Preview des quarts de finale des Jeux Olympiques de 2024

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La phase de groupe est terminée, place aux quarts de finale et à la phase à élimination directe. Désormais, plus le droit à l’erreur, c’est la victoire ou le retour à la maison. Avant que les 8 équipes restantes ne rentrent sur le parquet de Paris-Bercy, il est temps de se préparer pour les matchs qui vont suivre.

Format des quarts de finale

Les équipes classées première et deuxième de chaque groupe se sont qualifiées pour les quarts de finale, ainsi que les deux meilleures équipes classées troisième. Après le tour préliminaire, les équipes ont été regroupées en fonction de leurs résultats et un tirage au sort a permis de répartir les équipes entre les groupes pour les quarts de finale. Pour le tirage au sort, les équipes ont été réparties en quatre pots, avec les deux premières équipes classées dans le pot D, les équipes classées 3ème à 4ème dans le pot E, les équipes classées 5 à 6ème dans le pot F et les équipes classées 7 à 8ème dans le pot G.

Les équipes du Pot D affrontent une équipe du Pot G et les équipes du Pot E une équipe du Pot F. Les équipes d’un même groupe ne peuvent pas s’affronter à nouveau. Si les deux équipes du Pot D se qualifient pour les demi-finales, elles ne peuvent pas s’affronter.

Le tirage au sort des quarts de finale du tournoi olympique de basket-ball masculin a eu lieu 45 minutes après le match Soudan du Sud - Serbie.
La route vers la médaille d’or est tracée. Crédit: FIBA

Ainsi, nous avons comme quarts de finale les matchs suivants: Allemagne – Grèce, Serbie – Australie, France – Canada et Brésil – États-Unis. Avec cela en tête, commençons notre aperçu des premiers matchs à élimination directe de ces Jeux Olympiques de 2024.

Allemagne – Grèce

Deux ans après l’EuroBasket 2022, l’Allemagne et la Grèce se croisent à nouveau en quart de finale, et cette fois-ci, c’est l’Allemagne qui est favorite de cette rencontre. Les champions du monde en titre ont dominé le groupe B, avec 3 victoires démontrant un style de jeu très efficace et des joueurs qui possèdent une incroyable alchimie. Après une médaille de bronze en 2022 et une médaille d’or en 2023, l’Allemagne est à la poursuite d’une première médaille olympique en 2024.

L’Allemagne a été spectaculaire dans toutes les facettes du jeu et se classe dans le peloton de tête de toutes les catégories statistiques majeures. Les champions du monde en titre sont la troisième meilleure équipe offensive du tournoi, avec une moyenne de 89,3 points par match.

La Grèce, pendant ce temps, est passée de justesse avec une victoire contre l’Australie lors de la dernière journée ayant suivi des défaites très serrées contre le Canada et l’Espagne. Grâce à la différence de points lors des confrontations directes, la sélection hellénique s’est retrouvée devant l’Espagne et a fini parmi les meilleurs troisièmes des JO.

En regardant ce match, la tentation est grande de le résumer à un jeu d’équipe équilibré entre l’Allemagne, avec son leader Dennis Schröder, mais également Franz Wagner qui réalise un beau tournoi, et la superstar grecque Giannis Antetokounmpo. Les autres Grecs doivent se montrer à la hauteur, car ils ont une chance historique de participer aux quarts de finale des Jeux olympiques de Paris 2024.

L’histoire se joue dans les quarts de finale des Jeux de Paris, puisque l’Allemagne ou la Grèce atteindront les demi-finales des Jeux Olympiques pour la première fois, dans une confrontation passionnante. Les deux équipes ont atteint les quarts à 3 reprises. Pour la Mannschaft, elle a atteint ce stade aux olympiades de 1984, 1992 et 2020, tandis que la nation des Balkans l’a fait en 1996, 2004 et 2008.

Celtics alums Dennis Schroder, Daniel Theis help Germany upset Greece, Giannis in EuroBasket play
Comme en 2022, le duel Giannis-Theis sera à suivre. Crédit: FIBA

Pour l’Allemagne, la question est simple: qui peut arrêter Giannis? Daniel Theis, le plus athlétique des intérieurs de l’équipe, qui s’est également battu contre Antetokounmpo pendant des années en NBA, sera le premier à jouer pour l’Allemagne. L’Allemagne devra faire face à la star grecque par vagues successives, Johannes Thiemann étant probablement le principal défenseur lorsque Theis rejoindra le banc. Antetokounmpo a marqué 34 et 27 points lors des deux défaites de la Grèce, avec 5 passes décisives au cumulé. Lors de la victoire de la Grèce sur l’Australie, il a marqué 20 points sur seulement 11 tirs et distribué 6 passes décisives. Alors, quel Antetokounmpo se présentera ?

Cela dépendra beaucoup de quels coéquipiers vont répondre présent pour la Grèce. Les Grecs n’ont pas le même éventail d’options offensives que l’Allemagne. L’Allemagne marque plus de points et est très adroit à 3 points tandis que la Grèce est la pire équipe du tournoi dans ce domaine. La Grèce aura également des difficultés à obtenir des points faciles, car l’Allemagne est le pays qui a commis le moins de pertes de balle dans le tournoi, avec seulement 10,0 par match.

Les autres titulaires, en dehors d’Antetokounmpo, devront se montrer à la hauteur pour que la Grèce ait une chance de s’en sortir. Kostas Papanikolaou a marqué 17 points contre le Canada, mais les trois autres titulaires n’ont marqué que 11 points. Vasilis Toliopoulos a marqué 14 points contre l’Espagne, le seul autre joueur à avoir atteint au moins 10, alors que les quatre autres titulaires n’ont marqué que 27 points.

La situation a changé contre l’Australie : le meneur de jeu Thomas Walkup a réussi quatre tirs à trois points et marqué 18 points, Dinos Mitoglou, qui jouait son premier match en tant que titulaire, a marqué 13 points et pris 7 rebonds, et Toliopoulos a ajouté 13 points dans la victoire.

Il y a beaucoup trop d’interrogations autour de quels joueurs grecs vont être à la hauteur pour ce quart de finale. Ce doute n’existe pas pour l’Allemagne, qui depuis le début du tournoi, a été exemplaire, et devrait donc se diriger vers les demi-finales de ces Jeux Olympiques pour la première fois de son histoire.

Serbie – Australie

La Serbie a débuté son tournoi avec une lourde défaite contre les États-Unis, puis a obtenu une victoire confortable contre Porto Rico et une plus disputée contre le Soudan du Sud pour finir 2e de son groupe. Au fur et à mesure que les matchs progressaient, la Serbie semblait plus à l’aise dans son jeu, même en étant testée par une vaillante équipe d’Afrique de l’Est. Un parcours plus simple que pour les champions d’Asie en titre.

Les Boomers ont réussi à se qualifier pour les phases à élimination directe malgré trois équipes qui ont terminé le groupe B avec 1 victoire. Pour l’Australie, c’était contre l’Espagne, tandis qu’elle a subi deux défaites contre le Canada et la Grèce. Les Australiens ont devancé l’Espagne et la Grèce de quatre points grâce à la méthode de la différence de points.

Même s’ils n’ont progressé que de justesse, ce résultat est prometteur dans le groupe sans doute le plus difficile des Jeux olympiques masculins. Cependant, ils devront faire mieux que lors de leur dernière sortie, après une performance médiocre contre la Grèce, qui s’est soldée par une défaite surprenante de six points.

Serbia vs Australia Men's Basketball Prediction August 6, 2024 Paris Olympics Quarter-Finals
Ni la Serbie, ni l’Australie ne va se laisser faire. Crédit: FIBA

L’Australie a réussi à s’imposer face à la Serbie lors d’un match de préparation aux Jeux olympiques il y a quelques semaines, mais si les États-Unis nous ont appris une chose, c’est que les résultats de ces matchs ne se traduisent pas directement dans le tournoi proprement dit. Patty Mills a été excellent dans ce match, marquant 28 points en 28 minutes de présence sur le terrain. Cependant, depuis le début du tournoi, il a eu beaucoup de mal, et pour que l’Australie aille loin, elle aura besoin de son leader vétéran pour s’imposer.

On pourrait s’attendre à ce que Josh Giddey soit celui qui s’impose en son absence, et ne vous méprenez pas, il a été bon lui aussi, mais c’est en fait Jock Landale qui a semblé le plus impressionnant pour l’équipe australienne jusqu’à présent. Meilleur marqueur et rebondeur de son équipe en termes d’efficacité, le joueur des Houston Rockets a été incroyable jusqu’à présent et est considéré comme le deuxième meilleur pivot du tournoi depuis le début de la phase de groupes.

Deuxième, car le premier est son adversaire direct dans ce match, Nikola Jokić. Le triple MVP de la NBA a rappelé durant ces Jeux Olympiques pourquoi il est considéré par beaucoup d’observateurs comme le meilleur joueur du monde actuellement, et représente un cauchemar pour n’importe quel adversaire. Il va être très difficile de l’arrêter.

À ses côtés est Bogdan Bogdanović, le nouveau leader de l’histoire des points marqués pour la Serbie. Bogdan est plus qu’un simple lieutenant, il est l’un des meilleurs joueurs du tournoi actuellement, et une présence très importante dans les vestiaires pour galvaniser les joueurs. Il est exactement le profil qu’un sélectionneur adore pour les grandes compétitions.

L’Australie joue son style caractéristique, l’Aussie Ball. Haut tempo, beaucoup de tirs à longue distance, pressing intense en défense pour jouer en contre-attaque. L’exact opposé de la Serbie, qui aime ralentir le rythme du match et forcer l’adversaire à jouer à sa vitesse. Ils peuvent être rapide attention, l’art de dicter le ton, c’est savoir quand l’augmenter et le diminuer. La Serbie a déjà eu un aperçu de ce qui les attend avec son match face au Soudan du Sud, qui emploie un style de jeu similaire.

La meilleure façon de se préparer à ce match est de revoir la demi-finale des Jeux Olympiques de 2016. Bogdanović, Jokić et le reste de l’équipe serbe avaient alors effacé l’attaque australienne, ne laissant les Boomers marqué que 15 points en première mi-temps, pour s’imposer 87-61 et se qualifier pour la finale. Il est fort probable qu’un scénario similaire se déroule à Paris pour ce quart de finale.

France – Canada

Ce quart de finale voit deux équipes avec des niveaux de confiance très différents. D’un côté, on a la France, qui sur le papier affiche un bilan honorable. 2 victoires, 1 défaite face aux champions du monde en titre. Mais la réalité est que les hôtes n’ont pas été rassurant du tout sur le parquet. Une victoire dans la douleur contre le Brésil, une victoire miraculeuse face au Japon, et une leçon de basket subie face à l’Allemagne. Les joueurs et le coach sont en désaccords publiquement sur le plan de jeu, les joueurs n’ont pas l’air investi, la stratégie n’est pas claire. En bref, les vice-champions olympiques n’ont pas l’air prêts et sont en déclin depuis Tokyo.

Pendant ce temps, le Canada est arrivé dans le groupe de la mort et s’en est sorti indemne. 3 matchs, 3 victoires face à des adversaires qui voulaient tous obtenir une médaille dans cette compétition. Très belle performance des médaillés de bronze au championnat du monde, en quête d’une apparition dans le dernier carré pour la première fois depuis 1984, ainsi qu’une première médaille depuis 1936.

Shai Gilgeous-Alexander a montré pourquoi il est considéré comme l’un des meilleurs joueurs au monde et il dirige certainement l’attaque canadienne. Il peut tout faire pour l’équipe des Amériques et donne des maux de tête aux entraîneurs adverses. Si ce n’était pas déjà inquiétant, RJ Barrett réalise actuellement un excellent tournoi. Plus qu’une deuxième option, il est le meilleur marqueur de son équipe et un des meilleurs joueurs de ces Jeux Olympiques. Que faire donc?

Le sélectionneur français Vincent Collet a titularisé à deux reprises Matthew Strazel au poste de meneur de jeu aux côtés d’Evan Fournier, tandis qu’Andrew Albicy était titulaire contre le Japon. Aucun des meneurs n’a joué beaucoup de minutes, avec une moyenne de 13 et 14 minutes respectivement. Ils devront tous deux travailler dur en défense pour perturber le jeu de Gilgeous-Alexander et Barrett. Frank Ntilikina devrait lui aussi apporter sa contribution à l’équipe locale. Il serait également utile qu’ils fassent travailler les stars canadiennes en défense, le trio de meneurs combinant 15,0 points par match en 42 minutes.

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Pour gagner, les intérieurs français doivent dominer. En sont-ils capable? Crédit: Icon Sport

Si le Canada a l’avantage sur les ailes, la France, sur le papier, à l’avantage à l’intérieur. Rudy Gobert, Victor Wembanyama, Guerschon Yabusele et Mathias Lessort jouent tous un rôle majeur dans cette équipe française, tant en attaque qu’en défense. Dwight Powell aura fort à faire en tant que principal joueur de l’équipe canadienne. Kelly Olynyk n’a joué que 11 minutes par match, mais le joueur de 33 ans aura désespérément besoin de prendre des rebonds ou au moins d’empêcher les grands joueurs français de s’emparer de la glace.

En parlant de rebond, il est essentiel que les guards et les ailiers du Canada aident à limiter les rebonds offensifs de la France, en particulier Barrett et Luguentz Dort, qui peuvent utiliser leur taille et leur force pour s’imposer sur la glace défensive.

Le Canada punit les équipes qui commettent des erreurs, puisqu’il marque en moyenne 22,3 points sur les pertes de balle, ce qui est le plus grand nombre de points pour une équipe dans le tournoi. Très bonne nouvelle face à une attaque reconnue pour sa stagnation et son manque de cohésion. Des joueurs comme Dillon Brooks vont pouvoir perturber l’attaque française. La France, quant à elle, marque 14,7 points sur pertes de balle. Le Canada est l’équipe qui prend le moins de rebonds dans le tournoi, mais c’est aussi celle qui commet le moins de pertes de balle.

La France utilise très bien son avantage de taille avec 14,0 points de seconde chance par match, le plus grand nombre de toutes les équipes des quarts de finale, et le Canada est le plus faible avec 7,0 points après des rebonds offensifs par match. La France est également en tête de la compétition avec 6,3 contres par match.

Sur le papier, la France a les atouts parfaits pour contrer le Canada, grâce à leur taille imposante. Mais avec la passivité donc cette équipe à fait preuve jusque là, la seule manière pour cette équipe de passer serait un déclic miraculeux. Qu’un plan de jeu clair et net soit mis en place et puisse permettre de ressortir les points forts des Bleus de manière efficace. En dehors de ce scénario, le Canada devrait pouvoir l’emporter sans grande difficulté, et éliminer les hôtes à Paris-Bercy, terminant ainsi l’ère Collet de manière très triste.

Brésil – États-Unis

Enfin, une affiche classique des Jeux Olympiques forme notre dernier quart de finale. Les États-Unis et le Brésil sont de vieux amis dans les Jeux Olympiques, puisqu’ils se sont affrontés à neuf reprises, toutes remportées par l’équipe américaine. Les deux équipes se sont affrontées à 3 quarts de finale différents aux JO. La rencontre la plus récente a eu lieu en quart de finale en 1996.

Pour le Brésil, une place en quart de finale des Jeux Olympiques, leur première participation à la phase finale depuis 2012, représente déjà un succès. Après deux défaites compétitives mais avec des scores lourds, le vice-champion des Amériques a remporté une grosse victoire face au Japon avec une avance colossale, lui permettant de finir parmi les meilleurs troisièmes.

Pendant ce temps, le chemin a été beaucoup plus simple pour les États-Unis, qui ont remporté 3 victoires incontestables dans le groupe C, et abordent donc la suite de la compétition avec beaucoup de confiance, en route pour une cinquième médaille d’or consécutive.

Bruno Caboclo dominated to keep Brazil alive, Japan is eliminated - Eurohoops

Pour la majeure partie du tournoi, Yago dos Santos a été le meilleur joueur brésilien. Mais lors de la rencontre face au Japon, Bruno Caboclo, le joueur le plus attendu, s’est réveillé. Pour que le Brésil puisse s’imposer, il faudra sans doute que l’ailier fort de 2,06 m réalise un autre match de grande envergure.

Alors, qui sera désigné pour l’arrêter? Compte tenu de la profondeur dont disposent les États-Unis sur l’aile, la réponse est probablement « ça dépend », mais il semblerait que ce soit un poste idéal pour quelqu’un comme Jayson Tatum, qui apporte la même combinaison unique de taille et d’athlétisme, et qui se trouve être un défenseur d’élite sur les porteurs de balle. De plus, les Finales NBA ont montré que le joueur de Boston n’avait pas peur de se coltiner la défense de la raquette. Tatum a débuté contre Porto Rico, et il pourrait le faire à nouveau ici.

Lorsqu’on lui a demandé s’il allait affronter le Brésil dimanche, Steve Kerr a d’abord évoqué la rebond offensif. Les Brésiliens ont pris en moyenne 13 rebonds offensifs par match, s’attaquant à la planche sans aucune hésitation d’à peu près n’importe où sur le terrain.

C’est une source d’inquiétude pour une équipe américaine qui a perdu 16 rebonds offensifs au cours du tournoi. Il est en effet plus difficile de prendre des rebonds offensifs lorsque les tirs rentrent si facilement. Il n’en reste pas moins que pour empêcher le Brésil de prendre des rebonds offensifs, il faudra l’appui des cinq joueurs sur le terrain, surtout si les États-Unis sont plus petits sans Joel Embiid sur le terrain. Un problème majeur de la Coupe du Monde fut le manque d’application à prendre des rebonds, et cela ne dépend pas que des intérieurs.

Si Kerr trouve un moyen de limiter l’impact brésilien au rebond offensif, le jeu en transition des Américains fera très mal. Lorsque Team USA est en pleine possession de ses moyens, elle a déjà éclipsé des équipes en allant plus vite et elle peut faire de même avec le Brésil. Si elle commence à s’égarer dans les possessions offensives et à ne pas mettre la pression sur les tireurs, ce match pourrait devenir intéressant. S’ils se laissent faire au rebond offensif et laissent les shooteurs se mettre en position, ils ouvriront la porte à des tirs à 3 points pour une équipe qui tire à 45 % au-delà de l’arc durant ces Jeux Olympiques.

Cela dit, les Américains restent les favoris de ce match avec énormément de talent à leur disposition. LeBron James a été le talent constant de cette équipe jusqu’à présent, mais on a également pu voir des joueurs comme Kevin Durant, Bam Adebayo et Anthony Edwards avoir leurs matchs références. Peut-être que ça va être le tour de quelqu’un d’autre? Dans tous les cas, il faut s’attendre à une victoire américaine.

Les demi-finales devraient donc être Serbie – États-Unis et Allemagne – Canada. Les demi-finalistes de la dernière coupe du monde se retrouvent à nouveau pour une place en finale des Jeux Olympiques et essayer de remporter une médaille. Attention cependant, tout peut arriver en l’espace d’une soirée.

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Lucas Lonchampt - The One And Only Cactus

2000 - Boston Celtics - rédacteur
Plus qu'un fan des Celtics, j'adore faire des recherches sur le basket et mettre en avant les histoires et nations auxquelles on ne pense pas tout le temps. Un historien amateur qui espère éveiller votre sens de la curiosité dans ce monde intriguant de la balle orange!

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