Brandon Ingram, Jones et Alvarado
Brandon Ingram et les Pelicans peuvent ils faire trembler la conférence Ouest ?

Billet : Les Pelicans, le sleeper de l’Ouest !

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Depuis le début de la saison, les Pelicans se placent parmi les équipes les plus régulières à l’Ouest. Dans la conférence de la mort, il est dur d’être régulier. Une seule victoire sépare le 5ème du 7ème. Les Pels sont en course pour atteindre les play-offs sans passer par le play-in. Est-ce enfin l’envolée de ce drôle de volatile !

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Le 5 des Pelicans semble avoir trouvé un équilibre cette saison.

Les stats des Pelicans cette saison

Cette année, les Pelicans sont bons des deux cotés du terrain et relativement réguliers :  118 d’offensive rating ce qui les place au 13ème rang. Par ailleurs, ils sont la 9ème meilleure défense de NBA avec 114 de rating défensif. Ce différentiel de 4 points est le 8e meilleur de NBA.

Tous les voyants sont au vert sur l’adresse également. A 2 points, c’est la 9ème meilleure équipe de la ligue avec 48%. Les Pelicans sont également la 6ème meilleure équipe de NBA derrière l’arc avec 37,9%. Pour compléter ces statistiques, ils sont troisièmes au nombre d’interceptions par match grâce notamment à Dyson Daniels.

Zion Williamson and the Pelicans are not a fluke - Sports Illustrated
Agressifs, les Pelicans font en moyenne 8 interceptions par match. Le troisième meilleur total en NBA.

Mes raisons de croire en ces Pelicans

La première d’entre elles est que l’équipe est en bonne santé. Cela peut changer car l’équipe a des habitués de l’infirmerie comme Zion ou McCollum. Mais cette année, les Pelicans, sont en diesel, l’équipe se dépense relativement peu. Elle évite de forcer sur ses locomotives. Cette année, Zion n’a manqué que 11 matchs. Il est en course pour faire sa saison la plus complète en carrière. Certes, il score moins que la saison dernière, mais il s’économise plus. L’objectif est clair : être en forme pour les playoffs. Pour Brandon Ingram, même constat 49 matches sur 52 possibles. C’est déjà plus que la saison dernière. Avec leurs stars en bonne santé, les Pelicans ont fière allure.

Ensuite la profondeur de l’effectif : oui, c’est selon moi la principale force de cet effectif. À tous les postes, le drôle de volatile possède des joueurs de qualité que ce soit sur le banc et chez les titulaires.

Chez les guards, CJ McCollum, José Alvarado et Dyson Daniels sont des joueurs qui possèdent chacun leurs qualités à des profils bien différents. McCollum est capable de scorer et de prendre le jeu à son compte. Alvarado est un pitbull fou des interceptions et Daniels un défenseur plus polyvalent et pouvant organiser le jeu.

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CJ McCollum est un guard expérimenté capable de scorer et d’organiser le jeu.

Chez les extérieurs, je ne pourrais pas citer tout le monde, mais entre autres : Jordan Hawkins un rookie shooter pyromane, possédant déjà des pourcentages indécents. Trey Murphy et Herbert Jones, deux 3&D modernes toujours super utiles dans une NBA friante de spacing. Brandon Ingram n’est pas le Kevin Durant que tout le monde voyait en lui mais continue de scorer. BI est BI c’est à dire un ailier moderne porteur de balle capable de shooter , défendre et postériser violemment son adversaire.

NBA: Brandon Ingram, Pelicans stomp Raptors | GMA News Online
Brandon Ingram est un ailier à la palette offensive complète

Chez les intérieurs : Zion évidemment. Le double all-star (2021, 2022) supersonique réalise une saison très correcte même si en effet certain se posent des questions sur son implication. Personnellement, je pense surtout qu’il essaie de se préserver pour les mois d’avril et pourquoi pas de mai. Pour l’épauler Jonas Valanciunas est une valeur sûre. Un pivot bûcheron toujours utile avec des mains de qualité possédant quelques moves au postes bien pratiques et une expérience de haut niveau. Le pivot a déjà réalisé plusieurs campagnes de playoffs avec les Toronto Raptors. Sur le banc, Larry Nance Jr est super utile avec son shoot et sa défense. Naji Marshall, également, semble être une solution utile dans ce secteur de jeu.

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Zion Williamson et Jonas Valanciunas forment une raquette complémentaire.

Conclusion

Je trouve que les Pelicans ont les moyens d’obtenir quelque chose cette année. Même si la conférence de la mort est d’un niveau jamais vu dans l’histoire avec 12 équipes capables de jouer le play-in. Les Pelicans semblent enfin forgés grâce à une continuité capable de les emmener au plus haut.

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Damian Lillard indique l'heure

18 ans - Sacramento Kings - Rédacteur

J'ai découvert la NBA en 2017 par un Westbrook et j'ai cherché quelques temps avant de trouver mon équipe à suivre. C'est comme ça que j'ai trouvé une histoire tragique, celle des Kings du début des années 2000 et depuis je ne peux plus les quitter.
Amoureux du sport football et Basketball en tête, avec tant de belles histoires à raconter ! (Et les anecdotes toute plus improbables les unes que les autres) Je vis pour la culture sportive, c'est mon quotidien.

1 Comment

  1. […] Cette saison, les Pels s’offrent des succès de prestige chez les gros : victoire contre les Clippers, chez les Wolves et à Dallas. L’équipe de Willie Green est la sixième meilleure défense de la ligue avec une moyenne de 112 points encaissés. L’effectif très longiligne de NOLA est un casse-tête pour les adversaires. L’éclosion de Trey Murphy III en est le parfait exemple, excellent défenseur sur l’homme et shooteur boulimique. L’attaque des Pelicans n’est pas en reste non plus car elle est le douzième meilleur ratio de toute la ligue. De quoi refroidir les équipes qui vont les affronter lors des prochains playoffs. […]

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