Le scénario de la finale 2011-2012 de l’Euroleague semblait écrit d’avance. Armé d’un effectif taillé pour la domination, le CSKA Moscou marchait sur l’Europe avec une facilité déconcertante. Andrei Kirilenko, Viktor Khryapa, Milos Teodosic… L’armada du club russe surfait sur une grosse dynamique dans cette fin de saison et il l’avait d’ailleurs démontré 2 jours plus tôt, en sortant le champion en titre, le Panathinaïkos. De l’autre côté, l’Olympiakos a entamé sa saison dans l’ombre, jamais bien loin d’une élimination lors de la 1ère et de la 2ème phase, c’est presque miraculeusement qu’on les retrouvait en 1/4 de finale.
Privé de plusieurs cadres en début de saison pour des raisons financières, le club devait se réinventer autour d’un collectif plus jeune. Mais guidé par son maître à jouer Vassilis Spanoulis, le vice-champion de Grèce retrouve finalement deux ans plus tard, les finales d’Euroleague. Vous l’aurez tout de même compris, aucun expert ne voyait cette équipe atteindre les sommets qui plus est contre un CSKA en mission.
Et pourtant… Le 13 mai 2012, à l’issue d’une finale qui défie encore toute logique, les fans de basket européen ont assisté à l’un des plus grands renversements de l’histoire mais aussi à l’effondrement de la toute-puissance russe. Était-ce les Dieux de l’Olympe ? Et non, c’était tout simplement Georgios Printezis et son terrible floater.
Un peu de contexte : l’intersaison 2011 de l’Olympiakos

À l’aube de la saison 2011-2012, les frères Giorgos et Panagiotis Angelopoulos réunissent toute la direction du club grec pour leur indiquer une décision majeure. Ils comptent réduire drastiquement leur investissement et plus globalement le budget du club. Cette décision qui fut peu surprenante mais pour le moins rapide et radicale repose sur de nombreux facteurs sportifs et économiques. Pour commencer, l’absence d’un retour sportif sur leurs investissements a été la première cause de cette décision.
En effet depuis 2004, la fratrie Angelopoulos a mis sur la table des dizaines de millions d’euros pour recruter des stars du basket mondial comme Milos Teodosic, l’ancien joueur des Hawks, Josh Chilldress, le lituanien Linas Kleiza passé par Denver et Toronto ou encore le grec Ioannis Bourousis. Malgré ces investissements massifs, le club n’a jamais réussi à remporter l’Euroligue tout en restant majoritairement dans l’ombre du Panathinaïkos sur la scène nationale.
D’autres raisons, cette fois économiques viennent renforcer le choix des propriétaires de l’Olympiakos. D’un côté l’Euroleague devient de moins en moins rentable que ce soit par les revenus TV ou la billetterie et face à un contexte où l’Euroleague ne veut pas donner plus, ils comprennent que ces revenus ne sont pas viables sur le long terme. De plus, la Grèce est plongée depuis 2009 dans une énorme crise économique qui impacte tous les secteurs. Même si d’un côté les frères Angelopoulos n’ont pas été forcément touchés de plein fouet par cette crise, grâce à leur activité dans le transport maritime, ce n’était pas le cas de la plupart des secteurs.
Cela voulait également dire une baisse d’investissements de la plupart des entreprises dans le sport, une diminution des aides publiques mais aussi une baisse d’affluence, avec des supporters qui subissaient en bout de chaîne cette crise, et qui gardaient logiquement le salaire qu’ils touchaient pour vivre, voire survivre. Et dans un système économique où personne ne peut aider personne, la perte de confiance est au plus haut, c’est donc également pour cela que les frères Angelopoulos ont préféré revoir leur contribution financière à la baisse, alors qu’ils avaient les ressources nécessaires pour soutenir le club.
Dernier point, et pas des moindres leur conflit avec la fédération grecque et les instances de l’arbitrage grec. En effet, ils reprochaient à ces deux grandes institutions un favoritisme permanent face à leur rival de toujours, le Panathinaïkos qu’ils ressentaient essentiellement dans les moments clés de ces rencontres. Quelques années plus tard, en 2019, ce conflit éclate publiquement lors d’une tentative de médiation de la part de la fédération grecque de basket, mais rien n’y fait, durant cette rencontre les présidents des deux parties auraient tenu des échanges extrêmement tendus.
D’un côté Panagiotis Angelopoulos accusait l’ancien président du Panathinaïkos, Dimitris Giannakopoulos d’avoir son lot d’influence sur la fédération. Et de l’autre côté le président athénien répliquait que ces accusations n’étaient que fausses et qu’elles étaient, qui plus est, diffamatoires. Quoi qu’il en soit, c’est donc diminué que la Pirée va devoir se construire ou plutôt se reconstruire.
Après un échec en quart de finale de l’EuroLeague face aux Italiens de Sienne et une défaite en finale du championnat face au Panathinaïkos, le club va complètement changer son approche et miser sur un recrutement plus territorial. Fini les stars NBA, l’Olympiakos dit bonjour à la jeunesse grecque mais surtout à des joueurs qui se veulent plus combatifs et moins orgueilleux. Les départs notables au cours de cette intersaison 2011 sont ceux de Milos Teodosic et Ioannis Bourousis, deux piliers du basket européen qui avaient évidemment leur impact dans le jeu de l’Olympiakos.
D’un côté Milos Teodosic était la principale source création de l’équipe, un véritable chef d’orchestre qui possédait une vision de jeu et un efficacité derrière l’arc excellente. De l’autre Bourousis, un poste 5 expérimenté qui avait une palette offensive très large pour l’époque, capable de jouer dos au panier et de shooter à mi-distance. Mais si en effet la complémentarité des deux hommes était intéressante offensivement, ils avaient tout de même deux points communs notables qui étaient leur irrégularité et leur mauvais caractère qui les amenaient parfois dans le conflit avec leur coach, le serbe Dusan Ivkovic.
Les autres départs notables concernaient plutôt la rotation. La retraite de l’ancien joueur NBA, Rasho Nesterovic, le départ pour Saint-Pétersbourg d’un petit jeune qui n’a pas beaucoup convaincu, un certain Patrick Beverley et pour finir, la non-prolongation de l’arrière Tomas Kelati et du poste 4, Matt Nielsen. Du côté des arrivées, la direction change pleinement de tactique et veut que l’Olympiakos retrouve un équilibre défensif qui leur avait beaucoup déplu les années passées. C’est pour cela que la première signature sera celle de Acie Law, le meneur américain arrive en provenance du Partizan Belgrade pour créer un backcourt plus complémentaire avec Spanoulis.
Cette recherche de profil plus athlétique les amène rapidement à rechercher des joueurs certes qui n’ont presque pas touché à la NBA, mais qui sont bien Américains. En conséquence, c’est Joey Dorsey et le jeune Kyle Hines qui arrivent tous deux pour faire office d’une paire énergique et intimidante dans la raquette de l’Olympiakos. Pour compléter ce beau recrutement, Georgios Printezis, qui a déjà joué 8 ans sous le maillot rouge et blanc, et Pero Antic feront office de postes 4 polyvalents capables d’épauler Spanoulis dans le scoring. Le retour de prêt du jeune Kostas Sloukas sera la dernière arrivée, lui qui trouvera sa place dans la rotation dès le début de saison.
Même si l’effectif apparait comme très complet, il n’en est pas moins que les objectifs ne sont pas les mêmes cette saison, et que le club privilégie une vision sur le long terme. Ces derniers sont très clairement annoncés en début de saison, rejoindre le stade des quarts de finale en EuroLeague, et rivaliser avec le Panathinaïkos sur la scène nationale dans les 2, 3 prochaines saisons.
La tactique Ivkovic : une méthode qui prend forme petit à petit

Avec un tel recrutement, Dusko Ivkovic avait du pain sur la planche pour fonder un nouveau projet de jeu autour des nouvelles forces de son équipe. Mais peu de personnes doutaient sur l’efficacité du travail du coach serbe. En effet, celui que l’on surnommait « Duda » était l’un des meilleurs coachs de l’histoire du basket en Europe. Précurseur du basket moderne, il avait vu avant tout le monde que le futur du basket se ferait avec des joueurs de grandes tailles qui sauraient à peu près tout faire.
Et cette saison-là , il avait tout pour se faire plaisir. Avec des joueurs comme Printezis, Markos Keselj, ou même Pero Antic, il n’avait peut-être pas les meilleurs intérieurs, mais il avait des joueurs qui pouvaient tout faire et qui joueraient le spacing à fond. Ses systèmes n’étaient probablement pas les plus élaborés mais il mettait du coeur à laisser beaucoup de liberté à des joueurs créatifs et en l’occurence, à Vassilis Spanoulis. Les systèmes qu’il utilisait étaient certes très simples mais ils suivaient une base précise et systématique, qui donnaient un temps d’avance à Spanoulis qui pouvait ensuite enchainer sur les extérieurs.
Mais ce qui caractérisait sa tactique, c’était sa défense, et notamment l’exigence physique qu’elle demandait. Un pressing tout terrain presque systématique dans les temps faibles de ses adversaires qui avait le don de changer la psychologie d’un match. Vous vous demandiez pourquoi il mettait autant d’extérieur dans sa rotation, vous avez la réponse. Une fois passée ce demi-terrain, l’équipe adverse devait encore se frotter à une défense collective bien huilée. Ivkovic insistait sur l’entraide défensive et plus précisément sur les rotations qu’effectuaient les joueurs sur chaque écran.
Un système qui était une nouvelle fois possible grâce à la polyvalence de ses big mens, on y revient une nouvelle fois. Mais on retrouvait également chez lui quelques aspects de la formation traditionnelle des coachs dans les années 80 avec le fameux « No easy buckets » qui avait pour principe qu’un panier de l’adversaire était avant tout un shoot contesté même s’il s’agissait de faire des fautes à répétition. Ce qui faisait la force de ce coach, c’était l’extrême proximité qu’il avait avec son groupe autant sur le terrain qu’en dehors. C’est d’ailleurs ce que déclarera Pero Antic, un peu avant la fin de sa carrière, de façon assez ironique :
Pendant 22 heures, c’est ton meilleur ami, les deux autres heures, c’est ton bourreau. Quand il te dit que tu dois faire quelque chose, il valait mieux le faire, sinon tu tournais 80 fois autour du terrain. »
La saison commence donc et comme prévu, l’équipe est encore en rodage. Offensivement, l’Olympiakos est trop dépendante de Spanoulis, et défensivement la raquette apparait comme totalement ouverte. De plus les défaites contre Baskonia dans le 3ème match de deux petits points, et contre l’équipe italienne de Cantu sur le score de 63 à 64, avec une dernière action très litigieuse menée par Kyle Hines qui aurait probablement mérité un coup de sifflet sur un contact proche du cercle.
Deux matchs qui mettent l’Olympiakos dans le rouge avec un bilan de 1 victoire pour 3 défaites, l’équipe pointe désormais à la dernière place du groupe et la qualification pour la 2ème phase apparait déjà comme compliquée au vu de la densité de celui-ci. Mais ces deux désillusions vont clairement être des déclics pour la suite de cette phase avec un Spanoulis survolté auteur de 4 performances à plus de 20 points sur les 5 derniers matchs. C’est finalement avec un bilan de 6 victoires pour 4 défaites que l’équipe athénienne va rejoindre la 2ème phase dans un groupe composé du CSKA Moscou et de deux clubs turcs, l’Anadolu Efes et le Galatasaray Basket.
Dans cette 2ème phase, c’est encore à l’issue d’une défaite dans un gros bras de fer que l’Olympiakos va se réveiller. En effet, après ce deuxième match de poule face à Galatasaray, l’Olympiakos pointe une nouvelle fois à la dernière place, avec deux défaites. Il s’en suivra deux victoires face à Efes, mais une grosse défaite face au CSKA Moscou qui obligeait le club grec à s’imposer de plus de 2 points face à Galatasaray. Dans un match plutôt contrôlé, l’Olympiakos s’impose de 8 points, 89-81, finit 2ème du groupe et obtient sa qualification pour les quarts de finales avec un bilan de 3 victoires pour 3 défaites.
En quart l’Olympiakos retrouve Sienne, le club italien qui l’avait défait la saison précédente. Leur jeu n’a plus aucune ressemblance avec celui proposé en début de saison. Offensivement, la marque est beaucoup plus répartie, si bien que Spanoulis ne finira jamais meilleur marqueur sur les 4 matchs qui composeront ces quarts de finales. Défensivement la raquette est beaucoup plus fermée, et les guards ont vraiment compris l’importance de ce pressing tout-terrain imposé par Ivkovic. Une pression qui se révèlera lors du game 3, dans lequel Sienne va totalement imploser.
Une défaite 75 à 55, qui marquera le basculement psychologique de la série et qui enverra Spanoulis et les siens au Final Four d’Istanbul. Ils y retrouveront les Barcelonais, qui n’ont pour l’instant qu’une seule défaite à leur compte sur toute la campagne européenne. Mais dans ce match c’est bien l’Olympiakos qui aura la main mise sur le score pendant toute la durée de la rencontre. Malgré un score très serré, le Barça n’aura pas mené une seule fois dans ce match. Spanoulis a cette fois été le héros de la soirée, auteur de 21 points et 6 passes décisives, et en étant très clutch, avec notamment un gros step-back à trois points dans la dernière minute et une passe décisive pour Joey Dorsey leur donnant deux possessions d’avance à 6 secondes de la fin.
Dans un comeback légendaire, l’Olympiakos retrouve les sommets de l’Europe

Le début de cette finale est dominé par une tension extrême entre les deux équipes. 10 à 7 pour le CSKA à la fin du premier quart-temps, mais on compte surtout 8 pertes de balles de part et d’autre, et des pourcentages catastrophiques au shoot qui ne dépassaient pas les 30%. Il n’y avait pas non plus une intensité particulièrement imposante, simplement l’impression d’une finale manquée de la part des deux équipes. Une chose était sûre cependant, au vu de la physionomie de cette finale, celle qui commencera à prendre l’ascendant du match aura l’occasion de créer un écart conséquent.
Rapidement dans le 2ème quart-temps, le coach de Moscou, Jonas Kazlauskas comprend que la défense se resserre beaucoup sur Milos Teodosic. Il prend rapidement un temps mort, et donne des directives à son meneur, pour mettre les ballons dans la raquette. Les paniers s’enchainent pour les intérieurs russes et rapidement le CSKA prend un avantage d’une petite dizaine de points. L’Olympiakos rectifie le coche à l’intérieur, mais au profit de Milos Teodosic…
En effet le meneur serbe enchaine 3 paniers primés en 3 possessions et donne 14 points d’avance à Moscou. Temps mort demandé par Ivkovic qui demande à ses joueurs de mettre de l’intensité et de jouer ce match comme on joue une finale d’EuroLeague tout simplement. Ils stabiliseront finalement l’écart qui sera le même à la fin de la première mi-temps. Retour des vestiaires, les choses ne s’arrangent pas pour le club de la Pirée. Les intentions offensives n’y sont toujours pas, si bien qu’après 25 minutes de jeu, leur scoring est uniquement alimenté par 3 joueurs, Spanoulis avec 12 points, Papanikolaou avec 10 points, et Pero Antic avec 7 points.
34 petits points sont inscrits par l’Olympiakos alors qu’il ne reste plus que 2 minutes dans le troisième quart-temps. Sur une nouvelle perte de balle, le CSKA vient inscrire ses premiers points sur jeu rapide par l’intermédiaire d’Alexey Shved, donnant ainsi 19 points d’avance au club russe. A ce moment les supporters du CSKA exultent déjà en voyant qu’Ivkovic a décidé de mettre Spanoulis sur le banc. Deux rentrées sur les postes 1 et 2, celle de Sloukas et de Mantzaris. Objectif dynamiser le jeu, et finir ce troisième quart avec de l’espoir.
Croyez-le ou non, mais le basculement de cette rencontre se fera sans Spanoulis. La défense de zone met à mal Teodosic et les siens qui n’arrivent plus à rentrer un shoot pendant que la nouvelle paire de guards s’occupe de monter tous les ballons et d’organiser le jeu autour des big mens. Résultat, un gros 13-0 en moins de 5 minutes de jeu, des supporters et une équipes grecque complètement déchaînés reviennent à seulement 5 petits points de leur bourreau de la saison. Temps mort pris par Kazlauskas.
La dynamique se stoppe après ce temps mort, les deux équipes se neutralisent et l’association de Sloukas et Mantzaris n’est plus possible à cause d’un cruel manque de maîtrise. A 5 minutes de la fin de ce match, l’écart est encore de 7 points et Spanoulis fait son retour. Le match devient plus fermé que jamais, alors c’est à coup de points pris sur la ligne ou sur des petites claquettes que l’Olympiakos tente de revenir. Printezis, qui montre déjà son sang-froid ne tremble pas sur les ballons qu’on lui donne. Le CSKA Moscou n’a plus qu’une possession d’avance à trois minutes de la fin.
Les deux équipes se rendent alors coup pour coup, des lancers pour Kirilenko, un shoot longue distance de Papanikolaou, un layup de Siskauskas puis un autre de Printezis. Tout ça nous mène à un score de 60-58 à une minute de la fin. Mais après deux possessions manquées de la part des deux équipes, c’est Milos Teodosic qui se retrouve sur la ligne. 88,1% de réussite sur la ligne des lancers pour lui mais comme un miracle, il en laisse un en route. Spanoulis monte alors rapidement le ballon envoie à Papanikolaou pour tenter le trois points mais Teodosic, en fourbe qu’il est, colle l’ailier grec et fait faute avant qu’il n’ait le temps d’enclencher sa mécanique.
Les deux lancers sont convertis, et il ne reste plus que 10 secondes à jouer. L’Olympiakos doit rapidement faire faute et ils la font sur Siskauskas. 77% aux lancers cette saison-là, mais l’histoire fait souvent bien les choses et sous la pression, c’est un malheureux 0 sur 2 pour l’international lituanien. Le rebond est sécurisé par Papanikoulaou qui ne perd pas de temps et envoie le ballon à Spanoulis. Le meneur grec monte la balle et le sent, la défense se ressert sur lui. Il pénètre alors à gauche et voyant la fermeture de Kirilenko, il envoie le ballon à Georgios Printezis qui se trouve à 3m du panier sur la ligne de fond et qui, sur un petit floater, un simple mouvement du poignet, vient conclure une victoire légendaire où l’Olympiakos n’aura mené que 7 dixièmes de secondes.
Après ce match, plus rien ne sera jamais comme avant pour le CSKA. Jonas Kazlauskas est limogé pendant que Kirilenko, Alexey Shved rejoignent les parquets de la grande ligue. Une nouvelle aire commence pour le club russe avec les arrivées de nouveaux joueurs comme Sonny Weems, Nenad Krstic ou même Nando de Colo, une saison plus tard. Du côté de l’Olympiakos, après avoir réalisé le doublé (EuroLeague et championnat), le club athénien va réitérer l’exploit européen. Avec un effectif assez similaire c’est presque trop facilement qu’ils iront chercher le titre, avec une victoire de 17 points face au CSKA, et de 12 points face au Real Madrid.