Un run de playoffs plein d'espoir pour l'avenir des Pacers. Crédit : Athlon Sports
Un run de playoffs plein d'espoir pour l'avenir. Crédit : Athlon Sports

Les Pacers sont-ils un contender au titre dans les années à venir ?

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Grâce à un effectif jeune et plein de talent, les Pacers de Tyrese Haliburton ont réalisé une grande saison 2023-24. Malgré leur performance, ils restent aux yeux des médias assez loin dans la hiérarchie des prétendants au titre pour la saison prochaine. 

Une attaque élite sur tous les aspects du jeu

La saison passée, les Pacers se sont montrés excellents d’un point de vue offensif. Portés par leur franchise player Tyrese Haliburton, la jeune garde d’Indiana a terminé la saison régulière avec le 2ᵉ meilleur offensive rating. Ils se classent juste derrière les champions en titre, les Boston Celtics.

L’attaque élite des Pacers s’explique par son excellence dans les principaux aspects du jeu. L’équipe de Rick Carlisle excelle dans plusieurs compartiments du jeu. Tout d’abord, on retient l’efficacité élite dans les points marqués dans la raquette par les Pacers, 1ᵉʳ de toute la ligue avec 56,6 points par match. Ensuite, le succès offensif d’Indiana passe par un excellent mouvement de balle. Leaders statistiques en passes par match 30,8, et en ratio passes décisives/ballons perdus 2.403, les Pacers ont pu compter sur un Tyrese Haliburton de gala.

Pour maintenir une attaque de haut niveau malgré les minutes sans Haliburton, les Pacers ont profité d’un banc extrêmement efficace. Indiana a tout simplement eu le meilleur banc de la ligue, avec 46,8 points en moyenne marqués par rencontres. Leur attaque de feu leur a d’ailleurs permis d’atteindre la finale de l’In-Season tournament, battus par les Lakers du duo Anthony Davis/LeBron James.

L’arrivée de Pascal Siakam

Auteurs d’un bon début de saison et à la lutte pour l’accès direct aux playoffs sans passer par le Play-In, les Pacers ont cherché à se renforcer par rapport à leurs concurrents. Afin d’épauler au mieux leur All-Star, Indiana a ciblé un autre All-Star et champion NBA, en la personne de Pascal Siakam.

Interrogé sur ce trade, le coach des Pacers n’a pas caché son envie d’avoir le camerounais dans son effectif.

 » C’est un gars que nous admirons depuis longtemps en tant que joueur », a déclaré Rick Carlisle. « Nous avons entendu de très bonnes choses à son sujet en tant que personne, en tant que coéquipier. C’est un travailleur. »

Malgré des débuts assez moyens du nouveau duo des Pacers, l’arrivée de Spicy P n’a en rien déréglé l’équilibre offensif déjà établi. L’ancien ailier fort des Raptors a terminé la saison régulière en tant que meilleur marqueur des Pacers. L’objectif de la franchise via ce trade a été atteint au terme de la saison régulière, à savoir obtenir un billet pour les playoffs.

Après avoir obtenu la 6ᵉ place à l’est avec un bilan de 47 victoires pour 35 défaites, les Pacers se sont vite tournés vers les échéances à venir, avec notamment le 1ᵉʳ tour des playoffs contre les Bucks de Milwaukee.

Un style de jeu assumé même pendant les playoffs

Au premier tour des playoffs, les Pacers d’Indiana se sont vus opposés aux Bucks de Milwaukee. Sans l’avantage du terrain et malgré l’absence de Giannis Antetokounmpo sur blessure, peu d’observateurs voyaient les joueurs de Rick Carlisle gagnants. Pourtant, l’attaque élite des Pacers a complètement fait déjouer les Bucks, les emmenant dans un rythme offensif effréné. Au final, Indiana s’impose 4-2 face à Milwaukee et remporte sa première série de playoffs depuis 2014. 

En demi-finale de conférence, les Pacers se sont retrouvés face aux Knicks dans une opposition très attendue par les fans des deux franchises. La rivalité des années 90 n’a pas disparu entre les deux équipes, malgré une ligue qui a considérablement évolué. Comme au premier tour, les observateurs ne voyaient pas Indiana être en mesure de sortir les Knicks d’un Jalen Brunson en mode superstar.

Rapidement mené 2-0 dans la série, les Pacers n’avait pas le droit à l’erreur lors du game 3. Siakam et Haliburton étant sur courant alternatif, la lumière est venue de la révélation de ses playoffs, Andrew Nembhard.

Dans une série où le physique des joueurs des Knicks aura lâché face au jeu toujours plus rapide d’Indiana, les Pacers s’imposent finalement en 7 matchs au Madison Square Garden pour rejoindre les finales de conférence et les Celtics de Boston. Malgré un sweep et la blessure de Tyrese Haliburton lors du game 2, Andrew Nembhard a pu montrer aux yeux des joueurs et des médias toute sa palette offensive.

L’intersaison des Pacers

Après avoir réalisé une saison 2023-2024 très prometteuse pour l’avenir, les Pacers ont fait le choix de la stabilité pour lutter face aux autres grosses écuries de l’est. Le premier objectif était de prolonger le contrat de Pascal Siakam, afin qu’il poursuive son aventure du côté d’Indiana. Dès l’ouverture de la free agency, les Pacers ont bouclé la signature définitive du camerounais pour 4 saisons et 189,5 millions de dollars.

Après avoir gardé le duo Siakam/Haliburton, le front office d’Indiana a rapidement pris l’initiative de prolonger le contrat d’Andrew Nembhard, dont le potentiel est inestimable au sortir de ses bons playoffs. Les Pacers se sont mis d’accord avec l’arrière canadien pour un montant de 59 millions de dollars sur 3 ans, ce qui reste un deal intéressant.

Si l’on peut noter la prolongation d’Obi Toppin, auteur d’une belle saison en sortie de banc, celle de T.J. McConnell est un vrai point positif pour garder une second unit de qualité. En effet, le vétéran de 32 ans est un véritable joueur d’impact sur les minutes qu’il joue chaque soir. Son leadership est indispensable aux Pacers pour diriger le banc et garder le même rendement offensif que la saison dernière.

Le cas Myles Turner

Cet été, les Pacers ont prolongé la majeure partie de ses joueurs cadres pour plusieurs saisons. Cependant, un problème se pose pour les dirigeants de la franchise, à savoir le cas Myles Turner. Si l’équipe est jeune et talentueuse, le contrat du pivot d’Indiana bloque les possibilités des Pacers à court terme.

Si le 11ᵉ choix de la draft 2015 est souvent dans les rumeurs de transfert ces dernières années, il a pourtant prolongé son contrat à plusieurs reprises chez les Pacers. Son contrat actuel lui assure d’être dans la franchise jusqu’à la saison prochaine. Ayant quasiment joué l’ensemble des matchs des Pacers la saison dernière, le pivot a tourné à 17 points de moyenne, faisant de lui la 3ᵉ option offensive de l’équipe. Sa loyauté envers sa franchise depuis le début de sa carrière lui vaut le soutien des fans.

Les Pacers auront cette saison la pression de devoir confirmer leur finale de conférence la saison dernière. Myles Turner aura un rôle important dans la réussite des Pacers. Pour cela, il devra sûrement baisser un peu son rendement en attaque au profit de joueurs comme Andrew Nembhard, ou encore Bennedict Mathurin. A contrario, il devra retrouver un rendement défensif élite comme il a pu avoir lors des saisons 2018-2019 et 2020-2021. Il a terminé ces deux saisons-là en tant que meilleur contreur de la ligue, dont une pointe à 3,4 blocks lors de la saison 2020-2021.

Nul doute que les Pacers repartiront sur les mêmes bases offensives pour la saison 2024-2025. En revanche, ils auront besoin d’un patron défensif en la personne de Myles Turner pour devenir un véritable contender au titre dans les années à venir.

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2 Comments

  1. Bonjour,

    Le titre laisse présagé une analyse par rapport à leurs forces ou non pour être contender alors qu’au final c’est juste un résumé rapide de leur saison. Un peu déçu compte tenu du titre.
    Ce qui ne remet pas en cause la qualité de l’article.

    • Salut Erwan, tout d’abord merci pour ton retour.
      En effet, je te rejoins sur le fait que le titre de l’article n’est peut-être pas adapté au contenu. Au final, seule la partie sur Myles Turner répond à la question originale.

      Je pense qu’avoir résumé la saison des Pacers n’était pas une mauvaise idée, mais que cela a pris trop de place dans l’article, s’éloignant ainsi du sujet initial.

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