Lors de la Draft 2024 ce mercredi soir, Toronto a choisi de miser sur l’arrière de Baylor Ja’Kobe Walter, en le sélectionnant à la 19ème position.
Vêtu d’une splendide veste de costume violette, aucune autre équipe que les Raptors n’auraient pu sélectionner Ja’Kobe Walter. « C’était destiné, ça devait arriver » expliquait même l’intéressé, quelques minutes après avoir entendu son nom être appelé par Adam Silver. Suivi par la franchise depuis le lycée, Bobby Webster indiquait qu’il ne s’attendait pas à le voir descendre si bas. Une aubaine pour le Front Office qui n’a pas hésité une seule seconde pour le sélectionner.
Ja’Kobe Walter était une recrue cinq étoiles lorsqu’il était au lycée. L’an passé, il décidait de rejoindre Baylor et de rester dans son Texas natal. Malheureusement, sa hype a drastiquement chuté à cause d’une saison globalement décevante.
L’arrière possède un immense potentiel. Mesurant 1,96m pour 88kg, son profil est celui d’un arrière scoreur. En effet, il jouit d’une excellente mécanique de tir. Il est notamment très bon en catch-and-shoot ou en tant que spot-up shooter. Néanmoins, son mauvais pourcentage au tir (37% au global l’an passé) est dû à une immaturité tactique. Le natif de McKinney a une mauvaise sélection de tirs. Il a tendance à prendre plus de tirs quand il est défendu, que lorsqu’il ne l’est pas. Assez étrange.
Malgré son gabarit intéressant, il a beaucoup de mal lorsqu’il pénètre la peinture, ne mettant qu’un peu plus de 46% de ses tirs en lay-up. De plus, même si défensivement, le gamin a les qualités physiques pour le métier, il peut se perdre sur le parquet et laisser des espaces aux attaquants adverses.
Ja’Kobe Walter, une aubaine pour les Raptors
Pourtant, le choix de sélectionner Ja’Kobe Walter est sans doute le bon. À seulement 19 ans, il a déjà fait preuve de très grandes prestations en NCAA. Il dégage une superbe énergie. « Je vais essayer d’être impactant partout où je pourrais. Je ferai tout ce qu’ils veulent » expliquait-il hier soir. Une de ses grandes qualités réside dans son hustle. Le gamin court partout, et tente de défendre à n’importe quel endroit du parquet.
A l’instar de Gradey Dick l’an passé, Ja’Kobe Walter n’est pas un joueur sur lequel les Raptors vont pouvoir s’appuyer dès la reprise. Il va avoir besoin de temps pour s’adapter, lui qui n’a jamais mis les pieds au Canada, même pour un work-out. Un rôle d’energizer en sortie de banc lui irait sans doute comme un gant pour ses débuts dans la grande ligue. Ses qualités de shooter et sa capacité à pouvoir accélérer et décélerer vont parfaitement s’incorporer dans le jeu en transition prôné par Darko Rajakovic. À voir ce que lui et Masai Ujiri lui réserve.
