Ce lundi 23 octobre était un jour de deadline pour les extensions de contrat rookie pour les joueurs de la classe de 2020. Alors que LaMelo Ball, Anthony Edwards ou Tyrese Haliburton s’étaient vus garantir une extension max, d’autres ont du patienter. C’est donc en cette deadline que les Wolves ont alignés sur la table un contrat de 136 millions de dollars sur 5 ans pour Jaden McDaniels.
Drafté en 28ème position de la draft 2020, il se positionne comme l’un des meilleurs défenseurs de la Ligue à son poste. Le tarot semble adapté au vu des progrès de l’ailier. Malgré tout, cela alourdit encore plus les finales de Minnesota.
Âgé de 23 ans, McDaniels a aligné des statistiques de 12 points, 4 rebonds, 2 passes décisives, ainsi qu’une interception et un contre par match. En progression depuis 3 ans dans la Grande Ligue, il est devenu une des clé de l’effectif de Chris Finch, qui peut se reposer sur sa défense et sa régularité au tir (52% au global avec quasiment 40% de loin). Jaden McDaniels représente une valeur sûre, présent à tous les matchs ou presque.
Minnesota Timberwolves forward Jaden McDaniels has agreed to a five-year, $136M contract extension, his agents Nima Namakian of @InnovateSports and Bill Duffy of @WME_Sports tell me and @JonKrawczynski.
— Shams Charania (@ShamsCharania) October 23, 2023
Direction la Luxury Tax pour Minnesota
Comme évoqué plus tôt, Minnesota va bientôt faire son entrée dans la Luxury Tax, synonyme d’une masse salariale très importante. En effet, avec les contrats de Karl-Anthony Towns (49 millions de dollars à partir de 2024-2025, plus de 61 millions en 2027-2028), Rudy Gobert (43 millions de dollars par an en moyenne jusqu’en 2026), l’extension max de Anthony Edwards qui kick en 2024, et la prolongation de Nez Reid jusqu’en 2026 pour 42 millions sur 3 ans, s’ajoute donc le contrat de Jaden McDaniels.
Sans compter la possible prolongation de Mike Conley, sur un contrat certes moindre mais tout de même important, la masse salariale des joueurs des Wolves est déjà bien remplie. À eux cinq, ils représentent déjà plus de 169 millions de dollars sur la seule année 2024-2025.
Si l’on observe le seuil de la Luxury Tax cette saison, les Wolves ne sont qu’à quelques millions de dollars de l’atteindre. Situé à 172 millions de dollars pour 2024-2025, ce seuil de la Luxury Tax va être franchi par les Wolves de plus de 14 millions de dollars.
Ils présentent dès à présent la 4ème masse salariale pour la saison prochaine, derrière Phoenix, Boston et Denver, dépassant ce seuil de plus de 14 millions de dollars.
Il faut tout de même nuancer l’impact sur la masse salariale, car grâce à la renégociation du CBA, la taille du Cap Space des équipes augmente de manière conséquente. Lors de la saison 2026-2027, le seuil de la Luxury Tax se situera par exemple à 208 millions de dollars, contre 165 cette année. Le tarot du contrat de Jaden McDaniels paraitra surement très abordable dans les saisons à venir.
Alors, bonne ou mauvaise idée ?
La prolongation de McDaniels apparaissait comme évidente tant il a impressionné du coté de Minnesota la saison passée, des deux coté du terrain où il a montré une belle progression. Son importance dans l’effectif n’est plus à prouver et il permet d’alléger les taches défensives des stars de l’équipe. L’équipe, 10ème meilleur défensivement rating la saison passée, devrait voir son niveau défensif s’élever, avec l’intégration désormais complète de Rudy Gobert, et l’ancrage de Jaden McDaniels à son poste de titulaire dans l’aile.
Si toutefois à court terme, le payroll de Minnesota semble encombré, il sera source d’objectifs à la hauteur de la masse salariale. De gros contrats impliquent de bonnes performances. Il faudra que les joueurs prouvent qu’ils méritent leur contrat et cela passera par des résultats, tant en saison régulière qu’en playoffs. Il n’ya plus qu’à.
Sur le long terme, le contrat parait bien adapté, si il suit la logique de progression qui est la sienne, Jaden McDaniels devrait taper du poing sur la table dès la saison prochaine pour les All-Defensive Teams. L’objectif du DPOY dans les années à venir ne semble pas si outrecuidant que cela, si les résultats des Wolves s’améliore, sa présence dans les discussions ne sera pas si illogique.