À une semaine du début de la Coupe du Monde, nous arrivons au terme de ces previews estivales. Aujourd’hui, nous allons nous pencher sur une équipe du groupe D, l’Égypte.
Histoire
L’équipe de basket d’Égypte a eu un brillant passé avec notamment l’âge d’or des Pharaons aux alentours des années 1950-1960. Un âge d’or qui se traduit par de nombreux bons résultats et même quelques titres.
En raison d’une faible adversité en Afrique, ils ont participé aux Championnats d’Europe jusqu’en 1955. Ainsi, ils ont marqué l’histoire de cette compétition en obtenant une médaille de bronze en 1947 pour leur deuxième participation. Ce n’est pas tout puisqu’ils ont remporté l’édition suivante dont ils étaient hôte. Seulement, ce titre est un peu terni à cause des nombreux désistements suite à la situation géopolitique de l’Égypte à cette époque. En effet, ils n’ont été que 7 équipes à s’affronter, mais le résultat reste le même. Les Pharaons ont battu la France en finale sur le score de 57 à 36.
À l’occasion des premiers Championnats du Monde, ils ont fini 5e, leur meilleur résultat à ce jour. 7e participation à la Coupe du Monde cette année. Également 7 participations aux Jeux Olympiques, néanmoins ils n’ont jamais réussi à performer dans cette compétition ayant pour meilleur résultat seulement une 12e place.
Evidemment, le Championnat d’Afrique a été crée par la suite. Compétition dans laquelle l’Égypte a remporté les deux premières éditions en 1962 et 1964. Leur palmarès au Championnat d’Afrique est plutôt étoffé. Notamment avec 5 médailles d’or, 6 d’argent et 6 de bronze. Seulement, cela fait 10 ans qu’ils ne sont pas apparus sur le podium de la compétition.
Les Pharaons n’ont pas tellement eu de difficultés à se qualifier pour la Coupe du Monde. Remportant 9 de leurs 11 premiers matchs de qualification assurant ainsi leur présence fin août. Alors, ils n’ont pas eu besoin de forcer leur talent sur les 2 derniers matchs qui se sont conclus par 2 défaites.
Effectif
L’entraîneur canadien, Roy Rana, à la tête de la sélection nationale égyptienne depuis janvier 2022, n’a pas encore dévoilé son roster définitif pour la compétition. Néanmoins, un roster étendu est connu pour constituer l’équipe lors des matchs de préparation.
The Pharaohs committed for Asia 👀#FIBAWC x #WinForEgypt 🇪🇬 pic.twitter.com/btPHJqJRlu
— FIBA Basketball World Cup 🏆 (@FIBAWC) August 1, 2023
Avec un entraîneur réputé pour le développement de jeunes joueurs et bon noyau de jeunes égyptiens, c’est une sorte de nouveau départ pour la sélection égyptienne. Ils vont chercher à inscrire une continuité à l’équipe en étant basé sur l’avenir du basket égyptien tout en comptant sur les vétérans présents.
Karim Elgizawy, meneur de 18 ans est un joueur très prometteur pour l’Égypte. Il a notamment performé à la Coupe du Monde U19 récoltant 7.6 points et 4.6 passes décisives de moyennes lors de la compétition. Le jeune espoir n’est pas le seul jeune joueur du roster à s’être fait remarquer.
Il y a aussi Patrick Gardner, né à New-York, qui a des origines égyptiennes du côté maternel. Ainsi, il pourra performer sous les couleurs de l’Égypte. Bénéfique pour eux, puisque le pivot de 2m11 a eu 19 points et 6.6 rebonds de moyenne, leader de ces statistiques à l’université de Marist. Il a d’ailleurs signé un contrat au camp d’entraînement des Nets début juillet.
Toutefois, des vétérans comme Assem Marei, MVP du championnat turc en 2019, ont été appelé pour encadrer ces jeunes joueurs. Connu pour son jeu de jambe élite, il est le joueur phare de cette sélection avec Ehab Amin, 28 ans, qui a marqué 14.5 points par match lors des matchs de qualification. Petit meneur, il est cependant très explosif et c’est ce qui lui a permis d’être meilleur marqueur de son équipe.
Prédictions
Élimination au tour préliminaire.
Ayant hérité du groupe D de la Lituanie, du Monténégro et du Mexique, cela va être très difficile pour l’Égypte de peser sur la compétition. De plus, leur trois adversaires sont très physiques ce qui réduit encore plus leur chance de montrer leurs qualités.
Avec un groupe assez compliqué, cela va être très compliqué pour les Pharaons d’exister à la Coupe du Monde. Gagner un match lors de la phase de groupe serait déjà un joli exploit et serait très prometteur pour la suite du basket égyptien. Cependant, coaché par Roy Rana, le mélange entre jeunesse et expérience pourrait porter ses fruits et ainsi créer l’exploit.