La saison régulière
Une fois n’est pas coutume, la saison régulière des Spurs est excellente avec 62 victoires pour 20 petites défaites. L’équipe est encore mené par son big three historique et cette saison là est marqué par l’ultime sélection au All Star Game de Tony Parker, qui sera d’ailleurs le seul à y être sélectionné malgré l’excellent bilan des Spurs. L’équipe compte aussi dans ses rangs de solides rôles players tel que : Boris Diaw, Marco Belinelli, Danny Green, Patty Mills ou encore Tiago Splitter ainsi que le jeune potentiel Kawhi Leonard. Les Spurs sont évidemment toujours coacher par l’éternel Gregg Popovich.
Les opposants
Les Mavericks produisent eux aussi une assez belle régulière à 49 victoires, le champion 2011 en a encore dans le ventre et compte bien le démontrer face à ses voisins. L’immense Dirk Nowitzki est encore présent et affiche un niveau plus que sérieux avec ses 21 points par matchs, Shawn Marion le seul autre rescapé du titre est encore présent en tant que dépositaire du poste 3, Monta Ellis a débarqué à l’été 2013 et produit une bonne saison au scoring, les Mavs peuvent aussi compter sur les expérimentés Vince Carter et Devin Harris ainsi que sur le tout jeune Jae Crowder. Notons aussi que malgré leur bilan, les Mavs ne se situent qu’à la huitième place de la conférence ouest (oui c’était très compliqué d’accéder en playoffs à cette époque).
La série
Les Spurs imposent leur rythme dès le premier match, 27 points pour Duncan, 21 pour TP et 17 en sortie de banc pour El Manu. Les titulaires des Mavs sont rapidement mis en difficulté, un seuls de leur titulaires tirera à plus de 50% ! C’est Devin Harris qui mènera les Mavs au scoring avec 19 points, mais les Spurs ne gagneront pas par des dizaines de points d’écart, seulement 5 petits points séparent les deux équipes et ils ne passeront devant que lorsqu’il restera 3 minutes 25 sur l’horloge du quatrième quarts temps, une chose est sure : les Mavs ne tomberont pas sans se battres.
Et cela se sens dès le match suivants : les Mavs réussissent à cadenasser le 5 majeur des Spurs en les limitant qu’à 12 points maximum, seul Manu Ginobili marquera plus de points avec 27 unités en sortie de banc. Shawn Marion et Monta Ellis dirigeront l’attaque avec 20 et 21 points chacun, l’équipe de Dirk sera très sérieuse défensivement avec 13 interceptions sur ce match (une seule côté Spurs) et leur réussite à 3 points influencera grandement cette victoire à l’extérieur sur le score de 113-92.
le match 3 sera sans aucun doute le plus disputé de la série, par dix-huit fois les deux équipes seront à égalité sur ce match et dix-huit tirs ferontpasser l’une des deux équipes devant l’autre. Les deux formations sont gonflées à bloc, cinq joueurs des Spurs marquent 12 points ou plus et cinq à 10 points ou plus côté Mavs dont trois au dessus des 15 points. Monta Ellis sera en feu avec 29 points et les Spurs sont en difficulté pour le défendre. Le quatrième quarts temps sera une véritable guerre où les deux équipes se rendent coup sur coup, en 8 minutes l’avantages du score changera huit fois ! A 24 secondes de la fin du match, Monta Ellis égalisera grâce à un hook shot et les Spurs prendront un temp mort pour la dernière possessions, le temp défile et c’est Manu Ginobili qui donnera l’avantage aux siens avec un tir à mi-distance, temp mort Mavericks et entrera alors en jeu Vince Carter, il réussit à se dégager un espace grâce au système mit en place par Rick Carlisle effectue une feinte et tir, Vince Carter venait de crucifier les Spurs au buzzer grâce à un tir à 3 points sur la truffe de Ginobili devant American Airlines Center chauffé à blanc ! Les Mavs mènent alors la série 2-1 et un autre match doit se jouer à Dallas avant le retour à l’AT&T Center.
Les Spurs (et surtout Ginobili) ne se laissent pas abattre, ils mèneront le match durant la grande majorité du match mais les Mavs effectueront un énorme run afin de revenir à niveau lors du quatrième quarts temps alors qu’ils étaient menés de 20 points lors du troisième. La fin de match sera étouffante jusqu’à ce que Boris Diaw donne 3 points d’avance aux Spurs à 33 secondes du termes, Dirk réussira à réduire l’écart à un seul petit point avec un lay-up (il a dû faire remonter de très mauvais souvenirs) et le jeu des lancers francs commencera, les Spurs convertiront leurs lancers en fin de match et Monta Ellis ratera le tir de la gagne, fin du match sur le score de 93-89 et retour à 2-2. Ginobili sera le meilleur marqueur du match avec 23 points en sortie de banc.
Le retour à San Antonio donnera un coup de fouet aux Spurs qui remporteront un deuxième match consécutifs. Dirk offre un gros match à base de 26 points et 15 rebonds mais ce n’est pas suffisant contre le collectif de San Antonio, avec cinq joueurs à 15 points ou plus les Spurs mènent largement cette bataille. A partir de la sixième minutes du deuxième quarts temps les Spurs resteront devant au score jusqu’à la fin du match remporté 109-103 par la formation de Gregg Popovich.
Un nouveau thriller (et coup de chaud de Monta Ellis) se déroulera dans le match 6 qui se déroulait à Dallas. 6 joueurs des Spurs ont marqués 10 points ou plus mais face aux efforts combinés de Monta Ellis et Dirk Nowitzki tout était vain, Les Mavs seront devant au score à la fin de trois quarts temps dont le quatrième et arracheront un match 7 à ces Spurs grâce à cette victoire 113-11.
L’orgueil et la fierté des Spurs prendront le dessus dans cet ultime affrontement, 5 joueurs à 15 points ou plus dont un TP chaud bouillant qui en marquera 32, Ginobili ne sera pas en reste avec 20 points et 6 interceptions ! Les Spurs seront aussi très propre au tir avec 56,8% pour toute l’équipe (moyenne plombé par Patty Mills et ses 25%), alors que les Mavs seront maintenu à 40,9%. L’équipe de San Antonio se montrera impitoyable dès le premier quarts temps en le remportant par 12 points d’écarts, l’écart augmentera jusqu’à 24 points lors du second quarts temps et 29 lors du quatrième. Les Spurs remporteront facilement ce match en réduisant les espoirs des Mavs à néant sur le score de 119-96 et avancerons doucement vers leur cinquième titre de champion.
