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Les pires choix de Draft de chaque franchise

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Chaque année, la NBA organise son annuelle Draft NBA qui réserve son lot de surprises et qui a changé bon nombre de destins. Bill Russell aux Celtics, Kareem Abdul-Jabbar aux Bucks, Michael Jordan aux Bulls, LeBron James aux Cavs, etc. Grand nombre de franchises ont vu leurs futurs devenir brillants suite à une Draft bien sentie, mais dans l’histoire, les General Managers ne sont pas tous inspirés et font des erreurs parfois grossières, en utilisant des hauts choix de draft pour sélectionner un joueur qui n’a pas du tout le niveau attendu.

Ces joueurs là, on les appelle des « busts ». Les joueurs qui ont raté leur carrière alors que le choix avec lequel ils ont été pris laissait imaginer un grand avenir. Blessures, environnement dégueu ou simplement erreur de scouting, toutes les franchises se sont déjà foirées lors d’une soirée de Draft. Nous verrons dans ce long article le pire choix de Draft de chaque franchise.

Atlanta Hawks – Jon Koncak

Numéro 5 de la cuvée 1985, celui que l’on surnomme « Jon Contract » est surement le plus gros loupé de l’histoire des Hawks. Dans une année de Draft aussi forte que 1985 (Karl Malone, Chris Mullin, Patrick Ewing, Joe Dumars, etc), Atlanta cherche à entourer son jeune prodige Dominique Wilkins et se jette sur l’intérieur de l’université de Southern Methodist, fac dans laquelle Jon avait un niveau solide. Sauf que malheureusement, Jon n’a jamais eu le niveau attendu et n’a jamais été mieux qu’un pivot remplaçant honnête. Pour l’anectode, Shaquille O’Neal hésitait entre une carrière dans le football ou le basketball et c’est en voyant Koncak se faire un immense contrat de 13 millions sur 6 ans (énormissime pour l’époque) malgré ses faibles capacités sportives que le Shaq a choisi de se tourner vers la NBA.

Autres busts : Marvin Williams, DerMarr Johnson, Shelden Williams…

Boston Celtics – George Hauptfuhrer

On est en 1948 et les Celtics utilisent leur troisième choix pour prendre George Hauptfuhrer de Harvard. Avec ses brillantes études et le salaire dérisoire que lui proposait la voie du basketball professionnel, il se tourna vers une carrière d’avocat et ne mit jamais les pieds dans une quelconque ligue professionnelle de basket

Autres busts: Kedrick Brown, Michael Smith, Togo Palazzi…

Brooklyn Nets – Dennis Hopson

Mené par le duo Orlando Woolridge et Buck Williams, les Nets avaient besoin d’un talent à la Draft 1987. La franchise, à l’époque basée dans le New Jersey, a choisi le gros talent de Ohio State, Dennis Hopson. Déjà que la globalité de la Draft des Nets semble être une énorme blague avec six guards draftés sur le même poste, Hopson est la maxi cerise sur le gâteau avec une carrière NBA qui s’arrêtera après 5 saisons, entre le fond de la ligue aux Nets, le bout du banc des Bulls et le néant chez les Kings. Histoire de rajouter un peu de sauce, il est sélectionné devant Scottie Pippen, Reggie Miller et Reggie Lewis.

Autres busts : Ed O’Bannon, Terrence Williams, Mike O’Koren…

Charlotte Hornets – Michael Kidd-Gilchrist

Après une saison avec 7 victoires seulement, probablement la pire saison de l’histoire de la NBA, on s’attend à ce qu’une équipe prenne un joueur de talent. En plus, la cuvée de 2012 offre un beau nombre de talents a postériori : Anthony Davis, Damian Lillard, Draymond Green, Bradley Beal ou encore Khris Middleton. Mais ceux qu’on appelle à l’époque les Bobcats décident, avec le deuxième choix, de prendre Michael Kidd-Gilchrist de Kentucky. Si dans l’idée, c’est intéressant, ça le sera moins dans la réalité. Entre son niveau offensif extrêmement faible et les blessures, MKG sera un énorme flop qui participera à nourrir l’historique des choix de draft immondes sous Michael Jordan.

Autres busts : Adam Morrison, Cody Zeller, Bismack Biyombo…

Chicago Bulls – Marcus Fizer

On est dans l’après Michael JordanScottie PippenPhil Jackson. Les Bulls veulent leur pépite pour construire la suite et accompagner le co-ROY Elton Brand qui sort d’une année rookie énorme. Avec le pick 4, les Bulls se jettent sur l’intérieur Marcus Fizer de Iowa State. Malheureusement, entre les blessures, une hygiène de vie questionnable et des choix de managements fortement douteux (notamment 4 choix de draft top 5 utilisés sur des intérieurs en 3 ans : Elton Brand en 1999, Marcus Fizer en 2000, Tyson Chandler et Eddy Curry en 2001), l’intérieur n’a jamais pu montrer son talent en NBA.

Autres busts : Stacey King, Scott May, Sidney Green…

Cleveland Cavaliers – Anthony Bennett

Un des, si ce n’est le, plus gros raté de l’histoire de la Draft. La carrière NBA de Bennett, c’est 4 ans, 4 équipes, dont 3 qui ont finit dernière de la ligue à la fin de la saison et dans lesquelles il a au mieux été un huitième de rotation. Si en sortie de UNLV, Anthony semblait être le profil de l’ailier fort moderne athlétique capable de stretch. L’environnement, le surpoids et la dépression feront de lui l’exemple même du bust.

Autres busts : DeSagana Diop, Luke Jackson, DaJuan Wagner…

Dallas Mavericks – Bill Garnett

Pas grand chose à dire sur Bill Garnett. Deux ans après l’arrivée des Mavs en NBA, Dallas a besoin d’un intérieur solide pour accompagner son young core avec Jay Vincent, Mark Aguirre, Rolando Blackman et Brad Davis. Avec ce pick 4, y’avait peut être pas grand chose à se mettre sous la dent a posteriori, mais Bill Garnett n’était vraiment pas le bon choix.

Autres busts : Doug Smith, Samaki Walker, Randy White…

Denver Nuggets – Nikoloz Tskitishivili

En 2002, les Nuggets sont dans une période atroce de leur histoire depuis le départ de Dikembe Mutombo pour les Hawks en 1996 où ils ne vont jamais en playoffs et ils doivent trouver leur pépite à la Draft. Si en 2003, Denver trouvera son héros avec le choix de Carmelo Anthony pour casser la mauvaise tendance de la franchise, le choix du géorgien au nom imprononçable l’année précédente était dans une bonne continuité en revanche. Un joueur mauvais au possible, autour des 30% aux tirs en carrière, ça fait le bout de banc toute sa carrière. Bref, un choix exécrable, surtout que 4 choix plus tard on trouve… Amar’e Stoudemire, sur son poste.

Autres busts : Emmanuel Mudiay, Tony Battie, James Ray…

Detroit Pistons – Darko Milicic

On connait tous la story du numéro 2 de la grande cuvée 2003 : un choix hypant, pas de temps de jeu sous Larry Brown, aucun professionnalisme, insulte les arbitres, se fait balader dans les pires franchises de l’époque et finit combattant MMA et fermier. Une triste histoire pour ce joueur qui représente un des plus gros ratés de l’histoire de la ligue, devant Carmelo Anthony, Dwyane Wade ou Chris Bosh

Autres busts : Rodney White, Sekou Doumbouya, Bob Nash…

Golden State Warriors – Chris Washburn

La Draft 1986, c’est une de ces drafts à la réputation maudite, et Chris Washburn n’y est pas pour rien. Drafté en 3ème position en sortie de NC State, Chris a joué 72 matchs. SOIXANTE DOUZE, c’est même pas l’équivalent d’une saison complète. Le joueur des Warriors avait la totale: entre alcool et cocaïne, le forward a été envoyé en désintox au bout de 3 mois. 2 ans après son début en NBA, il rate les tests à la drogue et se fait bannir de la ligue. Après la NBA? De la prison, 12 passages en cure de désintoxications et finit SDF à Houston. Heureusement, Chris va bien aujourd’hui et aide les jeunes pour les empêcher de tomber dans les drogue et on est bien content.

Autres busts : Patrick O’Bryant, Ekpe Udoh, Joe Smith…

Houston Rockets – Eddie Griffin

Pas facile de trouver des busts à Houston mais aucune franchise n’échappe à ça. Eddie Griffin, entre le lycée et la fac, c’est un énorme monstre. Le forward de Seton Hall était trop fort: contreur élite, capable de shooter et une palette offensive incroyable. Tout pouvait faire penser qu’en 7ème choix, les Rockets venaient de trouver un super joueur sur lequel ils pourront construire avec Steve Francis. Eddie est malheureusement un être humain largement détestable : entre comportements violents avec ses coéquipiers, violences conjugales sur sa copine couplé à un gros soucis avec l’alcool. En 2007, Eddie vient de se faire buy out par les Timberwolves et il décède au volant de sa voiture dans la même année.

Autres busts : Royce White, Ed Ratleff, Bostjan Nachbar…

Indiana Pacers – Jonathan Bender

Quand les Pacers récupèrent le pick 5 des Raptors et l’utilisent pour prendre Jonathan Bender, ils récupèrent un forward avec un gros potentiel en sortie de lycée. Cependant, rien ne se passera comme prévu et des grosses douleurs chroniques aux genoux empêcheront Bender de jouer au meilleur de sa forme. Indiana pensait avoir trouver le nouveau Kevin Garnett, ils n’ont eu qu’un Thon Maker avant l’heure. Malgré ce choix terrible, les Pacers seront en finale dès l’année rookie de JB, pas si mal.

Autres busts : George McCloud, Rick Robey, TJ Leaf…

Los Angeles Clippers – Michael Olowokandi

Dans le duel des pires numéros 1 de Draft, Michael Olowokandi se pose bien haut. En sorti de la petite université californienne Pacific, Michael était fortement attendu, certains pensaient même avoir le nouveau Hakeem Olajuwon, les deux étant des pivot avec des racines nigérianes. Malgré les nombreuses blessures qui ont pourri la carrière du Kandi Man, l’intérieur a des lignes statistiques honnêtes pour un joueur NBA, mais jamais celle d’un numéro 1 de Draft. Dans une Draft où on retrouve Paul Pierce, Dirk Nowitzki ou Vince Carter, le choix de Olowokandi a fait du mal aux Clippers, et n’a certainement pas arrangé leur réputation.

Autres busts : Shaun Livingston, Yaroslav Korolev, Jerome Robinson…

Los Angeles Lakers – Lonzo Ball

Évidemment, les Lakers sont une franchise qui gagne très souvent donc les picks hauts à la draft ne sont pas communs, et il est donc difficile de vraiment trouver un bust là-dedans. Cependant, au vu de sa carrière décevante par rapport aux attentes pré-draft et des dernières infos qu’on a eu qui parle d’une potentielle fin de carrière à 25 ans, il me semble pertinent d’évoquer le cas de Lonzo Ball, dont le talent n’est pas remis en question mais la carrière en revanche, c’est dur.

Autres busts : Javaris Crittenton, Wayne Yates, Kenny Carr…

Memphis Grizzlies – Hasheem Thabeet

Avec 2 mètres 21, une envergure autour des 2m25 et un bon 120 kilos, Hasheem Thabeet est un freak incroyable et c’est bien ça qui a fait saliver le management des Grizzlies quand ils ont choisi de le prendre avec le deuxième choix en 2009. Potentiel défensif incroyable et considéré comme le nouveau Dikembe Mutombo, le tanzanien n’en fera rien et ne trainera pas en NBA après avoir ciré le banc de Memphis, Houston, Portland et OKC. La seule chose qu’on retiendra de Hasheem c’est une blague sur un hypothétique fils entre JaVale McGee et Hasheem Thabeet qui s’appellerait JaVale Thabeet.

Miami Heat – Michael Beasley

À la Draft 2008, les Bulls ont le choix avec leur premier choix : Michael Beasley de Kansas State ou Derrick Rose de Memphis. Ils posent une question aux deux joueurs : qu’est-ce qui vous a le plus gêné à la fac ? Le premier répond les arbitres, le second répond la défaite. Si le plus talentueux était sans aucun doute Michael Beasley, les Bulls ont jeté leur dévolu sur celui qui avait le mental de leader. C’est finalement un bon résumé de la carrière de Michael : un talent de Hall of Famer mais un mental digne des plus grandes années de Rashad McCants. Si même Miami avec Dwyane Wade, Erik Spoelstra et Pat Riley ont échoué à en faire une star…

Autres busts : Harold Miner, Khalid Reeves, Willie Burton…

Milwaukee Bucks – Kent Benson

On est dans les années 70 et les Bucks ont perdu un certain Kareem Abdul-Jabbar qui est parti chez les Lakers. Heureusement, 2 ans après le départ du meilleur pivot de l’histoire, les Bucks obtiennent le premier choix et choisissent Kent Benson, intérieur légendaire des Hoosiers. Une carrière longue, quelques années avec des lignes de stats correctes et surtout une moustache iconique mais absolument pas le niveau d’un numéro 1 de Draft.

Autres busts : Joe Alexander, Thon Maker, Yi Jianlian…

Minnesota Timberwolves – Jonny Flynn

Les Wolves font parti des équipes qui ont une réputation assez mauvaise au niveau de la Draft. Cependant, Jonny Flynn est toujours celui qui ressort, et ce malgré le fait que son année rookie est honnête, bien que la suite ne sera pas aussi brillante avec une carrière longue de trois saisons au total. La raison est simple : en 6ème position, les Wolves prennent leur deuxième meneur de la Draft derrière le phénomène espagnol Ricky Rubio mais derrière, avec le pick 7, les Warriors prennent aussi un meneur, un certain shooter de Davidson : Stephen Curry. Alors forcément, à côté d’un joueur qui a révolutionné la ligue, Jonny et ses 160 matchs font un peu léger…

Autres busts : Derrick Williams, Jarrett Culver, Wesley Johnson…

New Orleans Pelicans – Hilton Armstrong

Franchise très jeune qui n’a même pas eu besoin de passer par l’étape expansion de franchise, compliqué de trouver un haut pick de Draft et donc un bust. Hilton se dégage tout de même avec une carrière en 3 points 3 rebonds de moyenne, un peu léger pour un pick 12.

Autres busts : Julian Wright, Kira Lewis Jr, Austin Rivers…

New York Knicks – Mike Sweetney

Dans les années 2000, il ne fait pas bon d’aller aux Knicks, et Mike Sweetney est sûrement celui qui a prit le plus cher de tous les jeunes passés par la capitale dans ces années-là. Sur Basketball-Reference, Mike est référencé à 2m03 et 124 kilos, un poids énorme qui lui causera de gros soucis tout au long de sa carrière. Malheureusement pour Michael, le problème du poids n’était pas le seul ni le plus grave: durant l’été de sa draft, 2003, le père de Mike décède et cela plonge l’intérieur dans une profonde dépression, ce qui l’amènera même à faire une tentative de suicide dans son année rookie. Comme Washburn, la carrière de basketteur est surement un échec cuisant mais l’être humain va bien aujourd’hui et c’est le principal.

Autres busts : Frank Ntilikina, Paul Hogue, Kevin Knox…

Oklahoma City Thunder – Robert Swift

On continue avec les histoires bien badantes : Robert Swift est le douzième choix de la Draft 2004. Énorme joueur au lycée, il s’inscrit sans passer par la NCAA à la Draft et finit chez les SuperSonics, un peu trop vert pour la ligue mais il a besoin de sous pour ces parents, en incapacité de travailler. Après avoir subi des blessures et des douleurs aux ménisques et au dos, le joueur commence à développer une énorme addiction à la drogue. Au fil des années, Robert sombrera de plus en plus et sa carrière tombera avec lui.

Autres busts : Olden Polynice, Mike Green, Tom Burleson

Orlando Magic – Mario Hezonja

Dans les années 2010, le Magic, dirigé par un Rob Hennigan puis par John Hammond, est globalement une franchise assez mauvaise au niveau de la Draft. L’exemple suprême de ça est évidemment Super Mario. Sur le papier, un athlète scoreur capable de défendre qui vient d’Europe de l’est et qui a comme principal défaut la concentration qui est un défaut classique de jeunes, ça fait rêver. Sauf que mauvaise situation, peut être mauvaise évaluation du joueur aussi et donc Mario n’a jamais fait la carrière attendue et n’aura donc pas sauvé le Magic. Disons qu’en 5, on attendu plus qu’un contre sur LeBron James et un poster sur Giannis Antetokounmpo.

Autres busts : Mo Bamba, Jonathan Isaac, Fran Vasquez

Philadelphia 76ers – Jahlil Okafor

Pour rester dans le thème de la Draft 2015, on s’attaque à Jahlil Okafor. Dès l’année rookie, individuellement très bonne de Jahlil, tu sens que c’est un traquenard: Y’a déjà Joel Embiid et Nerlens Noel sur le poste, petites blessures, bagarres dans les rues de Boston, 10-72 en bilan collectif et jeu absolument pas moderne. Derrière, c’est la chute: la remise en forme de Embiid font de lui l’incontestable titulaire et Okafor est mis de côté. Malgré une petite année prometteuse chez les Pelicans en 2018-2019, la carrière de Jahlil ne décollera jamais et on ne l’a plus vu depuis 2021 et son légendaire (non) passage aux Pistons. En plus, il a eu des soucis de santé mentale entre temps histoire de compléter la violence du dossier.

Autres busts : Markelle Fultz, Shawn Bradley, Leon Wood…

Phoenix Suns – Dragan Bender

Décidemment, s’appeler « Bender » et être drafté haut, ça porte pas chance. En 2016, les Suns utilisent le pick 4 pour prendre le géant croate. Vu comme une nouvelle licorne qui pourrait former un super tandem avec Eric Bledsoe, Brandon Knight et Devin Booker, il n’en sera rien : le coaching de Earl Watson n’a clairement pas aidé mais Dragan n’avait juste pas le niveau. Un passage par Milwaukee et Golden State ne changera rien, le croate quitte la ligue par la petite porte après 4 saisons et 187 matchs au compteur.

Autres busts : Marquese Chriss, Josh Jackson, Alex Len…

Portland Trail Blazers – Sam Bowie

Tout le monde connait l’histoire de Sam, l’homme drafté avant Michael Jordan dans la légendaire Draft 1984. Saviez-vous que Sam avait d’ailleurs menti lors de ses examens médicaux de la Draft, laissant croire aux Blazers qu’il était en pleine forme alors que les blessures lui pourrissaient bien la vie ? D’ailleurs, les blessures n’excusent pas tant que ça le choix car même quand il a été un peu en forme, notamment à New Jersey, il était bon mais rien de dominant. Autant Greg Oden a vraiment subi des blessures qui l’ont empêché de tenir debout mais quand il était présent, c’était violent, autant Sam n’avait rien à faire en 2, blessures ou pas blessures.

Autres busts : LaRue Martin, Greg Oden, Martell Webster…

Sacramento Kings – Thomas Robinson

En 2012, les Kings obtiennent un cinquième choix après une énième saison moyenne. Ils pourraient prendre le meneur Damian Lillard mais ils ont déjà un rookie du nom de Isaiah Thomas qu’ils aiment beaucoup ainsi qu’un Jimmer Fredette à développer. Ils pourraient prendre Harrison Barnes mais les Kings continuent de croire en Tyreke Evans. Un poste 5 comme le potentiel de Andre Drummond pourrait être un beau pari pour Sacramento mais le jeune DeMarcus Cousins semble être la pièce angulaire de l’avenir de la capitale californienne. Le choix se porte donc sur Thomas Robinson, un ailier fort solide à Kansas mais le profil typique du joueur facile en NCAA et trop dur en NBA. En plus, il est transféré dès son année rookie à Houston, tout ça pour récupérer Pat Patterson, Cole Aldrich et Aaron Brooks.

Autres busts : Pervis Ellison, Jimmer Fredette, Nik Stauskas…

San Antonio Spurs – Josh Primo

Pas simple de trouver un bust dans l’histoire d’une franchise qui, de base, n’a que rarement des hauts choix de Fraft. En plus, quand ils en ont, c’est souvent le pick 1 avec un prospect incroyable : David Robinson en 1987, Tim Duncan en 1997, Victor Wembanyama en 2023. Mais heureusement, Brian Wright a pris les commandes et nous a pondu un choix bien nul en 2021 avec son pick 12 : Josh Primo. Déjà, le combo guard de l’Alabama n’était pas du tout attendu là mais plutot en début de second tour donc ça démarre mal. Mais si il montre un vrai potentiel et du talent, il préfèrera passer son temps à montrer son engin à la psychologue de la franchise. Coupé au bout de 1 an, pas sur qu’on reverra Primo en NBA.

Autres busts : Alfredrick Hughes, Luka Samanic, Reggie Johnson…

Toronto Raptors – Rafael Araujo

Seulement 3 ans, 139 matchs, des statistiques faméliques, le tout avec un 8ème choix de Draft. Si des gens vont évidemment penser à Andrea Bargnani, on préfère ici rappeler que l’italien a le mérite d’avoir une vraie carrière NBA contrairement au brésilien. Les Raptors étaient une franchise gérée n’importe comment à l’époque et le management a été dans la continuité avec le choix Araujo. Juste derrière, t’avais Andre Iguodala.

Autres busts : Andrea Bargnani, Lucas Nogueira, Aleksandar Radojevic

Utah Jazz – Dante Exum

Le Jazz fait parti de la catégorie des franchises qui gagnent régulièrement et dont les hauts picks de Draft sont rares mais souvent bien choisi (Darrell Griffith, Deron Williams, etc). Cependant, aucune franchise n’échappe aux busts et Dante Exum en est la preuve : pour donner une idée de pourquoi Dante n’a pas réussi, c’est simple. 245 matchs en 7 ans, ça 35 matchs par saison. Exum a montré qu’il avait du talent par moment entre son scoring, ses qualités athlétiques et son physique mais jamais en forme physique pour être dominant sur le parquet. Tristesse pour le « Kobe Australien » qui aujourd’hui s’éclate en Europe.

Autres busts : Enes Freedom, Rich Kelley, James Hardy…

Washington Wizards – Kwame Brown

La dernière franchise, les Washington Wizards et qui d’autre que Kwame Brown, devenu un symbole du bust. Choix de Michael Jordan dans la solide Draft 2001. Le management prend Kwame devant le DPOY Tyson Chandler, la légende Pau Gasol ou encore le solide Zach Randolph parmi les intérieurs. Pas prêt pour la NBA en sortie de lycée et cible principal des attaques de son GM, les spotlights de la NBA étaient trop forts pour ce gamin, une des raisons du changement de règle vis-à-vis des lycéens en NBA. En plus de ça, Kwame a subit des blessures, comme si ça suffisait pas.

Autres busts : Jan Vesely, Gary Bradds, Jarvis Hayes…

Conclusion

Pourquoi faire ce papier ? La raison est simple : chaque franchise a ses busts et ses mauvais choix, et ça va parfois bien au-delà d’un mauvais scouting : les exemples sont nombreux de joueurs pas prêt mentalement pour les spotlights de la NBA, les manques de professionnalisme, le contexte dans lequel tu arrives, dans quel système et rôle te met ton équipe. Tout ça peut définir des carrières et va encore en définir. Qui sera ou seront le(s) bust(s) de chque cuvée ?

Sapphire Monteil

19 ans - Charlotte Hornets - rédactrice -
Je parle des frelons de Caroline du Nord à mon grand désarroi. Tu seras jamais la première dans mon coeur si tu ne t'appelles pas Kemba Walker ou Cody Zeller. Pratique l'hormonothérapie en club depuis 2007.

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