4 des joueurs attendus sur la March Madness : Kasparas Jakucionis, VJ Edgecombe, Jase Richardson et Kon Knueppel

March Madness 2025 : 6 joueurs à surveiller dans la folie de Mars

Nous sommes en mars et qui dit mars dit March Madness. Dans l’histoire, on a vu plusieurs joueurs qui ont explosé leur côte avec le tournoi finale de la NCAA pour le meilleur (Donte DiVincenzo) ou pour le pire (Davion Mitchell). Avant de partir sur le tournoi, Le Roster vous propose de découvrir 6 noms à surveiller dans le dernier virage de la saison NCAA.

Kon Knueppel : Pour attraper le drapeau de la victoires

Kon Knueppel fait une saison plus que solide au sein de cette équipe de Duke mais alors pourquoi il est au centre de la question de la réussite de Duke dans cette March Madness? Cooper Flagg reviendra pour le tournoi NCAA selon plusieurs sources mais il a raté quelques matchs après s’être fait mal à la cheville donc il ne sera peut être pas totalement à 100%. De son côté, Khaman Maluach n’est pas un énorme producteur statistique et on voit bien que Pat Ngongba peut suppléer en l’absence de Maliq Brown. Les Sion James, Mason Gillis et autres Tyrese Proctor pourraient être des March Madness Risers mais ne jouent pas grand chose non plus. A la limite, on pourrait parler de Isaiah Evans qui fait quelques bons matchs sur la fin de saison et pourrait voir sa cote exploser sur un gros tournoi. Mais c’est, selon nous, Kon Knueppel qui doit assurer. Le sniper de Duke a montré qu’il savait être efficace de loin mais aussi au près avec des pénétrations pas flashy mais très maligne et une capacité de passe plus que solide. Si aujourd’hui on parle de lui entre les places 10 et 20, une grosse performance de KK pourrait le mener à s’installer confortablement dans le top 10. Cependant, une performance décevante au tir comme il a pu être capable cette saison dans le cadre de certains gros duels pourraient lui donner une chute vertigineuse. D’autant plus que les Blue Devils jouent le titre là-dedans donc l’importance sera capitale et il ne faut pas reproduire les erreurs du passé (coucou Cam Reddish).

kon. acc tournament mvp. nobody more deserving. great player and an even more incredible kid. so proud of you. now go win the whole thing.

joe (@mkejoe.bsky.social) 2025-03-16T03:12:49.722Z

Tre Johnson doit rebondir

Tre Johnson a sorti une saison exceptionnelle. Malgré son statut de freshman et une équipe qui n’était pas la meilleure de la SEC, l’arrière de Texas sort avec la meilleure moyenne de toute la conférence en terme de points par match, un fait rare pour un joueur si jeune. On connaît bien maintenant TJ après ses magnifiques années HS ou Team USA mais il a confirmé avec des performances dantesques et un physique largement NBA. Cependant, son tournoi de conférence n’a pas été beau : des pourcentages très mauvais et en dessous de sa saison (17/48 aux tirs) et une défaite contre Tennessee dans laquelle il s’est caché, ne prenant que 8 tirs et ne tentant rien d’autres autour.

Au vu de l’effectif, personne n’attend un grand parcours de Texas en March Madness (même si la magie de la NCAA peut créer des surprise) mais on attend largement 1 ou 2 matchs d’un bien meilleur niveau. Si il ne le fait pas, 2 effets pourraient se couler et le faire tomber à la draft : l’effet de dernier impression qui joue beaucoup et surtout un récit qui va s’écrire sur les statistiques de Johnson, c’est-à-dire qu’il produit efficacement surtout quand l’équipe en face est « naturellement » en dessous.

Mais pour ça, il va d’abord falloir battre Xavier en First Four pour atteindre le vrai tournoi NCAA, un défi qui ne va pas être simple face à la team du défenseur Dailyn Swain ou des scoreurs Zach Freemantle et Ryan Conwell

Bracket complet de la March Madness où l'on peut voir qu'un match entre Xavier et Texas va décider de qui entre en March Madness contre Illinois

VJ Edgecombe pour confirmer sur la plus grande des plateformes

Valdez Edgecombe Jr, dit VJ, est un nom qui continue de monter fort depuis 18 mois et notamment depuis son exceptionnel TQO de 2024. Après de très belles saisons au niveau High School, il a envoyé des performances monstrueuses au milieu des adultes aux côté de Buddy Hield ou DeAndre Ayton.

Comme souvent avec les phénomènes offensifs à Baylor, les débuts de Edgecombe ont été un peu compliqué. Evidemment, on pouvait déjà observer son énergie, ses qualités athlétiques irréelles et ses finitions mais l’efficacité n’était pas au rendez-vous. Puis, petit à petit, l’efficacité est venu. Avec le temps, du travail et un effectif qui s’adapte autour de lui, Norchad Omier et autres Robert Wright, Edgecombe est devenu de plus en plus monstrueux. Il est devenu si fort qu’il est allé jusqu’à envoyer une très solide performance à 23 points sur Houston, la meilleure défense du pays, match durant lequel il était le seul à survoler.

Ce qu’on peut attendre du bahamien dans ce tournoi, c’est de confirmer et de continuer à progresser comme il le fait match après match. Si il envoie des grosses performances, on pourrait avoir un VJ qui s’incruste dans les discussions pour le pick 2 de la draft, devant Dylan Harper notamment.

Le génie lithuanien Kasparas Jakucionis peut-il mener loin Illinois ?

A l’instar de Tre Johnson, celui que l’on surnomme le Kasparov du P&R n’a pas produit un très bon tournoi au sein de la Big Ten. En 2 matchs (respectivement contre Iowa puis Maryland), on a surtout vu un horrible 5/16 aux tirs dont 2/7 de loin mais aussi un ratio de 4 assists pour 12 balles perdues. En bref, même si ces performances ont été sauvées (pour ce qui était sauvable) par une forte capacité à gratter du lancers, ça reste mauvais pour un joueur qui se veut être un attaquant complet et talentueux.

Cependant, avec un pivot aussi talentueux et complet offensivement que Tomislav Ivisic et un Will Riley qui carbure à fond sur les derniers matchs pour faire exploser sa côte avant la draft, Illinois peut rêver à faire, pourquoi pas, aussi bien que l’an dernier avec Coleman Hawkins et Terrance Shannon jr. Pour ça, il va falloir que « Jaku » montre son meilleur visage et qu’il est capable d’être autant monstrueux sur P&R que capable de shooter ou de produire le minimum nécessaire défensif.

Kasparas Jakucionis, un joueur à surveiller sur la March Madness

Jase Richardson sur les traces de son père ?

Jase Richardson est le fils de Jason Richardson, ancien joueur de NBA et participant iconique du concours de dunk. Le père a, parmi les quelques accomplissements qu’il a réussi en carrière, le fait d’avoir obtenu un titre avec les Spartans. La question est simple, quoiqu’un peu provocatrice : le fils peut-il reproduire l’exploit du paternel dans un parcours phénoménaux ?

Les Spartans ne sont pas du tout favoris, c’est une certitude. Cependant, quand on voit les performances récentes du guard, on peut se demander si la chance n’est pas là. On en a déjà parlé mais la fin de saison de Jase est dingue : on maintien l’efficacité exceptionnelle de toute la saison mais en faisant exploser le volume, ce qui a donné des performances à 20 points contre quelques bonnes équipes de la Big Ten comme Iowa, Oregon, Wisconsin mais surtout les champions de la conférence et rivaux historiques des Spartans, les Michigan Wolverines.

Sous les ordres de Izzo et avec des bons joueurs, de grosses performances de Jase Richardson pourraient mener à des Spartans surprenants qui vont plus loin que ce qu’on peut les imaginer faire et ça pourrait faire exploser la cote de Richardson à la draft.

La dernière chance pour ne pas être forcé de rester pour Egor Demin ?

Si il y  a bien un joueur qui a déçu cette saison, c’est Egor Demin. Attendu très haut après des années formidables en Europe et un début de saison correct, il est descendu petit à petit au point de sortir du top 10 dans beaucoup de mocks drafts et autres Big Boards. La raison est simple : si personne ne remet en cause les capacités de passeur et de driveur d’un Demin qui utilise très bien sa taille pour être une missmatch permanente sur le backcourt, on a aussi vu des grosses limites sur son tir qui ont anéanti son efficacité qui termine à 50.4% de TS%, ce qui est ridicule (en NBA, on est dans le range de Jordan Hawkins et Kyshawn George pour donner une idée).

Heureusement, BYU se retrouve quand même en March Madness. On verra pour la possibilité d’atteindre le Final Four mais déjà, Egor doit profiter du démarrage (premier match contre VCU de Shulga puis deuxième match contre le vainqueur du Wisconsin-Montana) pour relancer sa côte. Contre VCU, il doit montrer que les grosses équipes défensives ne lui font pas peur et que sa taille et sa vitesse en font une missmatch permanente qui trouvera soit comment scorer soit comment servir un Saunders à 3 points ou un Keita dans le dunker spot. Contre Wisconsin ou Montana, le défi sera tout autre : montrer qu’il n’est pas complètement une passoire en défense et que son physique peut être au moins un peu gênant sur un John Tonje ou un Money Williams.

Si il fait déjà ça, il remontera dans les classements et peut être plus car ça risquerait de mener loin son équipe des performances idéales comme ça. En revanche, si il stagne au même niveau, il risque de pénaliser son équipe et sa côte pourrait continuer de chuter. Le seul gagnant potentiel de mauvais matchs de Demin pourrait être Kevin Young qui aurait donc, si Egor reste car trop mauvaise côte, l’honneur de coacher un trio Dybantsa-Demin-Catchings exceptionnel.

Quelques candidats au « March Madness Riser phenomenon »

Chaque année, on a des joueurs qu’on attendait pas plus que ça qui finisse très haut à la draft et, maintenant qu’on a les brackets, on peut imaginer qui aura sa chance pour exploser sa cote avec un gros tournoi. On vous envoie donc un nom par partie de tableau (voire le bracket plus haut) qui pourrait être ce Riser :

  • South Regional : Milan Momcilovic (Iowa State)

Mon candidat pour la région sud est Milan Momcilovic. Un ailier scoreur au profil assez spécial mais qui peut être monstrueux en attaque. Cependant, il n’a pas trop la cote malgré une superbe saison collective de Iowa State. Sûrement la faute à un niveau athlétique assez faible et le fait que sa blessure de milieu de saison n’a pas spécialement impacté les victoires des Cyclones. Si Milan nous sort des énormes performances à coup de gros tirs et de scoring en post-up comme il adore, il pourrait trouver une petite place dans un premier tour.

Autres candidats : Curtis Jones (Iowa State), Donovan Dent (New Mexico), Chucky Hepburn (Louisville), Vladislav Goldin (Michigan)

  • West Regional : Walter Clayton Jr (Florida)

Walter Clayton Jr a sorti une saison titanesque en patron de Florida. Accompagné fidèlement par son compère Will Richard mais aussi par Alijah Martin et Alex Condon, Walter Clayton n’a pourtant pas une cote de dingue sur la prochaine draft. Le senior, ancienne star lycéenne de foot US, peut en effet paraître petit pour la NBA d’aujourd’hui mais il a tout du parfait soldat de la mène sur le papier : le shooting est solide et varié, le physique et l’athlète sont plus que solides, le passing est complet (l’expérience de quarterback se voit) et il peut défendre. Il a tout du meneur back-up au minimum, à la manière d’un Jalen Brunson à Villanova ou d’autres meneurs de ce profil. Candidats sérieux au titre, si les Gators vont au titre NCAA, ce serait un exploit que les scouts vont noter et qui pourrait faire exploser la côte du senior.

Autres candidats : Bennett Stirtz (Drake), Mark Mitchell (Missouri), Kadary Richmond (St John’s), PJ Haggerty (Memphis)

  • East Regional : Mark Sears (Alabama)

A la base, on souhaitait parler de Grant Nelson dans ce paragraphe parce que son profil technique avec ce bracket nous laissait penser qu’il pouvait lâcher une grosse entame de tournoi pour mener son équipe en Final Four. Sauf que malheureusement, il est blessé et on ne sait pas trop jusqu’à quand. Donc on va parler de Mark Sears du coup, son copain de la mène. Evidemment, on pourrait parler de plein de gens à Alabama : Mouhamed Dioubate aka le joueur préféré des copains de Symbiose mais aussi de Labaron Philon, Aden Holloway ou même Jarin Stevenson. Mais on va parler de Mark Sears. Sears, il sort d’une saison moins bonne que la masterclass pondue en 2023-2024 et il doit prouver 3 choses : que son physique de 1m85 n’est pas un problème de NBA, que sa mauvaise saison n’était qu’une mauvaise passe et qu’il est toujours le meilleur meneur de NCAA et enfin qu’Alabama peut gagner un titre autour de ce gars. Si il fait ça, attention au riser potentiel dont le jeu attire déjà l’oeil des scouts qui n’attendent que des confirmations sur son physique

Autres candidats : Carter Bryant (Arizona), Max Shulga (VCU), John Tonje (Wisconsin)

Mark Sears au premier plan en l'absence potentielle de Grant Nelson

  • Midwest Regional : Otega Oweh (Kentucky)

Kentucky a été une vraie bonne équipe cette saison. Après le départ de John Calipari, c’est Mark Pope qui a pris le relais en construisant une équipe cohérente, équilibrée et expérimentée dans l’objectif de gagner un titre, chose qu’on n’a pas vu depuis longtemps dans le coin. Avec Lamont Butler (qui devrait revenir selon Pope), le sniper Koby Brea, les intérieurs polyvalents comme Amari Williams ou Brandon Garrison ainsi que le finisseur Andrew Carr, les Wildcats pourraient aller loin dans ce tournoi. Mais ce résultat dépendra aussi de Otega Oweh. Le joueur de troisième année a toutes les cartes en mains pour faire un gros tournoi : Longueur de bras immenses, un physique puissant, un tir qui rentre de mieux en mieux et surtout, la grosse évolution pour lui sous Pope, un dribble de plus en plus solide qui le permet d’optimiser ses drives et d’aller chercher des lancers. Avec tout ça, on a les armes d’un futur joueur NBA et nul doute qu’un gros tournoi de sa part pourrait donner des envies aux équipes du premier tour.

Autres candidats : Milos Uzan (Houston), Igor Milicic Jr (Tennessee), Khalif Battle (Gonzaga), Kobe Johnson (UCLA)

Ne manque pas un article !

Rejoins la communauté Le Roster en t'abonnant à notre newsletter !

Damian Lillard indique l'heure