Sixers

Les Sixers ont enfin trouvé de la stabilité

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Avec le trade de James Harden le 31 octobre dernier, les Sixers semblent avoir de trouver de la stabilité. Un franchise player MVP, une équipe qui tourne, tout ça en passant sous les radars. Une bénédiction ?

Depuis leur élimination surprise contre les Hawks en 2021, les Sixers font constamment l’actualité. Entre la gestion du cas Ben Simmons, les trades de James Harden, Doc Rivers ou même les débats autour du leadership, de la nationalité ou même des récompenses individuelles de Joel Embiid. Beaucoup de bruits mais à chaque fois, peu de basket. Cette saison, c’est tout le contraire. Nick Nurse aurait ce don de faire passer les bonnes performances de ses équipes sous les lumières ? 

Actuellement, les 76ers sont troisièmes de la conférence Est, à seulement 4 victoires des Celtics, et à peine une victoire des Bucks, dont l’actualité est plutôt chaude. Les Pennsylvaniens sont actuellement sur 6 victoires de rang dont une victoire de référence contre les champions en titre de Nikola Jokic. Tout ça, sans trop faire parler. 

Marcus Morris Sr., Tobias Harris, Tyrese Maxey et De’Anthony Melton (de gauche à droite) rejoignant le banc des 76ers après une victoire à Houston sans Joël Embiid, le 29 décembre dernier.
Photo de Logan Riely / NBAE, Getty Images.

Un 5 qui claque

SI certains avaient légitimement des doutes sur la qualité de cet effectif après le départ du barbu au numéro 13, ils semblent s’être vite dissipés. Et ce grâce notamment à un 5 de départ ultra – et c’est peu dire – performant. Parmi les 53 rotations de 5 joueurs ayant joué ensemble au moins 100 minutes ensemble, le 5 de départ des 76ers – Maxey, Melton, Batum, Harris, Embiid – est le meilleur offensivement, et le deuxième défensivement. 135.2 d’offensive rating, 101.3 de defensive, et donc un net rating de +34. Grossièrement, toutes les 100 possessions, ce 5 score 135.2 points et en encaisse 101.3. Lunaire. 

Pourquoi ça fonctionne ? Déjà, parce que Nick Nurse est un top coach NBA. Mais aussi parce que ce 5 possède de sacrés qualités individuelles, utilisées à merveille, mais surtout au bénéfice du collectif. L’attaque tourne très bien puisque les qualités de chacun sont mises à profit. Joël Embiid est possiblement le joueur le plus dominant offensivement de cette ligue. C’est donc logiquement qu’il est le joueur avec le plus gros usage rate (38.8%). Mais, profitant de sa gravité plus qu’élite, d’autres joueurs parviennent à se démarquer, dans tous les sens du terme. Tyrese Maxey a changé de dimensions, Tobias Harris n’a jamais été aussi efficace, Nico Batum est plus que réglé, tandis que Melton peut prendre feu à tout moment. Défensivement, les qualités athlétiques des uns complètent la compréhension et la science de placement des autres. Puis là encore, construire une bonne défense, rien de nouveau pour Nurse. 

SI le groupe vit bien et qu’un bon nombre de joueurs font plus que répondre aux attentes, les Sixers peuvent encore se renforcer d’ici la trade dealine.

Mais pourquoi personne n’en parle ?

Si Philadelphie est devenue une habituée des premiers rôles à l’Est, cette saison, personne ne semble trop leur donner de crédit. D’une part, d’autres équipes prennent de la place dans l’espace médiatique. Avec les sensations OKC, Timberwolves et Pacers et les impressionnants Celtics et Clippers, pas beaucoup de place pour parler de Philly. D’autant plus que Nuggets et Bucks sont également présents sur le terrain, sans pour autant faire trop de bruit. Côté star, même le débat du MVP ne semble faire trop parler, vu que si Joël atteint les 65 matchs nécessaires, il devrait glaner un second titre. Une course MVP qui a même semblé éteinte par le match à 70 points du américano-camerounais. 

Ce n’est plus en régulière que les Sixers sont attendus. Ils n’ont que très peu souvent – jamais ? – répondu aux attentes. Des éliminations décevantes, une sensation d’être trop faibles face aux gros une fois que ça compte pour espérer quelque chose. Si ce discours s’applique à la franchise, il concerne également son franchise player. Souvent qualifié de « chokeur » ou « looser », c’est vrai qu’il n’est pas rare de voir des photos du pivot en larmes après une énième élimination douloureuse des siens. 

Une narrative qui pourrait totalement changer pour une équipe devenue presque un outsider dans l’esprit de certains. En tout cas certainement pas une menace directe pour les cadors de la ligue. Alors messieurs les 76ers, au boulot, il y a une reconnaissance à aller chercher ! Et cela commence par bien négocier avec un road-trip de 5 matchs, avec Indiana et Denver comme entrée.

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Damian Lillard indique l'heure

18 ans - Phoenix Suns - rédac
Étudiant en journalisme, qui passe ses nuits sur le League pass, ses journées à dormir, à boire des Redbulls et à tweeter et écrire sur les Suns. Bref, j'ai rien compris à comment réussir mes études...

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