C’était l’incompréhension, le flou, la mésintelligence et allons plus loin, l’idiotie de notre été 2022. Le 10 Juillet marquait le début de la Free Agency des Nets avec un moove qui traumatise encore des fans aujourd’hui : Patty Mills prolonge pour 2 ans et 13 MILLIONS DE DOLLARS AMÉRICAINS. Déjà difficile à digérer, cette signature le devient encore plus une fois la première année de ce contrat passée. Focus sur les performances de Papi Patty.
Une chute annoncée
À l’heure de faire le bilan de la saison 2021-22, la conclusion était évidente. Oui Mills vient de sortir la meilleure saison de sa carrière. Jouant quasiment 30 minutes tous les soirs, l’australien s’imposera même dans les starters 48 matchs sur ces 81 apparitions sous la tunique blanche et noire. 11.4 PTS de moyenne, un shooter très honnête à 7 mètres, est-ce qu’on n’est pas devant le role player parfait ? Non. On connaît ses problèmes dû à sa toute petite taille (il me met une tête quand même) qui entraîne forcément des problèmes en défense mais aussi en attaque. Patty est bon à 3PT d’accord, mais dans les autres secteurs de jeux c’est le néant et son rôle grandissant rend les choses difficiles à comprendre mais comment lui en vouloir ? Patty joue car le coach le fait jouer. Patty joue car Kyrie bon on connaît l’histoire. L’année suivante, le vétéran devait récupérer sa place naturelle, sur le banc mais cette prolongation à 13 MILLIONS DE DOLLARS AMÉRICAINS JE LE RÉPÈTE peut faire poser des questions. Qui aurait pu lui proposer un tel contrat ? Un contrat minimum vet aurait été envoyé par les 29 autres franchises alors pourquoi le signer pour un tel montant (13 MILLIONS DE DOLLARS AMÉRICAINS). Patty, pour justifier ce contrat, il va falloir te montrer grand…
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé
Malgré un début de saison encourageant, Patty s’est transformé en… Patty ? Loin d’avoir le niveau pour être le bonhomme du banc qui t’apporte régulièrement du scoring, il a vu Seth, Sumner et tant d’autres se montrer efficace lorsque lui ne profita pas des occasions donner par son coach, son ami, son amant Steve Nash. Malgré un excellent démarrage pour les Nets (2 victoires sur 9 possibles), le coach canadien est évincé et les cartes redistribuées, Patty en subira les conséquences. N’étant pas le profil préféré du nouveau coach Jacques Vaughn, il n’entre plus dans la rotation assez vite ce qui semble assez naturel d’un point de vue extérieur. Malgré de bonnes minutes autour de la trade deadline qui fut un peu agitée à Brooklyn, Pat ne jouera plus ensuite, laissant son leadership au vestiaire et plus sur le parquet. Pour prolonger l’incompréhension qui l’entoure, après une période de 26 matchs où l’australien n’en aura joué que 2, Patty repointra le bout de son année pour l’ultime match des playoffs avec l’espoir fou de prendre feu, ce fut un échec.
Que-fait on maintenant ?
Mills va sans doute actionner sa Player Option courant Juin de 6,802,950$, 100% garantie évidemment. Un choix compréhensible et logique pour lui pour qui ce contrat semble être le dernier avant de se retirer ou de rentrer dans le cercle des contrat au minimum vet. Pour les Nets en revanche, ce n’est pas la meilleure nouvelle de l’année mais pas la pire non plus. En cas de trade, son petit contrat en durée mais gros en montant peut aider le Front Office à boucler un jolie trade. Sinon, des adieux se feront en Juin 2024 ou à la trade deadline où Patty pourrait être coupé afin de rejoindre un contender. Comme déjà évoqué, l’état d’esprit irréprochable, le leadership, le professionnalisme, la bonne humeur et son entente avec le groupe (coucou Ben) me font penser qu’il serait un super membre du staff des Nets mais lui seul sait si il a encore l’amour pour le jeux et surtout pour sa pratique. Lorsque l’heure de la retraite sonnera, j’espère qu’un rôle lui sera proposé mais en attendant je ne veux plus le voir sur le parquet avec notre maillot. Avec énormément de sympathie.