obi Toppin (via trade), Tyrese Haliburton (prolongation), Bruce Brown (via Free Agency)

 

Les différentes signatures de la free agency côté Pacers.
De gauche à droite : Obi Toppin (via trade), Tyrese Haliburton (prolongation), Bruce Brown (via Free Agency)

L’effectif 2023-2024

Avec tout cela, Indiana possède donc un effectif jeune mais véritablement sexy. Voici sa composition (en gras, les titulaires potentiels) :

Guards : Tyrese Haliburton, Bruce Brown, Buddy Hield, Bennedict Mathurin, T.J. McConnell, Andrew Nembhard, Ben Sheppard.
Forwards : Jarace Walker, Aaron Nesmith, Obi Toppin, Jordan Nwora.
Centers : Myles Turner, Jalen Smith, Isaiah Jackson, Daniel Theis.

Two-way contracts : Isaiah Wong, Oscar Tshiebwe.

Un des points évidents que l’on peut remarquer quand on voit cet effectif, c’est évidemment sa jeunesse. Seul trois joueurs de l’effectif ont plus de 30 ans : Buddy Hield, T.J. McConnell et Daniel Theis. Le reste ne dépasse pas les 27 ans ! Un effectif jeune, et en plus prometteur : entre Tyrese, Ben Mathurin, Andrew Nembhard, Jarace Walker et Isaiah Jackson, vous avez de très bons joueurs, dont aucun n’a plus de 23 ans ! C’est la force numéro 1 d’Indiana : elle s’appuie sur une jeunesse déjà très performante, et qui peut encore bien progresser.

Et maintenant ?

Maintenant, la question finale pourrait être : « que vont faire les Pacers sur la saison 2023-2024 » ? On peut donner plusieurs réponses : une année encore de formation, le début d’un playoffs push… En tout cas, on l’a déjà vu l’année dernière, cet effectif a clairement ce qu’il faut sur le papier pour jouer les playoffs, n’ayez aucun doute là-dessus. C’est assez complet à peu près sur tous les postes, on a de la jeunesse et de l’expérience, de vrais joueurs d’équipe…

Ce qui peut simplement manquer à cet effectif, c’est une expérience collective du haut niveau, des playoffs, auquel peu de ces gars ont déjà pu goûter dans un rôle avec des responsabilités. Cet expérience va s’acquérir avec le temps, et peut-être déjà dès cette saison, qui sait ?

En tout cas, on peut être certain d’une chose : les Indiana Pacers feront partie des équipes à suivre sur les prochaines saisons.
Il est encore temps de les suivre, car le train est en marche, et il n’est pas prêt de s’arrêter !

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