Les Golden State Warriors, dynastie et visage de la Grande Ligue depuis l’éclosion du meneur de jeu le plus spectaculaire depuis Magic Johnson, Stephen Curry en 2015, sont à la croisée des chemins à l’orée de cette nouvelle saison NBA. À quelques jours de l’ouverture du training camp, les incertitudes sont nombreuses pour l’effectif des Warriors : vieillisse et déclin des cadres, jeunes qui tardent à percer, manque de balance et de taille au sein de l’effectif…
Cet article a été écrit par Kuuzory.
Bref, les raisons de se réjouir sont peu nombreuses pour la Dub Nation, qui espère pourtant voir Steph, Draymond et consorts renouer avec leur glorieux passé. Alors, peut-on s’attendre à The Last Dance version Warriors cette année ? Plusieurs raisons d’y croire au vu de l’effectif construit cet été par le nouveau GM des Dubs, Mike Dunlevy Jr. Ancien troisième choix de la Draft 2002, l’image de Dunlevy au sein de la fanbase était jusqu’à sa nomination… controversée. C’est le moins que l’on puisse dire. Cela pourrait faire l’objet d’un article complet, mais ce qui nous intéresse ici est véritablement la construction intelligente et cohérente de Dunlevy Jr, ainsi que les choix forts qu’il a opéré pour permettre à Steve Kerr d’avoir de solides options de jeu à la rentrée.
Des acquisitions sous forme de mots d’ordre : Expérience et QI Basket !
L’été des Warriors, marqué par le départ de Bob Myers, GM historique du run des Warriors de Curry, s’annonçait mouvementé et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il le fût.
Ainsi, à bas le sentimentalisme quand Jordan Poole, chouchou s’il en est de la fanbase, a été envoyé dans la capitale fédérale contre l’ancien ennemi juré Chris Paul. Si sur le papier, l’acquisition d’un joueur de 38 ans touchant 30 millions par an, très souvent blessé, surtout en post-season et ne mesurant que 1m83 en échange d’une jeune star, formé par Curry et Thompson et sortant d’une saison solide à 20 points de moyenne et qui était plus que reliable physiquement semble une erreur monumentale, il convient d’aller au-delà des apparences. Bien sûr, Chris Paul n’est plus la superstar qu’il était à l’époque des Clippers ou des Rockets par exemple, mais il n’en demeure pas moins le Point God.
L’un des meilleurs meneurs de jeu de tous les temps, l’un des joueurs les plus propres en terme de balle perdue de ces 20 dernières années (alors que les Warriors perdent des wagons de ballons saison après saison) et surtout un joueur d’un expérience colossale, capable d’apporter une diversité bienvenue dans un jeu qui avait tendance à être stéréotypé l’an dernier. Doté d’un QI Basket largement supérieur à la moyenne, il saura s’adapter. Ce n’est pas pour rien que l’on dit que les grands joueurs savent toujours s’accorder les uns avec les autres. Alors oui, Draymond Green a déjà annoncé la couleur : les deux joueurs vont continuer à se détester, et cela ne les empêchera pas d’avancer dans la même direction avec l’objectif ultime du titre en juin 2024.
L’arrivée de Paul en amont de la Draft a quelque peu fait de l’ombre à la sélection de deux jeunes talents s’inscrivant chacun dans une volonté claire : des jeunes joueurs pouvant être NBA ready. Ainsi, pas de Cam Whitmore qui était tombé jusqu’en 19, mais plutôt le combo guard de Santa Clara Brandin Podziemski, serial shooteur, excellent rebondeur pour sa taille (6’5) et doté d’une patte gauche faisant des merveilles. Et cerise sur le gâteau à la fin de la nuit, quand le nom de Trayce Jackson-Davis, véritable intérieur star des Hoosiers d’Indiana a vu son nom appelé en 57ème par les Wizards, avant d’être échangé immédiatement dans la baie de San Francisco. Promettant de donner tord à tous ceux qui ne l’ont pas sélectionné, le jeune senior semble parfait pour le jeu des Warriors, en tant qu’intérieur, doté de bonnes mains, fort au rebond et intelligent.
Draymond Green, patron de défense, coeur et poumons des Dubs, a quant à lui prolongé, dès le début de la Free Agency, pour un montant raisonnable (100 millions sur 3 ans), afin de matcher la durée de contrat avec le Chef Curry. Selon les insiders, Klay Thompson a aussi engagé des discussions de prolongations et les rumeurs voudraient que le Shooting Guard chercherait également un contrat pour matcher la timeline de ses compères afin d’essayer jusqu’au bout de régaler la Dub Nation.
Dans la continuité de l’ajout de CP3, les Warriors ont procédé au recrutement d’un meneur vétéran et déjà titré en la personne de Cory Joseph, ancien des Pistons et des Spurs. Capable d’apporter de solides minutes à la mène, il sera un parfait troisième meneur pour faire souffler Curry et Paul. Arrivé plus tardivement après avoir été annoncé très proche de Golden State en début de Free Agency, l’intérieur croate Dario Saric apportera lui sa taille, ses bonnes mains, son QI Basket et son shoot à une équipe qui en avait terriblement besoin, telle une sorte de Bjelica 2.0.
Enfin, pour compléter le rayon arrivée (ou retour), deux two-way contrats notables ont été signés par les Dubs. Le retour de Lester Quinones, qui a tout pour devenir l’un des chouchous de l’équipe après le départ de son grand pote Jordan Poole et l’arrivée du big man espagnol Usman Garuba. Deux joueurs au profil intéressant, Dubs-compatibles et qui auront certainement leur chance cette année.
L’effectif : entre expérience et jeunesse, où comment trouver un juste équilibre ?
Le sujet des rotations est toujours épineux, quelque soit la franchise concernée, pour de multiples raisons. Du côté des Warriors, il s’agira pour Steve Kerr et son staff de jongler efficacement entre l’expérience de ses stars et sa jeunesse prometteuse. Le but étant d’avoir un effectif paré pour la guerre que sera la post-season avec des jeunes intégrés qui connaissent leur rôle et prêts à entourer des stars qui auront éviter les pépins physiques. En tout cas, c’est le plan.
Rentrons dans le vif du sujet avec une revue d’effectif poste par poste.
À la mène, les Warriors disposent de solides options avec trois joueurs complémentaires : Stephen Curry, Chris Paul et Cory Joseph.
Au poste d’arrière, on retrouve Klay Thompson, le troisième année Moses Moody qui cherchera à exploser définitivement après des playoffs convaincantes et le rookie Brandin Podziemski, qui devrait passer pas mal de temps en G-League. Il est intéressant de noter ici la présence en tant que two-way contract d’un combo guard qui semble avoir calqué son jeu sur celui de Jordan Poole, Lester Quinones. Capable de gros coups de chauds l’an passé en G-League, il avait mérité son contrat en fin de saison avec les Dubs, et a brillamment confirmé les promesses entrevues en Summer League, décrochant un nouveau contrat dans la foulée.
Parfait dans le système de jeu, il pourra apporter une vraie étincelle offensive à une équipe qui s’est appuyé fortement sur ses joueurs en two-way ces dernières années (Anthony Lamb, Ty Jerome, JTA etc…). Il se murmure même qu’il pourrait aller chercher le 14ème spot du roster, c’est dire à quel point les Warriors semblent tenir à lui. Pour autant, je pencherai plutôt pour une saison supplémentaire en two-way, avant peut-être d’être signé en tant que 15ème juste avant les playoffs, s’il confirme sa grosse saison rookie.
Sur les ailes, les Dubs disposent de plusieurs profils différents avec Andrew Wiggins qui, on l’espère, sera débarrassé de ses soucis extra-sportifs pour redevenir la deuxième option des Warriors, Gary Payton II, Little Big Man, arme défensive létale qui a retrouvé sa forme physique optimale et le freak Jonathan Kuminga, qui lui aussi comme son compère de draft Moody voudra prouver qu’il peut être une 6ème ou 7ème option performante sur la durée et plus encore dans le futur.
Enfin, à l’intérieur, les Dubs se sont renforcés avec l’arrivée du big man croate Dario Saric, joueur des Balkans par excellence doté de bonnes mains et d’un shoot solide, pour épauler Draymond Green et Kevon Looney, l’un des pivots les plus sous-côtés de la Ligue, devenu un véritable iron man ces deux dernières années. À noter, la présence de deux autres intérieurs sous-dimensionnés, Trayce Jackson-Davis, pivot rookie et dont le style de jeu pourrait faire des étincelles avec les Dubs dans le futur, puisqu’il devrait se développer globalement avec Santa Cruz Warriors cette année et Usman Garuba, transféré par les Rockets et cut par le Thunder. Ce dernier, fan de Draymond, après qui il aurait modelé son jeu, a saisi l’opportunité de rester dans la Grande Ligue, après avoir fait une Coupe du Monde solide avec l’Espagne.
Quel 5 majeur ?
Cette question devrait être, à mon sens, rondement menée. En effet, le 5 majeur composé de Steph Curry-Klay Thompson-Andrew Wiggins-Draymond Green-Kevon Looney était tout simplement l’un des meilleurs de toute la ligue l’an passé. Ainsi, je ne comprendrais pas pourquoi en changer, malgré la présence, il est vrai, de deux non shooteurs sur le terrain. Toutefois, ce 5 ne reste jamais 48 minutes d’affilée sur le parquet et son efficacité devrait lui permettre de rester intouchable. Mais, il y a un mais.
Selon différents insiders, Chris Paul se verrait bien continuer sa carrière NBA dans la peau d’un titulaire. Si cette option existe et mérite d’être mentionnée, le déficit de taille qu’il engendrerait, car il devrait remplacer le soldat Looney dans le 5, pourrait s’avérer dramatique et fatal à chaque début de rencontre. En effet, comment espérer performer contre les grosses cylindrées NBA telles que les Nuggets, les Suns, les Bucks ou les Celtics avec un cinq majeur aussi petit et friable défensivement au vu de l’âge et de la taille de Paul, des désormais évidentes limites physiques de Klay ou encore avec un Draymond obligé de se coltiner les plus gros pivots de la Ligue pendant toute une saison. Cela parait insensé. Prenons deux exemples concrets pour en attester :
- Assignations défensives supposées contre les Bucks : Draymond sur Giannis, Klay sur Middleton, Wiggins sur Jrue, Steph sur Brook (!) et Paul sur Grayson Allen.
- Assignations défensives supposées contre les Celtics : Draymond contre Robert Williams, Klay sur Brown, Wiggins sur Tatum, Steph sur Porzingis (!), Paul sur White.
Ainsi, dans ces deux configurations types, titulariser Chris Paul relèverait de l’hérésie. Alors, on peut toujours imaginer que le meneur pourra être titularisé dans certains matchs-up et non dans d’autres, ce qui pourrait s’entendre. Mais l’inverse serait pour moi une vraie erreur. Et si le plan est de faire sortir Paul au bout de trois, quatre minutes de chaque match, histoire qu’il garde un statut de titulaire, cela serait tout aussi insensé. Je préfère donc me dire que la raison l’emportera et que Chris Paul sera un 6ème homme de luxe, patron de la second unit, permettant de libérer le potentiel de ses jeunes coéquipiers, tout en étant capable, en fonction des matchs-up, de terminer certaines rencontres.
Les rotations : des certitudes et des promesses à confirmer
L’an dernier, l’un des gros points faibles des Dubs étaient leur profondeur d’effectif et leur manque de qualité et de leadership en sortie de banc. On peut clairement dire que Mike Dunlevy Jr a fait le boulot pour remédier à cela cet été. Ainsi, les premiers joueurs à être appelés à sortir du banc devrait être en toute logique Chris Paul et Dario Saric. Anciens coéquipiers du côté de Phoenix, ils se connaissent parfaitement et pourraient représenter un très bon binôme de pick-and-roll et de pick-and-pop aux-côtés de Klay, Wiggins et Draymond, en milieu de premier quart. Une certaine diversité offensive serait apportée, une menace au shoot est gardée sur le terrain et cela permettrait à Steph de revenir pour finir le premier quart et commencer le second.
Les autres options logiques à chaque match et peu importe l’adversaire seront Moses Moody, Jonathan Kuminga et Gary Payton II. En fonction des matchs-up, leurs responsabilités seront accrues, mais ce qui est surtout intéressant avec ces trois profils, en plus assez complémentaires sur le papier, est qu’ils peuvent tous les trois défendent à (très) haut niveau. Moody et Kuminga seront en tout cas attendus au tournant cette année. Leur développement, trop lent par rapport à la timeline de titre des Dubs ces deux dernières années, a coïncidé avec des rumeurs de transfert, intensifiées cet été. Pourtant, à l’orée du training camp, ils sont toujours là.
Les promesses entrevues en playoffs l’an dernier pour le shooting guard et en saison régulière pour le freak laissent présager le meilleur pour eux, mais aussi pour leur équipe. De toute manière, cette saison 2023-2024, troisième année professionnels pour les deux jeunes hommes semble déterminante pour leur avenir dans la franchise, dès lors que cette dernière a spécifiquement évité de recruter des vétérans à leur poste. Leur développement sera donc l’une des clés de la saison des Dubs et leur polyvalence naturelle (symbolisée par la taille et l’envergure de Moody, similaire à celles de Draymond) devrait faire des merveilles dans de nombreux lineups.
L’association de Kuminga et GPII avec CP3 est aussi alléchante sur le papier, le meneur pouvant débloquer un réel cheat-code sur jeu placé avec les roll vers le panier de ces deux ailiers bondissants, partenaires de choix pour les lobs. Sur ce point, on peut ajouter que la présence de Paul dans l’effectif devrait permettre aux Warriors de disposer d’une nouvelle option avec un général sur le terrain, maestro sur le jeu placé. Jusqu’alors, les Dubs se distinguaient particulièrement sur le jeu rapide, en mouvement perpétuel. Et Chris Paul pourrait débloquer une nouvelle option létale en calmant le jeu, trouvant l’ouverture avec écrans. Qui ne rêve pas de voir Chris Paul avec un écran haut de Draymond, puis trois options s’offrent au meneur : Steph à sa gauche, Klay dans le corner à sa droite, et Wiggins ligne de fond prêt à exploser l’arceau.
Ces 10 joueurs seront les 10 options majoritaires des Warriors cette saison. Dans le même temps, ce qui est intéressant, c’est une profondeur renouvelée. En effet, la présence de Cory Joseph en est un bel exemple. Meneur solide et bagué (avec San Antonio en 2014), CoJo permettra à Steph et à Chris Paul de se reposer sereinement, ce rôle de troisième meneur lui allant comme un gant. Je crois beaucoup en Lester Quinones, comme évoqué plus haut, pour apporter cette profondeur d’effectif sur les postes 2-3. Il saura ne pas être un poids en défense, sera une menace en catch-and-shoot et pourra apporter aussi une étincelle de création.
Dans un registre similaire, Brandin Podziemski aura lui aussi ses moments pour apporter vista, qualité de shoot et grosse présence au rebond pour un guard. Sa mauvaise adresse en Summer League doit être vue comme anecdotique (même Steph a eu de très mauvais pourcentages pour sa première ligue d’été), surtout au vu des autres qualités all-around qu’il a su montrer match après match. Le rookie Trayce Jackson-Davis, senior à la fac pourra lui apporter dès l’année 1 à priori, notamment en tant que partenaire de lob pour Chris Paul. Tandis que dans le même Usman Garuba apprendra aux-côtés de Draymond Green et apportera par séquence ses qualités défensives, son impact au rebond offensif et sa qualité de passe.
On peut citer quelques exemples de rotations qui pourraient s’apparenter, selon les configurations, à des death lineups cette année pour les Warriors :
Expérience et shoot :
- Steph Curry, Klay Thompson, Andrew Wiggins, Draymond Green, Dario Saric
Qualités physiques et polyvalence :
- Steph Curry, Moses Moody, Andrew Wiggins, Jonathan Kuminga, Draymond Green
Des shooteurs dans tous les coins :
- Chris Paul, Steph Curry, Klay Thompson, Andrew Wiggins (Moses Moody), Dario Saric
Un banc plus efficace :
- Chris Paul, Moses Moody, Gary Payton II, Andrew Wiggins, Dario Saric
Ainsi, je suis à la fois optimiste et excité de voir les Warriors jouer cette saison, dès le 7 octobre, pour le début de la pré-saison contre les Los Angeles Lakers.
Conclusion : entre optimisme et impatience
Je suis donc assez optimiste pour cette nouvelle saison, qui pourrait s’apparenter à une saison de la rédemption pour la troupe de Steph Curry. Beaucoup de choses se joueront sur la capacité d’un coach all-time comme Steve Kerr à adapter son nouvel effectif à un challenge inédit : celui de réinventer, en partie, la façon de jouer de l’équipe pour tirer la quintessence d’un groupe qui a ajouté un nouvel Hall Of Famer.
J’aimerai terminer en pointant quelques manques dans l’effectif, à quelques jours de la reprise. Ainsi, il manque peut-être de profondeur à l’aile, qui pourrait être comblé par l’ajout d’un vétéran. Les noms d’anciens chouchous de la maison (Juan Toscano-Anderson et Kent Bazemore) et de vétérans NBA (Tony Snell, Stanley Johnson, Dion Waiters) ont notamment été mentionnés dans les médias, et le premier cité pourrait tenir la corde. Son profil hybride, son caractère entier, prêt à tout donner sur et en-dehors du terrain semble correspondre au profil idéal d’un 14ème joueur d’effectif.
Pour autant, et je suis assez étonné qu’il n’ait pas encore été mentionné, j’aimerai beaucoup que les Dubs se penchent sur le profil de Lamar Stevens. Ayant fait ses armes à Cleveland avant d’être envoyé à San Antonio pour faire de la place à Max Strus, il avait su montrer de vraies qualités défensives, sur l’homme et off-ball, accompagnées de flashs offensifs. Il pourrait être un solide ajout pour l’équipe pour le 14ème spot, étant encore jeune (26 ans) et déjà assez expérimenté. Enfin, il a aussi l’avantage d’être disponible en two-way contract, même si, à priori, il devrait recherché un contrat garanti. Mais comme les jours passent et sa situation ne semble pas évoluer, sait-on jamais.
On pourrait aussi mentionner le cas d’Aaron Wiggins, au contrat non-garanti à OKC, qui doit se séparer de plusieurs contrats (comme ce fut le cas pour Garuba) pour rentrer dans les 15 spots réglementaires. Pour autant, il s’agit ici d’un long shot, assez hypothétique, mais qui serait un ajout indéniable au roster si jamais le Thunder décidait de s’en séparer.
Autre manque potentiel, celui d’un vrai pivot, musculeux, long, athlétique et qui pourrait être le DeAndre Jordan de Chris Paul. En ce début de semaine, les Warriors reçoivent le triple DPOY Dwight Howard, star l’an passé à Taiwan, pour voir s’il pourrait fit avec la mentalité attendue : un role model pour les jeunes, un vétéran capable d’apporter sur un court temps de jeu, et qui s’avérerait important pour la culture de la franchise. Sa capacité à remplir ces cases seront essentielles pour Superman s’il veut revenir en NBA et jouer pour les Warriors.
Selon le toujours très bien informé Shams Charania, les noms de Dewayne Dedmon, Derrick Favors et Tony Bradley sont aussi à l’étude du côté de Mike Dunlevy et du staff, faisant penser que la priorité d’acquisition pour le 14ème spot serait donc un autre intérieur (rendant encore moins crédible à mes yeux l’hypothèse de CP3 dans le 5 majeur).En ce sens, l’arrivée de Dwight Howard pourrait être vraiment cool pour les vibes et permettre de faire un beau pied de nez à l’Histoire, après le transfert avorté de Chris Paul aux Lakers au début de la décennie 2010.
En tout cas, si cela se fait, les Dubs seront inévitablement favoris pour le titre 2011…
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