Colorado

Welcome to Road 66 : You wild Colorado

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Dans « Welcome to Road 66« , on va faire une petite traversée des USA. Se baladant d’états en états, on va découvrir chaque coin étatsunien par ses légendes basketballistiques. Le menu est simple : 10 noms historiques de l’État dont on parle. Pour ce deuxième volet, direction le Colorado, l’état des montagnes.

Le AAU GOAT : Ace Gruenig

La AAU est une ligue amateur qui était la ligue majeure de basket des années 20-30. Il y avait des All-American Team, une sorte d’équivalent des All-NBA Teams. Devinez combien ont plus de 6 sélections? Un seul. Pas avec 7. Non pas avec 8. Pas avec 9. Avec 10 sélections, Ace Gruenig est numéro 1. Pendant 15 ans au sein de différentes équipes de Denver de l’époque dont les Original Nuggets, Gruenig a dominé. Avec son talent, sa taille et sa grâce, l’intérieur a fait de Denver une ville majeure du basketball amateur et semi-professionnel.

Ace Gruenig

Jumping Jack : Jack McCracken

Si Gruenig est numéro 1 en terme de All-American Team, le deuxième ex-aequo est Jack McCracken. Considéré parmi les meilleurs joueurs de l’histoire AAU, «Jumping Jack» a été, avec Gruenig ou Vince Boryla notamment, un des leaders du haut niveau de Denver. Grand floor general avec un tir très efficace, il remporte le trophée de MVP du tournoi AAU en 1939. En bref, Jack est une légende qui a permis à Denver d’être une place forte du basketball et, peut être, que c’est aussi ça, qui créé l’envie d’avoir une équipe professionnelle dans le Colorado.

Jack McCracken

Frosty : Forrest Cox

Si les Buffaloes de Colorado ont atteint les hauteurs de la NCAA, Frosty Cox est une des principales raisons. Légende du coaching et célèbre pour ses capacités de recrutement, il a fait des Buffaloes une forte place. Une place tellement forte que l’université remporte le NIT en 1940, avec des grands joueurs comme Jack Harvey ou Robert Doll. Il était connu pour sa férocité et son esprit de compétiteur ainsi que sa tactique. Avec un 62% de victoire en 13 années, la légende de Cox a laissé un héritage immense dans le Colorado.

Frosty Cox

La longévité : Dick Katte

Dick Katte est le numéro 1 en terme de victoires en high school pour les coachs de l’état du Colorado, rien que ça. Avec Denver Christian High School, il a dominé pendant des décennies. 18 titres de Metropolitans League et 5 titres de champion d’état, rien que ça. Katte est une institution à Denver, certes pour ses résultats incroyables, mais aussi pour sa mentalité exemplaire, qui a aidé bon nombre de joueurs à travers les générations. Avec un bilan de 873-233, la domination de ce coach ne peut pas être remise en question et son héritage est immense, tellement des grands noms sont passés sous ses ordres.

Dick Katte

L’homme du Regis College : Lonnie Porter

Lonnie Porter était un bon meneur en NAIA. A Adams State, il était connu pour ses qualités de shooteur de loin qui lui ont permis d’avoir bon nombre de récompense individuelle. Cependant, il n’était pas assez bon pour une carrière professionnelle en tant que joueur. Il décide donc de se tourner vers le coaching, lui qui a toujours respecté la discipline des siens. Cependant, sa nouvelle carrière ne démarre pas très bien. Il dure peu à Adams State puis il rate le coche avec les Denver Rockets. C’est en 1977 qu’il arrive au Regis College, et fait une carrière mémorable. Lonnie est devenu une institution à Regis. En Division II, seul Herb Magee a plus de victoires. Fondateur de la Lonnie Porter Summer Academy, il a beaucoup aidé les jeunes des milieux défavorisés et a été un des meilleurs coachs de l’état.

Lonnie Porter

Le skywalker du Colorado : David Thompson

David Thompson est une légende parmi les légendes. En sortie d’un parcours mémorable à NC State, « Skywalker » arrive à Denver à l’été 1975. Arrière scoreur, il tire son surnom de ses qualités athlétiques phénoménales qui emportent avec elles de nombreuses légendes. Dès son année rookie en ABA, il est second au classement du MVP et mène son équipe en finale. Deux ans plus tard, il revient dans le podium du MVP mais en NBA. A ses débuts, David est un phénomène qui met les bases du jeu offensif incroyable que les Nuggets garderont pendant toute la décennie 80’. Malheureusement, les blessures, la dépression et la drogue mettra fin à sa carrière, trop vite. Aucun titre, aucun MVP mais une légende qui a inspiré des générations entières de basketteur de la Caroline du Nord, dont un certain Michael Jordan, au Colorado.

David Thompson

Le cheval du Colorado : Dan Issel

Surnommé « Horse », Dan Issel a tout fait chez les Nuggets. Après plusieurs années chez les Colonels, il rejoint les Nuggets en 1975, même année que David. Si en 10 saisons dans le Colorado, Dan ne récoltera que 2 sélections all-star, sa domination n’est pas moindre. Il tourne aux alentours de 20 points par match jusqu’en 1984, alors qu’il a 35 ans cette année-là. Joueur dur, physique avec de la technique, il a permis à Denver d’être une place forte de l’ouest dans les années 80. Il se retire en 1985 et prend un poste de commentateur chez les Nuggets de 1988, qu’il quittera en 1992. Pourquoi? Tout simplement car le GM Bernie Bickerstaff lui a offert un poste de coach. Il sera d’ailleurs le coach de l’équipe légendaire de 1994. Son deuxième passage en coach-GM en 1998 sera moins fructueux mais Dan Issel est une légende unique des Nuggets.

Dan Issel

High School Legend : Tracy Hill

33.4 points par match, c’est la moyenne de Tracy Hill dans son année sophomore. 38.7 sur son année junior. 44.6 sur son année senior, un record. Dites vous bien que son père, coach de Ridgway High School à l’époque, l’a benché au bout d’une mi temps sur plusieurs matchs tellement elle était en avance. Les records, c’est pas ce qu’il manque avec Tracy, tant elle en a dans le basketball high school féminin du Colorado. Au fait, les records de scoring ont été fait à une époque où les matchs lycéens féminins se jouaient sans ligne à 3 points. Dominer, c’est ce qu’elle a fait pendant toute ses années lycées. Après sa carrière de joueuse, elle est revenue coacher, notamment du basketball, à Nucla, dans le Colorado.

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Colorado du début à la fin : Chauncey Billups

Chauncey a joué au Colorado à tous les niveaux et a dominé. Au lycée George Washington, à Denver, il est, à trois reprises, Mr. Colorado Basketball. Il était tout simplement l’un des meilleurs lycéens du pays. Même si nombreuses étaient les facultés intéressées par le meneur, il décide de rester au Colorado, pour jouer chez les Buffaloes. Alors que Colorado n’avait pas connu de tournoi NCAA depuis 1969 sous Walseth, Billups, considéré parmi les meilleurs joueurs universitaires du pays pour ses qualités de snipers, ramène la fac au tournoi, même si ils perdront au second tour. En NBA, si le premier passage sera très dur entre affaires extra-sportives graves et blessures, le second sera plus plaisant, lui qui accompagne le phénomène Carmelo Anthony au-delà du premier tour de PO et aide Denver à retrouver les finales de conférence. On espère juste pour Denver qu’il ne viendra pas faire coach derrière.

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41 raisons d’aimer le Colorado : Nikola Jokic

Un 41ème choix de draft utilisé pour un serbe dont personne ne connaît le nom pendant une pub de tacos. Voilà comment a commencé la plus belle histoire sportive du Colorado. Comment est arrivé, chez les Nuggets, un phénomène absolument unique. Si le projet de base se tournait autour de Mudiay, Nurkic ou Harris (c’est pas une blague), la feuille de route va vite changer avec l’avènement de ce phénomène. Dès la saison 2016-2017, les Nuggets surpassent les attentes, comme ils le feront globalement chaque année, mené par un Jokic royal. Le Joker, comme on l’appelle, est un joueur formidable, avec une vision de jeu jamais vu pour un intérieur, une technique soyeuse à souhait et un leadership digne des plus grands. 2 MVPs et 1 titre (premier de l’histoire des Nuggets) plus tard, le monde est d’accord sur un point: c’est Jokic et les autres après. Profitons.

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19 ans - Charlotte Hornets - rédactrice -
Je parle des frelons de Caroline du Nord à mon grand désarroi. Tu seras jamais la première dans mon coeur si tu ne t'appelles pas Kemba Walker ou Cody Zeller. Pratique l'hormonothérapie en club depuis 2007.

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