Dennis Johnson

Dennis Johnson, le joueur le plus sous-côté de l’histoire

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Quand vous pensez à la carrière de Larry Bird, certains joueurs reviennent en tête. Magic Johnson, son rival le plus connu. Isiah Thomas et Michael Jordan. Deux joueurs contre qui il s’est battu pour la suprématie dans la conférence Est durant les années 80. Kevin McHale et Robert Parish, ses compères d’un Big 3 légendaire. Pourtant, si vous demandez à Larry Bird qui fut son meilleur coéquipier, il vous donnera une réponse très différente: Dennis Johnson.

« Le meilleur coéquipier que j’ai jamais eu » a déclaré Larry Bird dans son autobiographie « Drive ». Et il n’est pas un cas isolé. « Le plus grand défenseur dans le périmètre de tous les temps” a déclaré Magic à son sujet. Pourtant, il n’a pas figuré dans la liste des meilleurs joueurs de l’histoire de la NBA lorsque que la ligue a fêté ses 75 ans. Il est l’heure de rectifier le tir. Parlons un peu de Dennis Johnson, le joueur le plus sous-estimé de l’histoire.

collector] Le système secret entre Larry Bird et Dennis Johnson • Basket USA

Jeunesse

Johnson a grandi à Compton, en Californie, huitième d’une famille de seize enfants. Dennis Johnson a été sous-estimé et ignoré toute sa vie. Il a fréquenté le lycée Dominguez. Du haut d’1,75 m, il a eu du mal à trouver du temps de jeu. Il n’était pas considéré comme un candidat pour jouer à l’université. Encore moins comme un joueur promis à un avenir dans la NBA. Après le lycée, il a commencé à travailler comme conducteur de chariot élévateur. C’est à cette époque qu’il connaît une poussée de croissance, atteignant 1,90m et développant une capacité de saut impressionnante.

Dennis Johnson Named to SoCal Hoops Hall of Fame - Pepperdine University Athletics

Johnson a été repéré lors d’une partie de loisir et Jim White, entraîneur en chef du Los Angeles Harbor College. Celui-ci lui a demandé de s’inscrire la fac ce qu’il a rapidement accepté. À LAHC, Johnson a une moyenne de 18,3 points et 12,0 rebonds par match. En Californie, Dennis Johnson a mené l’école à un titre d’État de collège junior. À la fin de son année junior, il s’est vu offrir une bourse d’études par l’université Pepperdine. En 1975-1976, il affiche une moyenne de 15,7 points, 5,8 rebonds et 3,3 passes décisives par match. Là-bas, il se forge une réputation de défenseur infaillible qui durera jusqu’à la fin de sa vie. Après une seule saison à Pepperdine, Johnson se présente à la draft NBA de 1976. Il est alors repêché par les Seattle Supersonics avec le 29e choix.

Premières années à Seattle

Au cours de sa première saison, Johnson a commencé sa carrière en NBA comme remplaçant. Il était placé derrière le duo de guards des Sonics composé de Don « Slick » Watts et Fred Brown. En tant que rookie, il affiche une moyenne de 9,2 points, 3,7 rebonds et 1,5 interception en 20 minutes par match. L’équipe connaît des difficultés qui conduisent l’entraîneur principal Bill Russell à démissionner (oui, Bill Russell a entraîné les SuperSonics).

La saison suivante voit le départ de Watts et l’arrivée du nouveau pivot Jack Sikma. Les Sonics se retrouvent alors avec un bilan de 5-17 sous la houlette du nouvel entraîneur Bob Hopkins. Après cette période désastreuse, Hopkins est remplacé par l’ancien meneur de jeu des Sonics et futur membre du Hall-of-Famer, Lenny Wilkens. Le nouvel entraîneur a titularisé Dennis Johnson, tandis qu’il a relégué Brown sur le banc. Le très athlétique Johnson tournait en moyenne à 12,7 points, 3,6 rebonds et 1,5 interception. Avec son nouveau coéquipier Gus Williams dans le backcourt, ils ont aidé les Sonics à réaliser un score exceptionnel de 42-18 lors des 60 derniers matchs de la saison régulière et à décrocher la quatrième place de la Conférence Ouest.

Cette saison, les SuperSonics comptaient des joueurs portant les noms de Dennis Johnson, Vinnie Johnson et John Johnson, ce qui amena l’annonceur à donner à Dennis Johnson le surnom de DJ. Ce surnom lui restera jusqu’à la fin de sa carrière et la plupart du temps, il est simplement appelé DJ.

Premières performances en playoffs

Lors des playoffs, le parcours inespéré s’est poursuivi. Les Sonics ont éliminé les Lakers et les Portland Trail Blazers, champions en titre, lors des deux premiers tours. En Finales de Conférences, ils devaient affronter les Denver Nuggets. Ces derniers étaient menés par le duo de superstars David Thompson et Dan Issell. Après avoir perdu le premier match à Denver, les Sonics ont remporté quatre des cinq suivants pour s’assurer la première participation de la franchise aux finales de la NBA.

Remembering Dennis Johnson - Sports Illustrated

Leur excellent jeu s’est poursuivi lors du dernier tour, les Sonics poussant les Washington Bullets dans leurs derniers retranchements, prenant l’avantage 3-2 dans la série. Lors du troisième match, DJ a réalisé sept contre, ce qui reste un record en finales pour un guard. Malheureusement, les Sonics s’inclinent en 7 matchs. DJ s’est effondré dans le septième match, ne marquant que quatre points et tirant à 0/14 dans une défaite dramatique en finale.

Après le match, Johnson a reconnu qu’il s’était effrondré. Il s’est juré de ne plus jamais permettre qu’une telle chose se reproduise. Sa première participation à la post-saison lui a permis de s’imposer comme l’un des meilleurs jeunes guards de la NBA. Il était peut-être le meilleur défenseur du périmètre de la ligue. En 22 matches de post-saison, il a marqué en moyenne 16,1 points par match et pris 4,6 rebonds par match. Près de la moitié étaient offensifs.

L’heure de la revanche

Après sa retraite, DJ appellera la saison suivant cet échec en finale, la saison 1978-79, sa saison de revanche. DJ s’impose comme un joueur de haut vol, mais surtout comme l’un des meilleurs défenseurs de la ligue. Les SuperSonics réalisent un score de 52-30 cette saison-là grâce à DJ. Celui-ci est nommé All-Star et dans la All-Defensive 1st Team. Johnson, qui joue désormais 34 minutes par match, affiche une moyenne de 15,9 points, 4,7 rebonds et 3,5 passes décisives.

Lors des playoffs, les Sonics ont été exemptés du premier tour en tant que têtes de série. Ils ont ensuite à nouveau éliminé les Lakers, cette fois en cinq matchs. Après cela, ils battu la seule autre équipe de l’Ouest ayant remporté 50 victoires, les Phoenix Suns. Cela leur a permis de décrocher leur billet pour les finales contre un adversaire familier: les Bullets.

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Cette saison-là, les Bullets sont apparus comme un adversaire beaucoup plus coriace. Ils avaient le meilleur bilan de la saison régulière de la NBA cette saison-là. Les Bullets ont réussi à voler le premier match, mais DJ et les Sonics ont remporté les quatre matchs suivants pour donner à Seattle son premier et unique titre NBA. DJ a été élu MVP des Finales avec une moyenne de 23 points, 6 rebonds et 6 passes décisives, tout en jouant une défense incroyable. Il a également prouvé qu’il était très efficace en marquant 32 points lors de la victoire 114-112 en prolongation dans le match 4. Cette incroyable performance de DJ a fait oublier à la plupart des gens ses déboires en finale l’année précédente.

La dernière saison à Seattle

La saison suivante de Johnson, 1979-80, sa dernière en tant que Sonic, a été statistiquement sa meilleure avec l’équipe. Il tourne en moyenne à 19 points, 5,1 rebonds, 4,1 passes décisives et 1,8 interceptions par match. DJ est à nouveau nommé dans la première équipe défensive et dans l’équipe des All-Stars de l’Ouest. Il obtient sa première sélection All-NBA, avec une place dans la deuxième équipe. Il a également terminé à la cinquième place du vote pour le titre de MVP. Les Sonics remportent 56 matches de saison régulière, un record pour la franchise, mais ils ne terminent que troisièmes, car les Lakers (menés par Kareem et un rookie magique) ont remporté 60 matches, et les équipes de la même division ne peuvent pas occuper les deux premières places des play-offs.

En post-saison, les Sonics ont eu du mal à se défaire des Blazers et des Bucks, avant de s’incliner face aux Lakers en cinq matchs lors de la finale de la conférence. DJ dira qu’il s’agit de la pire déception de sa carrière en raison de l’abondance de talent dont disposait Seattle. En 15 matches de post-saison, Johnson a compilé en moyenne 17,1 points, 4,3 rebonds, 3,8 passes décisives et 1,8 interceptions par match.

Bien qu’il soit un excellent joueur, l’entraîneur principal Lenny Wilkins a déclaré que DJ était un handicap et qu’il avait des problèmes d’attitude. Ces deux-là s’opposaient souvent et l’échec de la campagne de playoffs a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. C’est pour ces raisons que Dennis Johnson a été échangé aux Phoenix Suns après la saison 1979-80, en échange de Paul Westphal et de choix de draft. Comme par hasard, le nombre de victoires de Seattle a chuté de 22 la saison suivante.

Dennis Johnson débarque à Phoenix

Les années de Johnson à Phoenix paraissent assez floues. Il était un très bon joueur, mais les Suns n’ont remporté que deux séries de playoffs avec DJ. En trois saisons sous le maillot des Suns, Johnson s’est imposé non seulement comme le meilleur défenseur de son époque, mais aussi comme l’un des meilleurs gardiens polyvalents de la NBA. Lors de sa première saison dans le désert, il affiche une moyenne de 18,8 points et 4,6 rebonds par match. Il s’est associé à Walter Davis et Truck Robinson pour mener les Suns à un record de franchise à l’époque et à 57 victoires, ce qui a permis à Phoenix de décrocher la première place de la Conférence Ouest.

All-Star Swap: Westy for DJ | NBA.com

Son jeu fantastique n’est pas passé inaperçu, puisqu’il a été sélectionné pour la troisième fois consécutive dans l’équipe All-Star et dans les équipes All-NBA et All-Defensive First Teams. Dennis Johnson a totalement changé sa façon de jouer, passant d’un rôle de défenseur de haut vol à celui de meilleur marqueur de Phoenix. Aussi précieuse que soit sa production offensive pour les Suns, sa plus grande contribution à l’équipe a été le catalyseur de la meilleure défense de la ligue. Malheureusement pour Johnson et les Suns, la saison ne s’est pas terminée aussi bien qu’elle avait commencé. Malgré des moyennes de 19,6 points et 4,7 rebonds, les performances médiocres de Davis et de Robinson ont conduit à une défaite en sept matchs face aux Kansas City Kings en demi-finale de conférence.

Développement individuel, désilusion collective

Sur le plan individuel, la deuxième saison de Johnson à Phoenix a également été exceptionnelle. Il affiche moyennes record en termes de points (19,5), de rebonds (5,1) et (à l’époque) de passes décisives (4,6). Il a été sélectionné pour la quatrième fois consécutive dans l’équipe All-Star et dans la All-Defensive First Team.

Cependant, le nombre de victoires de l’équipe a diminué de 11, en partie à cause de la baisse de production de Walter Davis, ainsi que d’une Conférence Ouest extrêmement profonde, dans laquelle huit des 12 équipes ont terminé avec des bilans positifs. Le bilan de 46-36 des Suns ne leur permet que d’obtenir la cinquième place pour les playoffs.

Une fois de plus, leur parcours en playoffs a duré sept matchs. Celle-ci se termine cette fois par un balayage aux mains des Lakers. Cette série a suivi celle face aux Nuggets de Denver dans une série au meilleur des trois matchs (240 points combinés par match). Là encore, Johnson s’est montré admirable, avec des moyennes de 22,3 points, 4,4 rebonds et 4,6 passes décisives au cours de ces sept matches.

Dernière saison à Phoenix

Rod Argent, Internet Sports Detective: Dennis Johnson never wore #3 with Suns, so what are these pictures? - Bright Side Of The Sun

La dernière saison de Johnson à Phoenix a été la moins productive sur le plan offensif. Cela s’explique en grande partie parce qu’à l’été 1982, les Suns ont ajouté un Maurice Lucas en pleine forme et un rookie vedette, Larry Nance, à une équipe qui comptait déjà Johnson, un Walter Davis en pleine forme et un Alvan Adams en pleine forme. Les chiffres de Johnson restent solides (14,2 – 4,4 – 5) et les Suns remportent 53 matches de la saison régulière et s’assurent la troisième place à l’Ouest. Cependant, lors d’un remake de la série du premier tour de la saison précédente, les Suns retrouvent les Nuggets, qui s’inclinent cette fois en trois matchs.

Cet échec marque la fin de la carrière de Johnson à Phoenix. Après trois saisons, Dennis Johnson est échangé à Boston contre Rick Robey et des choix de draft à la suite d’un nouveau conflit avec le coach, cette fois avec l’entraîneur John MacLeod. C’est à ce moment-là que DJ commence à se forger une réputation de diva qui se dispute avec les entraîneurs et c’est pour cette raison que de nombreuses personnes sont sceptiques quant à son intégration à Boston, une équipe qui aspire à remporter des titres.

Deuxième titre pour Dennis

Dennis Johnson est surtout connu en tant que meneur de jeu vétéran des Celtics de Boston. Ici, Dennis était concentré sur la distribution du ballon en évoluant aux côtés du Big Three. Bien que moins athlétique, son jeu a atteint une maturité exceptionnelle après un échange et des critiques. Johnson, qualifié de « difficile », s’est imposé comme un professionnel accompli et un coéquipier parfait.

Recruté par les Celtics pour contrer Andrew Toney des 76ers, qui les avait éliminés en 1980 et 1982, Johnson, avec son esprit défensif, a été sélectionné dans la All-Defensive Second Team dès sa première saison à Boston. Il a développé une relation solide avec Red Auerbach et Larry Bird, établissant une connexion quasi télépathique avec ce dernier.

Magic Johnson and Dennis Johnson: From Friends to Enemies After D.J.'s Trade to the Boston Celtics in 1983

En atteignant les finales contre les Lakers, la rivalité célèbre s’est intensifiée. Bien que les statistiques de Johnson ne soient pas exceptionnelles, sa défense remarquable contre Magic Johnson a été cruciale. Maintenant chargé de surveiller Magic, Dennis Johnson l’a limité à moins de 16 points par match et à un taux de réussite de moins de 43%. La série a été remportée 4-3 par Boston, et les erreurs coûteuses de Magic ont valu à ce dernier le surnom de « Tragic Johnson » pour le reste de sa carrière. DJ a ainsi remporté son deuxième titre NBA.

Dennis dans la dynastie

Les trois saisons suivantes, Johnson est resté à Boston et a fait partie de l’une des plus grandes dynasties de l’histoire de la NBA. Au cours de ses cinq premières années (1983-84 – 1987-88) en tant que Celtic, chacune d’entre elles a vu l’équipe atteindre les finales de conférence. Quatre d’entre elles s’étant soldées par une participation aux finales. Deux d’entre elles s’étant soldées par un titre de champion. Johnson pendant cette période n’a pas fait moins que 12,6 points (au moins 15,6 deux fois) et 4,2 passes décisives (6,8+ trois fois) en moyenne au cours de la saison régulière. Au cours de cette période, il a été sélectionné quatre fois dans l’équipe All-Defensive (trois fois dans la deuxième équipe et une fois dans la première) et a été sélectionné pour la cinquième fois dans l’équipe All-Star.

En 1984-85, Johnson a connu sa meilleure campagne statistique avec les Celtics. Une moyenne de 15,7 points, 4 rebonds, 6,8 passes, qu’il a associée (comme toujours) à sa défense étouffante caractéristique. Ceci a aidé les Celtics à atteindre un record de 63-19. Les Celtics de 1986 sont largement considérés comme l’une des meilleures équipes de tous les temps et Dennis Johnson était un élément défensif majeur de cette équipe.

Les playoffs 1987 de Dennis Johnson

Il était encore meilleur en post-saison. Lors de chaque saison de sa première demi-décennie à Boston, Johnson a participé à au moins 17 matches de post-saison. Ses moyennes étaient de 15,9 points à chaque fois et trois fois au moins 7,3 passes décisives par match. C’est au cours des playoffs de 1987 que DJ a réalisé certains des plus grands exploits de sa carrière. Les Celtics étant en proie aux blessures, notamment celle de Kevin McHale, qui joue avec un pied cassé, Johnson doit assumer une charge offensive beaucoup plus importante, tant en termes de score (18,9 points en 23 matches) que de passes décisives (8,9 par match).

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Au deuxième tour de ces playoffs, DJ a réalisé un exploit en plongeant hors des limites du terrain. Il a saisi le ballon et en l’a lancé sur le joueur adverse, Jack Sikma. Ainsi, les Celtics ont conservé la possession. Lors de la finale de la Conférence Est, les Celtics ont affronté les Pistons, qui semblaient être l’équipe la plus prometteuse de la Conférence Est. Alors que la série est à égalité 2-2, les Pistons mènent 107-106 à 5 secondes de la fin lorsque Dennis Johnson réalise son action la plus emblématique. C’est vrai, le joueur qui recevait le jeu « Bird vole la balle » était Dennis Johnson. Les Celtics remportent la série en sept manches avant de s’incliner en finale face aux Lakers, où les blessures sont devenues trop nombreuses.

Déclin de Dennis Johnson

Les trois saisons suivantes, les Celtics et DJ ont été incroyablement décevants, DJ et l’équipe commençant à régresser. Après avoir décliné chacune des trois saisons suivantes, DJ a commencé à sortir du banc. Il finira par prendre sa retraite lorsque les Celtics ne lui ont pas proposé de contrat à l’issue de la saison 1990. Lors de la conférence de presse de sa retraite, Magic Johnson a télégraphié et appelé DJ le plus grand défenseur de backcourt de tous les temps et Larry Bird l’a qualifié de meilleur coéquipier qu’il n’ait jamais eu. Son numéro sera retiré en décembre 1991.

Pendant près d’une décennie et demie, Johnson a fait partie des meilleurs guards de la NBA. Il a marqué de son empreinte plusieurs moments mémorables de l’après-saison. Faites le point sur les chiffres. Passez des films en file d’attente. Demandez à ses pairs. Il ne fait aucun doute que Dennis Johnson occupe une place de choix parmi les meilleurs joueurs de l’histoire de la NBA.

Bilan sur sa carrière

Dennis Johnson: 5 Signature Moments From His Boston Celtics Career

Maintenant que vous avez un aperçu de l’histoire de Dennis Johnson, penchons-nous sur son héritage durable. Trois fois champion de la NBA (1979, 1984, 1986). Meilleur joueur des finales de la NBA en 1979. 9 mentions consécutives à une équipe « All-Defense » (1978-1987). 2 fois nommé dans une équipe All-NBA (1980, 1981). 5 fois All-Star. Au total, Dennis Johnson compte 1 100 matchs, 15 535 points, 5 499 passes décisives et 4 249 rebonds. Seuls 20 joueurs ont atteint ces totaux

Magic Johnson a dit de lui qu’il était le plus grand défenseur de périmètre de tous les temps. George Gervin a dit de lui qu’il était le défenseur le plus difficile contre lequel il ait jamais joué. Larry Bird a dit de lui qu’il était le meilleur coéquipier qu’il ait jamais eu.

Il a aussi démontré une capacité incroyable à être décisif quand ça compte.  32 points lors de la victoire en prolongation du quatrième match des finales de 1979. Défense étouffante sur Magic Johnson lors des finales de 1984. Layup gagnant à la dernière seconde du match 5 de la finale de la conférence Est de 1987. Il a changé sa façon de jouer 3 fois de façon impressionnante. Passant de dunker explosif à Seattle, à leader offensif à Phoenix, à passeur d’abord, guard à l’esprit défensif à Boston.

Fin tragique

Dennis a eu une une carrière phénoménale où il n’a pas cherché à attirer l’attention ni à la recevoir spontanément. Suite à celle-ci, il a été sélectionné pour être intronisé au Basketball Hall of Fame le 5 avril 2010 et a été officiellement intronisé cet été-là.

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Tragiquement, cependant, Johnson n’a pas vécu pour voir son intronisation. 22 février 2007. Pendant qu’il était l’entraîneur les Austin Toros de la D-League, Dennis Johnson a été victime d’une crise cardiaque après un entraînement. Il n’a pu être réanimé à l’hôpital voisin.

Aujourd’hui, seuls les fans les plus acharnés des Celtics et des Sonics savent à quel point Johnson était bon. Et maintenant, vous aussi. N’oublions jamais la mémoire de cet homme.

Lucas Lonchampt - The One And Only Cactus

2000 - Boston Celtics - rédacteur
Plus qu'un fan des Celtics, j'adore faire des recherches sur le basket et mettre en avant les histoires et nations auxquelles on ne pense pas tout le temps. Un historien amateur qui espère éveiller votre sens de la curiosité dans ce monde intriguant de la balle orange!

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