Dans “Welcome to Road 66“, on va faire une petite traversée des USA. Se baladant d’État en État, on va découvrir chaque coin étatsunien par ses légendes basketballistiques. Le menu est simple : 10 noms historiques de l’État dont on parle. Aujourd’hui, on va dans les montagnes du Montana.
Les filles de Fort Shaw : Josephine Langley
Dans la fin du 19ème siècle, le gouvernement fédéral du Montana a décidé de créer des « pensionnats indiens », des réserves servant à casser les cultures des populations locales. Un projet colonial bien triste mais, à Fort Shaw, il a donné une des premières grandes équipes féminines de basketball. À peine ce sport était créé que Josephine Langley, institutrice de sport, le met en place au sein de Fort Shaw.
Josephine Langley, avec son équipe de filles qui ont subi des violences coloniales ou des pertes de leur famille, va faire de cette équipe une équipe montante. Cette équipe passera de phénomènes locales au titre de championnes du monde en 1904. Belle Johnson, Emma Sansaver, Minnie Burton, Nettie Wirth, Gen Healy, Katie Snell, Gennie Butch, Rose LaRose, Flora Lucero, Sarah Mitchell et Lizzie Wirth ont fait l’histoire à jamais.
Le chat : John « Cat » Thompson
Cat Thompson était un des tous meilleurs joueurs de l’histoire de la NCAA pré-1939 (date de création du tournoi NCAA). Scoreur de haute renommée, il est aussi la star d’un programme (Montana State) qui gagne en NCAA avec un excellent bilan sous les ordres de Ott Romney puis (et surtout) de Schubert Dyche, coach historique du Montana. Rapide, malin et techniquement avancé sur son ère, Cat a fait avancer le basketball dans le Montana mais aussi dans le monde entier.
Bobcats du nord : Brick Breeden
Parmi les coéquipiers de Cat avec Montana State, on retrouve Brick Breeden, avec qui il a donc été dans l’équipe élu comme championne en 1929 par la Helms Athletic Foundation. Cependant, le grand de sa carrière se fait sur son passage en tant que coach. Pendant près de 20 ans, Breeden sera le coach de Montana State et permet aux Bobcats d’être une excellente équipe, que ce soit en division I NCAA ou bien sur le passage qu’ils font en NAIA. Encore aujourd’hui, l’arène de Montana State se nomme la Brick Breeden Fieldhouse, signe de son impact.
Coach des Lady Grizz : Robin Selvig
La carrière de joueur de Robin Selvig est correcte mais rien d’incroyable. En revanche, sa carrière de coach est excellente. Il arrive en 1978 à la tête des Lady Grizz de Montana. Avec sa longévité et son bilan excellent, il a fait brillé tant de joueuses dans le Montana comme la meneuse géniale Brooklynn Lorenzen, l’intérieure Greta Koss ou encore la superstar Shannon Cate. Autour de son style de jeu défensif, Robin a créée une big place du basketball féminin, malgré les conditions matérielles mauvaises de l’époque et la situation géographique du Montana.
Billings’ boss : Pat Douglass
Dans les années 80, Pat Douglass devient coach en seconde division universitaire, du côté de Eastern Montana (aujourd’hui connu sous le nom MSU-Billings). En 6 ans à la tête du programme, il cumulera un excellent bilan de 119 victoires pour 57 défaites. Petit à petit, il fait monter le programme en puissance jusqu’à atteindre, en 1987, le Final Four de la seconde division universitaire autour de la star Jerome Johnson.
La CBA à Billings : Ronnie Valentine
Pour rester à Billings, on peut parler des Montana Golden Nuggets de la CBA. Après une année peu satisfaisante chez les Denver Nuggets, il rejoint Billings en 1981 et deviendra, en 1 an, MVP de la CBA. Sous les ordres de George Karl et aux côtés de Terry Stotts ou US Reed, l’équipe mené par Ronnie, qui tourne à 32 points par match sur la saison, se fait battre en finale de conférence face à une autre équipe du Montana, les Billings Volcanos, menée par Bobby Wilson.
Le greatest Grizzlie : Larry Krystkowiak
Larry est un natif de Missoula, ville dans laquelle se trouve la faculté de Montana. Le hasard a fait que Larry est devenu le, probablement, meilleur joueur de l’histoire du programme masculin du Montana. Après les années Jud Heathcote-Micheal Ray Richardson, l’intérieur a fait parlé sa technique et son physique pour tenir les Grizz ont permis à Larry de dominer individuellement la conférence Big Sky.
Madame Montana : Shannon Cate
Si on a parlé de Robin Selvig plus tôt, on doit parler de Shannon. La raison? C’est la plus grande joueuse que n’ai jamais porté le Montana. La forward est une des meilleures joueuses de son époque (fin 80 – début 90). Scoreuse élite à la panoplie complète, rebondeuse solide, bonne passeuse pour son poste et défenseuse polyvalente, Shannon est indéniablement la meilleure joueuse du Montana mais peut être même du nord-ouest étatsunien.
Winning à Rocky Mountain : Bill Dreikosen
Bill Dreikosen a obtenu le poste de Head Coach de Rocky Mountain en 2000. Petit faculté de NAIA, Bill a permis à cette dernière de monter petit à petit jusqu’au point culminant, en 2009. Autour de sa star intérieure, Devin Uskoski, Rocky Mountain ira au titre de champion. Autour, le bilan n’a rien d’exceptionnel mais gagner un tournoi, même quand il est mineur comme la NAIA des années 2000, relève de l’exploit dans un état comme le Montana.
La star moderne : Brianna King
Du côté de la NAIA féminine, c’est Montana Western qui remporte le titre en 2020, après une année terminée en demi finale en 2019. Rapide, vive et scoreuse de haut rang, Brianna a montré toute son excellence au sein de la NAIA. Sous les ordres de Lindsay Wooley, ce sont les dernières qui ont fait briller le basketball dans le Montana, en attendant les prochaines stars qui donneront des étoiles dans les yeux aux habitants de la région.
