LaMelo Ball

LaMelo Ball is back, pour le bien des Hornets

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Charlotte est sur un bilan mauvais. 3-6 sur le début à l’heure où j’écris ces lignes. Dans le jeu, c’est pas mieux. Défense exécrable, blessures à gogo et rotations douteuses, Les Hornets sont pas beaux. Pendant ce temps, LaMelo Ball est sur un niveau stratosphérique.

4 matchs d’excellence

Sur les quatre derniers matchs (Dallas, 2x Washington puis New York), LaMelo tourne à :

  • 30.3 points par match
  • 6.8 rebonds par match
  • 8.0 assists par match
  • 1.3 steals par match
  • 0.5 contre par match
  • 54.8% aux tirs
  • 45.7% de loin
  • 81.3% aux lancers

Déjà, la première chose à mentionne r: c’est le jour et la nuit avec les 5 premiers matchs. Cinq matchs d’un niveau nullissime de LaMelo Ball.

  • 14.6 points par match
  • 4.2 rebonds par match
  • 8.6 assists par match
  • 1.6 steals par match
  • 0.2 contre par match
  • 29.7% aux tirs
  • 27.0% de loin
  • 82.6% aux lancers

LaMelo Ball, grand et sniper

Déjà, le tir a été retrouvé. Non seulement le pourcentage est excellent, mais le volume l’est tout autant. 8.8 tentatives par match sur les 4 derniers matchs, 8.0 sur la totalité de la saison. En terme de tentatives, il est 12ème de toute la ligue. On retrouve le grand LaMelo qui shoote bien et beaucoup. En plus, comme à son habitude, c’est pas que du tir facile, lui qui met des tirs dont lui seul à le secret.

Sur la globalité du début de saison, malgré un démarrage dégueulasse, on voit du bien mieux sur le 2 points. Alors que le garçon montrait une faible réussite à 2 points depuis le début de carrière, il retrouve des pourcentages d’années rookie. Il est à 48.8% à 2 points avec un 2P+ à 91, soit la même réussite que sur la saison rookie. Sauf que le volume n’est pas le même, le coaching n’est pas le même et les attentes ne sont pas les mêmes. D’autant plus que son catastrophique début de saison défonce son %. On sent un LaMelo qui commence à comprendre ce qu’il est: un meneur de 2m01 avec une belle envergure et une technique incroyable. Dans la zone 0-3, il était tout le temps en dessous de 60% et sur le début de saison, il est à 75%.

Evolution de la shot chart de LaMelo sur l'année 2020-2021, 2021-2022 et 2023-2024. Plus le bleu est foncé, plus le % est haut par rapport au reste de la ligue.

En plus de ça, Ball progresse dans sa provocation de lancers. Alors qu’il stagnait autour de 3.0 à 3.4, il est aujourd’hui à 4.3 tentés. Il a même réussi à monter à 12 tentatives face à Detroit. Un progrès qu’il doit maintenir pour rester dangereux.

LaMelo Magic Ball, showtime in Queen City

Évidemment, LaMelo Ball ne s’arrête pas de faire le show à Charlotte. Malgré un jeu offensif dégueulasse, des blessures et des mauvaises rotations, il fait tourner une très bonne attaque. Les Hornets sont 10ème à l’offensive rating avec une énorme pace. Et ce, alors que les Hornets sont derniers en pourcentage à 3 points (30.3%). Mark Williams, PJ Washington et Nick Richards profitent parfaitement du jeu de LaMelo, lui qui les trouvent parfaitement en lob ou en cut pour des dunks. Miller aussi trouve son bonheur, lui qui est parfaitement trouvé dans le corner voire même sur quelques alley-oops.

Avec un ratio de 2.3 AST/TOV, LaMelo a un meilleur ratio qu’un Luka Doncic, qui pourtant joue dans un meilleur basket (et avec de meilleurs coéquipiers). Propre, efficace, fait le show et dominant, Ball est juste monstrueux. Et encore une fois, ces stats prennent en compte une moitié de démarrage de très mauvaise qualité. Qu’est ce qu’il manque ? De la défense.

La défense de LaMelo Ball

LaMelo n’est pas un défenseur d’élite, loin de là. D’ailleurs, la défense des Hornets est très mauvaise. Charlotte prend cher sur les 3 points et même sur les 2 points c’est moche. Hormis Mark Williams et une belle énergie de Brandon Miller, c’est un peu le néant. Cependant, on a pu observer de bonnes choses de la part de Ball par séquence. Notamment cette séquence dans le money time où il défend très bien sur le pourtant très propre Tyrese Haliburton, copain de Draft.

Intelligent en défense off-ball, une bonne énergie défensive, bref, un travail respectable de LaMelo. Un travail qui pourrait s’avérer payant, pour faire de lui un défenseur au moins neutre. Vu qu’en plus, il est trop malin pour gérer les contre-attaques, il est dans son intérêt d’améliorer sa défense (et que l’équipe s’améliore aussi).

La suite ?

Les 5 prochains matchs ? Miami, Milwaukee, New York, Boston et Washington. Pas forcément les plus grosses défenses extérieurs de la ligue (hormis Boston) mais des équipes dangereuses. Si les Hornets veulent, comme les joueurs l’ont dit, jouer le play-in puis les PO, il va falloir un LaMelo dans la continuité, avec des performances incroyables. Si possible, on veut bien que ça joue mieux autour aussi. Des deux côtés du terrain de préférence.

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Damian Lillard indique l'heure

19 ans - Charlotte Hornets - rédactrice -
Je parle des frelons de Caroline du Nord à mon grand désarroi. Tu seras jamais la première dans mon coeur si tu ne t'appelles pas Kemba Walker ou Cody Zeller. Pratique l'hormonothérapie en club depuis 2007.

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