Alors que la phase régulière de l’EuroLeague vient de toucher à sa fin, la rédaction du Roster a décerné les différents trophées de la compétition. Les résultats finaux sont à découvrir dans cet article !

COY : Gordon Herbert, « Deutsche Qualität »

Dans le cas du Coach de l’Année en EuroLeague, les membres de la rédac’ se sont montrés quasiment unanimes.

En même temps, il faut dire que la saison de Gordon Herbert au Bayern Munich ne laisse pas vraiment de place aux doutes. L’entraîneur de la sélection allemande a complètement métamorphosé l’équipe bavaroise, la faisant grimper de six succès et autant de places par rapport à la saison précédente. Un step-up, certes, insuffisant pour éviter le play-in, mais c’est un moindre mal par rapport aux pronostics des observateurs en début de saison.

Le seul à lui avoir soutirer un vote est l’entraîneur de l’Olympiakos, Georgios Bartzokas. À la manière d’un Joe Mazzula en NBA, l’entraîneur du Pirée a su tirer le meilleur d’un effectif ultra fourni, en obtenant le meilleur bilan de toute la ligue (24W – 10L). Il est suivi par Saras Jasikevicius, qui complète le podium grâce à sa saison réussie avec le Fenerbahçe, qu’il a hissé à la deuxième place du classement général.

Les détails du vote pour le COY d'EuroLeague
Les détails des votes pour le COY d’EuroLeague

À la tête d’une autre équipe surprise, Ioannis Sfairopoulos (Étoile Rouge de Belgrade) a eu beau être mentionné, il n’atteint pas le podium. Il aura d’ailleurs l’occasion de se venger sur le lauréat de la récompense ce mardi soir face au Bayern de Gordon Herbert en play-in. Aussi tumultueux que talentueux, Ergin Ataman, coach du Pana a également reçu un vote, mais termine derrière Vassilis Spanoulis, auteur d’un très bon travail après son arrivée en cours de saison à Monaco.

DPOY : un nouvel Allemand récompensé

Si la course s’est avéré être plus serrée pour le Défenseur de l’Année d’EuroLeague, le trophée est une nouvelle fois attribué à un Allemand du Bayern Munich.

En effet, c’est Nick Weiler-Babb qui a été plébiscité par la majorité de nos votants. Meilleur intercepteur de l’EuroLeague cette saison, l’arrière bavarois a porté, presque à lui seul, la défense de son équipe. Pour cela, il ne s’est pas contenté de seulement voler des ballons, mais a souvent muselé l’extérieur adverse le plus dangereux. Un apport non négligeable qui a indéniablement fait un bien fou aux Munichois.

Mais ce trophée aurait très bien pu finir dans les mains d’un pensionnaire de l’hexagone. Par exemple, l’ailier Monégasque Alpha Diallo termine deuxième de la course. Hyperactif, il a donné énormément de fils à retordre à ses adversaires directs tout au long de la saison. Ce qui lui a permis de s’imposer comme le leader d’une des meilleures défenses du continent européen malgré la multitude de pivots de l’effectif de la Roca Team.

Les deux principaux poursuivants évoluent aussi en France, et ont terminé à égalité de points. C’est tout de même Andre Roberson, qui a obtenu plus de deuxième place que Tyson Ward, son concurrent, et qui grimpe sur l’ultime marche du podium. Malgré les blessures, l’ancien d’OKC n’a rien perdu de ses qualités de chien de garde d’élite qu’il a montré tout au long de la saison. De son côté, le Parisien a fait preuve d’une polyvalence exceptionnelle, qui risque de continuer à être très précieuse en vue du play-in à venir.

Les votes détaillés du trophée de DPOY
Les votes détaillés du trophée de DPOY

Pas de back-to-back pour Thomas Walkup, trop souvent écarté des parquets en raison de nombreux pépins physiques. Triple vainqueur de la récompense, Walter Tavares est également laissé sur le côté, notamment à cause de la saison plutôt décevante du Real Madrid.

MVP : un duel au sommet entre deux divinités grecques

À l’image de la course à laquelle on assiste en NBA, le choix du MVP d’EuroLeague a été très disputé, et ne s’est joué qu’à une petite voix.

C’est finalement Kendrick Nunn qui est titré. Leader technique et spirituel de la meilleure attaque d’Europe, l’ancien du Heat a porté le Pana sur ses larges épaules après la blessure de Mathias Lessort. À plus de 24 points et 5 passes décisives de moyenne sur les neuf dernières journées, c’est lors de la fin de saison que le meneur a pris l’ascendant sur ses concurrents. Des performances qui, au-delà du sportif, lui ont permis de signer le contrat le plus lucratif de l’histoire de l’EuroLeague au Panathinaïkos.

Sasha Vezenkov a longtemps été le favori pour remporter ce fameux titre cette saison. Naturellement, en tant que meilleur joueur de la meilleure équipe, il s’impose comme un candidat très sérieux. Encore plus lorsque ce dernier possède la plus haute évaluation moyenne de toute l’EuroLeague (24.5), symbole de son importance dans le succès des siens. Mais son profil moins axé sur la création lui a certainement joué des tours dans l’attribution finale du trophée de MVP.

Dernier membre du trio de candidats, T.J. Shorts a logiquement été mis en avant. Sa petite taille (1m75) ne l’a pas empêché de porter le Paris Basketball, et de faire de la première saison du club en EuroLeague une vraie réussite. Meilleur passeur de la ligue (7.5), l’international macédonien a été le chef d’orchestre le plus efficace d’Europe, lui permettant de s’imposer comme un candidat sérieux à la course au MVP.

Les détails des votes de la course au MVP
Le détail des votes du trophée de MVP

Comme vous pouvez le voir, aucun autre joueur n’a reçu le moindre vote pour le podium du MVP. Nouvelle preuve des saisons énormes réalisées par les trois joueurs retenus.

All-EuroLeague Teams : deux français à l’honneur !

La rédaction du Roster a également élu deux équipes permettant de récompenser les meilleurs joueurs d’EuroLeague à chaque poste. On y retrouve d’ailleurs quelques noms bien connus du basket français dans la seconde équipe. Voici le détail des votes :

All-EuroLeague 1st Team
All-EuroLeague 1st Team
All-EuroLeague 2nd Team
All-EuroLeague 2nd Team

Ont également reçu des votes : Tyrique Jones (15 points), Facundo Campazzo (10 points), Nick Weiler-Babb (10 points), Chima Moneke (10 points), Dario Brizuela (10 points), Sylvain Francisco (10 points), Mario Henzonja (5 points), Mathias Lessort (5 points).

En attendant que l’EuroLeague ne confirme, ou pas, les choix de notre rédaction, la post season va démarrer dès ce mardi soir, et s’annonce plus relevée et excitante que jamais.

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