Kyle Lowry au Miami Heat

Kyle Lowry : grand coeur, immense talent et gros Cul.I basket !

Aujourd’hui, dans sa 18ᵉ saison au sein de la grande ligue, Kyle Lowry est un joueur reconnu et estimé aussi bien par ses pairs que par les fans de NBA. Que cela soit pour son leadership, sa longévité, son vice ou encore son physique, Lowry fait parler et est un acteur emblématique des années 2010 en NBA. À 37 ans, Calorie se rapproche actuellement de la retraite et profite de ses dernières saisons dans le cadre merveilleux de South Beach. Ainsi, c’est l’occasion idéale pour revenir sur l’ensemble de sa carrière, et de manière plus personnelle, de rendre hommage à ce joueur devenu mon idole.

De gamin perturbateur à légende de Villanova

Grandissant dans le nord de Philadelphie, Kyle Lowry a vite dû se débrouiller par lui-même pour éviter de sombrer dans la misère. En dépit d’une situation familiale compliquée, il a pu compter sur un ami très proche qui l’a vite écarté des dangers de la rue (drogue, tatouages, etc) ainsi que sur son grand frère qui l’a rapidement initié au basket. Après ses études en High School à Philadelphie, Lowry a eu la chance d’évoluer dans la célèbre université de Villanova. 

À son arrivée, Villanova n’était pas vraiment en vogue et affichait un triste de bilan de 18 victoires pour 17 défaites sur la saison passée. La venue de Lowry, entre autres, a permis une nette progression pour les Wildcats puisque durant les deux années avec Kyle à la mène, les résultats furent de 24 victoires pour 8 défaites, puis de 28 victoires pour 5 défaites seulement ! Toutefois, son acclimatation à ce nouveau cadre a été plus que difficile puisque très rapidement, Kyle s’est retrouvé sur la sellette à cause de ses absences en cours répétées et de son comportement immature et perturbateur au sein de l’équipe. 

Un acteur a été fondamental dans l’évolution mentale de Lowry : son coach, Jay Wright ! À cette époque, le coach était également dans une situation délicate vis-à-vis des résultats décevants de l’équipe. Cette similitude entre les deux hommes à ce moment-là les a rapprochés et a permis à Lowry de devenir le joueur qu’il est aujourd’hui. Ce dernier a très souvent loué le rôle de Wright dans son parcours puisqu’il a pris Kyle sous son aile en lui apprenant la vie surtout en dehors du terrain. 

“Il ne s’inquiétait pas pour moi sur le terrain. Il s’inquiétait pour moi en tant qu’homme.”

Kyle Lowry sur sa relation avec Jay Wright

Kyle Lowry et Jay Wright
Kyle Lowry et Jay Wright

Cette relation si forte pour les deux hommes a été bénéfique des deux côtés. Pour Kyle, cela lui a permis de progresser techniquement et humainement. Durant sa première saison à Villanova, il a été nommé dans la Big East All-Freshman Team, puis durant la seconde saison, dans la Second Team All-Big East. Véritable légende de l’université, il a même vu son maillot “1” retiré en février 2020 dans l’université de Pennsylvanie. Pour Wright, les succès de Lowry et de ses coéquipiers ont véritablement sauvé son poste. Par la suite, Jay Wright continua de coacher les Wildcats jusqu’en 2022 avant de prendre sa retraite et de laisser les rênes à son adjoint. Durant cette période, il gagna deux titres, en 2016 et 2018, il fut nommé coach de la décennie 2010 en NCAA par Associated Press, et fut intronisé au Hall of Fame en 2021.

Un début de carrière timide à Memphis avant d’exploser chez les Rockets

Petit ourson scotché sur le banc

Sélectionné en 24ᵉ position à la draft de 2006 par Memphis, sa première année fut très courte, en raison d’une blessure au poignet après seulement 10 matchs. Il ne rejoua pas de la saison et dut attendre la saison 2007-2008 pour poursuivre son parcours en NBA. Durant cette saison, il jouera les 82 matchs de régulière pour seulement 9 titularisations. Il cumulera cette année 9,6 points, 3 rebonds et 3,6 assists de moyenne. 

Hakim Warrick (21), Kyle Lowry (1), O.J. Mayo (32), Marc Gasol (33)
Hakim Warrick (21), Kyle Lowry (1), O.J. Mayo (32), Marc Gasol (33)

Durant la saison 2008-2009, il fut en compétition avec Mike Conley pour le poste de meneur titulaire. Toutefois, Conley prit le dessus et Lowry fut relégué sur le banc. Cette situation le frustrait grandement et cela s’est intensifié avec l’arrivée du coach Lionel Hollins en janvier 2009. Le front-office a rapidement constaté l’énervement du joueur et, de peur que cela affecte l’ambiance de l’équipe, a préféré le transférer à la trade deadline, direction Houston.

Des premières responsabilités du côté de Houston

Arrivé aux Rockets en février 2009, il continua sur le banc en back-up d’Aaron Brooks jusqu’à la fin de la saison 2010. Cependant, à Houston, cette situation lui allait, notamment grâce à la bonne influence de son coach, Rick Adelman. C’est sous ses ordres qu’il a connus ses premiers playoffs en 2009, même si le parcours des Rockets s’est arrêté en demi-finale de conférence face aux futurs champions en titre, les Lakers.

Kyle Lowry à Houston
Kyle Lowry à Houston

Fin 2010, il prolongea chez les Rockets pour 4 ans et prit ainsi le poste de meneur titulaire tout en se forgeant une vraie réputation en NBA. En mars 2011, il inscrira son premier triple-double dans une victoire face au Jazz, lui permettant également d’être nommé Joueur de la Semaine pour la première fois. Néanmoins, à la fin de cette saison, avec le départ de Rick Adelman et l’arrivée de Kevin McHale sur le banc des Rockets, les relations entre Lowry et le management se sont tendues.

En désaccord avec le nouveau coach, Kyle ne trouvait plus réellement sa place dans cette nouvelle vision des Rockets. De plus, une hospitalisation en mars 2012 lui a fait manquer les 16 derniers matchs de la saison, laissant ainsi Goran Dragic faire ses preuves au poste 1. Tout cela a ainsi mené au trade de Lowry durant l’été 2012 vers Toronto, qui sera sûrement la meilleure chose qui lui soit arrivée, même si à l’époque il ne le savait pas encore !

Le G.R.O.A.T : Greatest Raptor of All Time

Un joueur rapidement devenu indispensable dans le collectif des Raptors

Après une première saison décevante dans les résultats malgré l’arrivée de Rudy Gay à Toronto, c’est durant la saison 2014-2014 qu’un réel tournant va se produire dans la carrière de Kyle Lowry. En effet, à la trade deadline 2013, José Calderón a été tradé lui laissant ainsi le poste de meneur titulaire. De plus, à l’été 2013, un grand remaniement a lieu dans le front office canadien et c’est à cette période que l’emblématique Masai Ujiri prend ses fonctions.

Il va, dès son arrivée, voir un grand potentiel en Kyle et va donc décider de le challenger. En effet, pour lui, Lowry doit changer son approche mentale et doit être davantage réputé pour son talent que son fort tempérament à double tranchant. Chauncey Billups va également lui servir de mentor dans les mêmes années pour évoluer mentalement. Il commença par ailleurs à faire davantage attention à son physique grâce à tous ces conseils.

Durant les années suivantes, Kyle Lowry ne va cesser de s’améliorer dans tous les secteurs du jeu. De 2013 à 2017, Lowry va être en constante évolution dans ses statistiques individuelles, passant de 11,6 points / 4,7 rebonds / 6,4 assists en 2013 à 22,4 points / 4,8 rebonds / 7 assists à la fin de la saison 2017. La saison 2016-2017 sera d’ailleurs sa meilleure d’un point de vue individuel dans toute sa carrière. 

Du côté des récompenses individuelles, Kyle Lowry va goûter les joies du All-Star Game dès 2015 en étant le meneur titulaire à l’Est. Cette sélection précédera 5 autres sélections au match des étoiles durant les 5 saisons suivantes ! Il fut également nommé dans la All-NBA Third Team en 2016 après sa saison régulière remarquable. 

Kyle Lowry provoquant un passage en force de James Harden au All-Star Game
Kyle Lowry provoquant un passage en force de James Harden au All-Star Game

Sa bromance avec DeMar DeRozan : une relation unique en NBA

Comment parler de Kyle Lowry à Toronto sans prononcer le nom de DeMar DeRozan ?

Dès la saison 2013-2014, les deux hommes décident de prendre en main les Raptors pour faire tutoyer l’équipe avec les sommets de l’Est. Très rapidement, leur alchimie devoent naturelle sur le terrain et ces deux-là se font remarquer comme un des meilleurs backcourts de la ligue. Toutefois, à l’inverse de nombreux autres duos en NBA, Lowry et DeRozan ont développé de réels liens affectifs l’un pour l’autre en dehors du terrain. 

“Je ne pourrais pas mettre de mots sur notre relation. Si ma mère avait un autre fils, il s’appellerait Kyle. Si sa mère avait un autre fils, il aurait mon prénom. C’est aussi simple que cela.”

DeMar DeRozan sur sa relation avec Kyle Lowry

DeMar DeRozan et Kyle Lowry à Toronto
DeMar DeRozan et Kyle Lowry à Toronto

Toujours là l’un pour l’autre, DeMar et Kyle nous ont offert de nombreux moments drôles ou touchants sur le terrain ou sur le banc. Même si cette complicité et cette amitié ont conquis le cœur de tous les fans de Toronto durant de nombreuses années, le transfert de DeMar à San Antonio à l’été 2018 a mis fin à cette idylle. Très mal vécu par DeRozan, ce trade a aussi grandement affecté Lowry qui s’est senti trahi par le front-office des Raptors de perdre son meilleur ami sans avoir été prévenu.

Heureusement pour Masai Ujiri et Bobby Webster que le temps leur aura donné raison sinon la relation entre les Raptors et Lowry aurait pu être bien différente de ce qu’elle est encore à l’heure actuelle.

Un habitant de LeBronto…

Durant l’ère Kyle Lowry, les Raptors sont tous les ans dans le top 4 de l’Est en saison régulière depuis la saison 2013-1024 (sans compter la saison à Tampa Bay). Toutefois, en playoffs, les choses sont souvent plus compliquées pour Kyle et sa bande. En 2014, Toronto perd d’un petit point le match 7 face aux Nets au premier tour. En 2015, scénario inverse, mais résultat identique puisque les Wizards vont sweeper tranquillement les Raptors. Dès 2016, une histoire sans fin va se répéter pour le plus grand malheur de tous les fans de Toronto. Une histoire qui porte le nom de LeBronto.

Panneau Lebronto

Le véritable ennemi des Raptors durant les années de Kyle et DeMar va véritablement être l’équipe des Cleveland Cavaliers et plus particulièrement LeBron James ! Le King va réduire à néant tous les espoirs de titre des Canadiens, année après année. En 2016, les Cavaliers vont éliminer Toronto, 4 à 2, en finale de conféerence. En 2017, c’est en demi-finale de conférence que LeBron et ses potes sweepent les Raptors. Idem en 2018, alors que Toronto avait fini en tête de la conférence Est lors de la saison régulière et que Cleveland n’était que 4ᵉ…

C’est d’ailleurs durant ce sweep de 2018 que le commentateur d’ESPN, Mark Jones, utilisera pour la première fois l’expression iconique “LeBronto”, littéralement le Toronto de LeBron. Kyle Lowry et DeMar DeRozan auront beaucoup souffert de ce traumatisme face à Cleveland, mais un des plus grands perdants de cette histoire fut Dwane Casey qui sera licencié après le sweep de 2018 alors qu’il a été élu la même année, COY, pour son remarquable travail en régulière…

…devenu maire de Toronto !

La suite, on la connaît. LeBron James rejoint les Lakers, DeRozan est envoyé à San Antonio contre Kawhi Leonard et Danny Green. Va s’ensuivre la saison historique des Raptors qui va les mener jusqu’à la terre promise, le titre NBA. Même si le chemin fut semé d’embûches, un shoot historique de Kawhi, un coaching gagnant du coach rookie Nick Nurse et un leadership d’acier de Lowry ont permis d’accrocher cette bannière si précieuse en haut de la Scotiabank Arena.

Kyle Lowry durant la parade des Champions à Toronto

Durant ces deux dernières saisons avec les Raptors, Kyle Lowry a joué un rôle très important de mentor auprès de la relève du côté de Toronto : Fred VanVleet et Pascal Siakam. Véritable exemple, Lowry a appris à ces jeunes joueurs partis de rien comment devenir de véritables superstars en NBA. Ce sera mission réussie puisque ces deux joueurs seront, chacun leur tour, appelés au All-Star Game dans les deux années suivant le sacre de 2019. 

Kyle Lowry a véritablement marqué l’histoire des Toronto Raptors en devenant le meilleur joueur de l’histoire de la franchise. Pour preuve, voici quelques records détenus par Kyle au sein de la franchise : 

  • Leader all-time en assists
  • Leader all-time en interceptions
  • Leader all-time en 3 points inscrits
  • Leader all-time en triple-doubles réalisés

Enfin, à Toronto, le 3 avril est depuis 2022, le “Kyle Lowry Day” et il existe, depuis la même année, une rue nommée “Kyle Lowry Road”. Véritable icône de la ville, Kyle Lowry est reconnaissant envers tous ces gestes et a redéclaré récemment que quoi qu’il arrive, il re-signerait un contrat d’un jour avec les Raptors en fin de carrière pour prendre sa retraite avec Toronto !

Panneau de la Kyle Lowry Road à Toronto

Du froid de l’Ontario au soleil de Floride

Un joueur typiquement Heat Culture

Arrivé via sign-and-trade à l’été 2021 contre Dragic (la pire décision des Raptors) et Achiuwa, Lowry s’est rapidement acclimaté à la ville, à l’équipe et au coaching de Spoelstra. Miami n’est pas une destination anodine pour Kyle Lowry puisqu’il rejoint un de ses meilleurs amis dans la ligue, Jimmy Butler. Ayant joué ensemble durant les J.O. de 2016, ces deux joueurs ont une relation forte et Butler a tout fait pour faire venir son ami à South Beach. 

Jimmy Butler et Kyle Lowry à Miami

Durant sa première année à Miami, Lowry commença fort en inscrivant un triple-double en shootant à 72% dès le 6 novembre ! Sa production s’est néanmoins calmée au fur et à mesure de la saison et a même été contestée, voire critiquée à certains moments. En effet, certains fans et observateurs attendaient une production digne de celle de ses grandes heures de Toronto. Or, Lowry vieillit et cela se voit dans son jeu et ses stats. Il finira d’ailleurs la saison avec des moyennes correctes de 13,4 points, 4,5 rebonds et 7,5 assists. Toutefois, il manquera une grande partie des playoffs à cause d’une blessure à la cuisse. Même s’il reviendra en finale de conférence face à Boston et sortira un énorme Game 6 avec 18 points et 10 assists, il ne sauvera pas son équipe lors du terrible Game 7 à domicile.

Durant cette même saison, il montrera malgré tout en quoi son trade vers Miami est en réalité idéal puisqu’il colle parfaitement avec la Heat Culture ! Prêt à donner son corps tous les soirs pour l’équipe, Lowry ne joue pas pour ses stats mais bien pour l’équipe. En effet, Kyle Lowry est le genre de joueur à se jeter pour récupérer une balle, quitte à mettre la tête là où ne mettrait même pas nos mains ! Réputé comme un très bon rebondeur pour un meneur, Lowry est aussi et surtout un défenseur élite au poste 1. En décembre 2021, il devient même le leader dans l’histoire de la NBA (cette statistique n’est prise en compte que depuis 2000) en termes de passages en force provoqués, dépassant ainsi Ersan Ilyasova. Ainsi, difficile de trouver plus Heat Culture que Lowry dans la NBA actuelle !

Entre déception et exemplarité

La saison 2022-2023 n’a pas été en s’améliorant pour notre ami Kyle. En effet, les statistiques ont une nouvelle fois baissé et son apport était jugé comme trop faible vis-à-vis de son contrat. En effet, le natif de Philadelphie touchait en 2022-2023 plus de 28 millions l’année et atteint presque les 30 millions cette saison. Il fut notamment remis en cause par le front office de Miami directement et Pat Riley avait même dit en conférence de presse durant l’été 2022 que Lowry devait arriver au début de saison dans une meilleure forme physique… 

Malheureusement, dès la fin du mois de janvier, il fut écarté des parquets à cause d’une longue blessure au genou. En revenant dans la rotation en mars, Lowry eut un nouveau rôle, celui de 6ᵉ homme ! Alors qu’il n’avait plus débuté un match sur le banc depuis 2013, Kyle a accepté ce rôle et a été parfait dans celui-ci. En effet, à ce moment de la saison, Miami avait un des pires bancs de la ligue et l’apport de Lowry a été idéal au moment de reposer Bulter par exemple. Ce dernier a d’ailleurs été le premier à saluer le retour de Kyle et à souligner son importance dans le collectif. Ainsi, Kyle a assumé son nouveau rôle à merveille avant de revenir en forme pour le début des playoffs 2023, qui seront, pour le Heat, impressionants !

Dès le play-in, Lowry était en pleine forme en claquant 33 points, 5 rebonds et 5 assists dans la défaite face aux Hawks. Par la suite, Kyle a toujours répondu présent et a apporté ce qu’il sait faire de mieux : du leadership, de la défense, du hustle et des gros shoots. Durant le premier match face aux Knicks, il a par exemple signé un très beau match avec 18 points, 5 rebonds, 6 passes, 4 contres et une énorme défense sur Jalen Brunson ! La suite, on la connaît, Miami élimine Boston dans un scénario dantesque et échoue en finale face à des Nuggets techniquement supérieurs. 

Cette année, Lowry est en dernière année de contrat avec Miami et au vu des nombreuses rumeurs autour de son nom cet été, difficile de penser que le front office voudra re-signer Kyle durant la prochaine off-season. En effet, après avoir loupé leur offensive sur Damian Lillard, le Heat cherche un meneur à la hauteur de son duo Bulter/Adebayo. Il faut donc surveiller Pat Riley dès février puisque des mouvements pourraient avoir lieu dès la trade deadline et Kyle Lowry serait potentiellement un des premiers dominos à tomber.

Joueur sous-estimé, physique moqué et pourtant Hall-of-Famer assuré

À mon grand regret, Kyle Lowry fait partie de cette classe de joueurs à avoir été sous-estimé tout le long de leur carrière. Respecté et salué par tous ses coéquipiers et adversaires, Lowry a souvent été victime de critiques par la communauté de fans NBA depuis de nombreuses années. Même à son meilleur niveau, il était par exemple très sous-estimé dans la hiérarchie des meilleurs meneurs de la ligue alors que c’est sans contestation, un des meilleurs postes 1 de sa génération de par sa qualité de shoot, de Q.I. basket (référence au titre), sa vision de jeu et sa défense élite. Néanmoins, Kyle n’est pas un joueur qui recherche la lumière et je pense sincèrement que tout cela lui a permis de s’exprimer librement dans son jeu tout au long de ces années. 

Son physique fut également de nombreuses fois moqué sur les réseaux sociaux. Oui, Kyle Lowry n’est pas le joueur le plus fit de NBA. Néanmoins, pour jouer à un tel niveau pendant 18 ans dans cette ligue, Kyle sait prendre soin de sa santé et de son corps contrairement à ce que disent des personnes n’ayant jamais mis un pied sur un terrain de basket. Encore une fois, Lowry a réussi à tirer parti de son physique dans son jeu aussi bien pour créer de l’espace en attaque que pour provoquer des charges de l’autre côté du terrain. 

Enfin, malgré toutes ces critiques et tout ce qui a pu être dit chaque saison, Kyle Lowry rentrera au Hall of Fame de manière certaine de par la longévité de sa carrière, de son titre historique et des multiples records qu’il détient au sein de la franchise de Toronto.

Pour conclure, merci Kyle Lowry pour toutes ces belles années à te suivre. Merci d’être un exemple aussi bien sur le terrain qu’en dehors. Merci de toujours garder le sourire même après 18 longues années en NBA. Et surtout merci de m’avoir inspiré et émerveillé depuis plus de dix ans maintenant.