L’œil du coach : Atlanta Hawks, une chance de ne pas se faire plumer ?

Ca y est, nous y voilà. Après un unique match de Play-In maîtrisé par Atlanta, en déplacement à Miami, l'aube du premier tour des Playoffs se profile enfin pour les Hawks.

Ca y est, nous y voilà. Après un unique match de Play-In maîtrisé par Atlanta, en déplacement à Miami, l’aube du premier tour des Playoffs se profile enfin pour les Hawks. Avec elle, un « passage au sérieux » à venir pour les faucons, puisque leur 7e place envoie Trae Young et sa troupe affronter les dauphins de la conférence Est, les terribles Celtics.

Sur le papier, soyons sérieux deux minutes, y’a pas photo. Si nous n’avons pas changé de dimension depuis la fin de la régulière, les clefs de cette série devraient être solidement ancrées dans la main des C’s. Mais le risque zéro n’existant pas, permettons nous d’envisager un scénario différent. Un scénario où les Hawks ont leur chance. Et dans ce scénario, essayons d’évaluer la situation d’un point de vue tactico-technique.

 

Premièrement, quels sont les atouts des Hawks ? Une paire arrière qui cumule un talent de création assez exceptionnelle (en attestent entre autres les 16,3 assists de moyenne pour le duo « Traejounte ») et une attaque qui performe collectivement, soutenue par une pace importante. Les lignes de drive sont bonnes, le jeu souvent huilé, les Pick & Roll assurés, et sept piou pious culminent au delà des 10 points par rencontre.

Côté malus, on peut commencer par la défense : si Trae a bien progressé dans sa moitié de terrain, on est encore loin d’un défenseur moyen dans la Grande Ligue. Cette saison, il est certes bien épaulé par Dejounte Murray, mais tout a un prix, et c’est celui de l’adresse à distance qui est payé par Atlanta. Dans le 5 géorgien, pas un amigo au delà des 35% derrière l’arc.

Malheureusement, c’est justement dans ce secteur que la défense bostonienne excelle. Depuis le retour de Rob Williams, la peinture du TD Garden est redevenue une zone d’exclusion aérienne. Il va donc falloir trouver une autre solution. Un coup de chaud d’Ice Trae ? Pas très tactique comme approche, mais penchons nous là-dessus. Encore une fois, un problème majeur se pose : le vis-à-vis du meneur géorgien n’est autre que le DPOY en titre, ce cher Marcus Smart. Pas facile pour un 40-10. Sans oublier de mentionner la présence de Jaylen Brown et de Derrick White pour verrouiller les copains.

Seule piste restante : tenter d’exploiter d’éventuels missmatchs. Pour cela, les faucons vont sans doute devoir multiplier les écrans à outrance, histoire de trouver les oppositions idéales pour Trae Young (Al Horford, au hasard). Pour le reste, on peut aussi compter sur le chef de file des Hawks pour gratter des points sur la ligne intelligemment. Mais quand on a fait le tour, bah faut bien avouer qu’on arrive vite à court de solutions.

Sans oublier que de l’autre côté du terrain, les volatiles d’Atlanta devront gérer la deuxième attaque de NBA. Et de ce point de vue, le défi s’annonce « légèrement » plus compliqué que le challenge imposé par le Heat. Altanta a maintenant des armes défensives à opposer au duo des Jay Bros (DeAndre Hunter et Dejounte Murray notamment, mais aussi Jalen Johnson, impressionnant lors du dernier match), mais les menaces sont incroyablement diverses en face et la protection de cercle de Clint Capela risque de ne pas suffire.

Beaucoup de menaces pour peu de solutions, un bon résumé de l’opposition attendue entre Boston et Atlanta. Fans des Hawks, navré de vous l’annoncer, mais la tâche a relever a des allures de mission impossible. Le défi ? Progresser collectivement, et engranger un maximum d’expérience au cours de la série, histoire de revenir plus fort la saison prochaine.

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