LaMelo Ball
Crédit : Jacob Kupferman - Getty Images

LaMelo Ball prolonge l’aventure en Caroline du Nord

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Après une première nuit de Free Agency durant laquelle on a pu voir des extensions max donnés à des joueurs de la cuvée 2020 comme Tyrese Haliburton ou Desmond Bane, il semblait normal, au vu de la situation, que la même chose se passe pour LaMelo Ball. En effet, c’est ce qu’il s’est passé quand, à 21h12, Shams Charania, le célèbre reporter de The Athletic, nous a annoncé que LaMelo Ball avait signé une extension pouvant aller jusqu’à 260 millions sur 5 ans.

Que vaut le contrat de LaMelo Ball ?

Déjà, expliquons comment fonctionne ce contrat. À la fin de sa troisième année, n’importe quel joueur sélectionné au premier tour de la draft peut négocier, en amont de sa Free Agency un an plus tard, une extension, ce qu’il fait qu’il n’ira pas sur le marché et prolonge dans sa franchise. C’est ce qu’il se passe avec LaMelo Ball, qui aurait été sur le marché en 2024 si il n’avait pas signé cette prolongation.

Ensuite, c’est un contrat à hauteur de 206 millions sur 5 ans mais il existe des bonus, venant de la « Derrick Rose Rule » qui peuvent faire monter le contrat à 260 millions sur 5 ans. Les critères pour obtenir ces bonus sont clairs: LaMelo Ball doit, au cours de la saison 2023-2024, obtenir soit une sélection pour la All-NBA Team, soit un trophée de DPOY ou alors un trophée de MVP.

Évidemment, même si les Hornets n’avaient pas d’autres choix que de filer le max à LaMelo Ball au vu de la conjoncture du marché (Desmond Bane au max à Memphis donc quand t’as un joueur meilleur dans une équipe beaucoup moins attractive en terme de résultat sportif, t’as pas le choix, c’est le max), les gens peuvent être sceptique sur la grandeur du contrat pour un joueur qui n’a « rien prouvé »

Il est vrai qu’hormis un ROY et une sélection All-Star, la très jeune carrière de LaMelo est faible en accomplissements, d’autant plus que l’on sait que le garçon est injury prone et qu’il n’a jamais participé aux Play-Offs. Cependant, il faut bien comprendre la situation des Hornets ainsi que celle de l’évolution du cap pour mieux jauger la qualité de la prolongation. Prendre un quart du salary cap (sachant que les négociations des contrats télés vont peut être faire augmenter ce plafond et donc baisser le pourcentage de cap pris par LaMelo) quand tu es une star de 21, bientôt 22, ans dans une équipe qui n’attire pas vraiment comme Charlotte, c’est largement dans ce qu’il se fait en NBA.

Sur le sportif, c’est évidemment une bonne nouvelle. Le management peut construire sereinement sans craindre la FA 2024 et les nouveaux propriétaires n’auront qu’à déposer le chèque dans la boîte aux lettres de LaMelo en arrivant, et pas à négocier pendant 100 ans avec quelqu’un qu’ils ne connaissent pas, ou du moins très peu.

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Damian Lillard indique l'heure

19 ans - Charlotte Hornets - rédactrice -
Je parle des frelons de Caroline du Nord à mon grand désarroi. Tu seras jamais la première dans mon coeur si tu ne t'appelles pas Kemba Walker ou Cody Zeller. Pratique l'hormonothérapie en club depuis 2007.

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