San Antonio Spurs Voyage

Aller à San Antonio : le rêve d’un fan

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La saison des Spurs va bientôt reprendre mais il est temps de se plonger au coeur de la saison dernière. Pour beaucoup elle restera dans les mémoires comme la saison rookie de Victor Wembanyama. En revanche, pour moi, elle sera celle où j’ai réalisé mon rêve de voir jouer les Spurs. Je prenais l’avion le mardi 23 janvier 2024 pour une destination que je rêvais de découvrir. Cette destination, ce n’était nulle autre que San Antonio. À travers cet article, je vous propose de revivre ce périple très particulier pour moi.

Jour 0 : à la conquête du Texas

Avant le jour du voyage organisé en collaboration entre la Spurs Nation France (SNF) et Gate One Voyage, un groupe WhatsApp a été créé pour que les différents membres de cette aventure puissent faire connaissance. Pour certains – comme moi – c’était une première fois à San Antonio, en revanche, d’autres avaient déjà eu l’occasion de s’y rendre. Dès le début, l’ambiance qui régnait au sein du groupe était très sympa.

Le mardi 23 janvier 2024, jour du départ, nous avions rendez-vous à Charles de Gaulle à 8 heures du matin pour un vol au départ de Paris. C’était très simple de se retrouver, car il suffisait de repérer le moindre vêtement ou hoodies des Spurs pour découvrir un nouveau compagnon de route.

Le trajet a été marqué par une première escale à Atlanta, où malheureusement, nous n’avons pas réussi à récupérer Dejounte Murray pour le ramener à San Antonio étant donné les rumeurs de trade à ce moment-là. Dès que nous sommes arrivés à Atlanta, tout le monde s’est mis à nous observer. Difficile de passer inaperçus quand une trentaine de Français aux couleurs des Spurs débarquent sur les terres de l’Oncle Sam.

Le deuxième vol arrivait à San Antonio vers 20h00, heure locale. Ça y est, j’étais enfin dans la ville texane après 10 ans d’attente. Arrivée à 22h00, il était temps de récupérer les valises puis d’aller à l’hôtel. Tout le monde était fatigué, mais l’entièreté du groupe est partie en ville pour se faire un bon Whataburger, une chaîne de fast-food texane créée à San Antonio, l’un des sponsors des Spurs.

Jour 1 : la découverte

Nous nous sommes tous retrouvés vers 9 heures pour le petit-déjeuner où tout le monde a pris d’assaut la machine à gaufres. Les premières n’étaient pas les plus belles, mais au fil du séjour tout le monde est devenu un maître gaufrier. Après s’être préparés avec le ventre rempli, nous sommes directement partis vers le Frost Bank Center. L’objectif était de récupérer les places des différents matchs de la semaine, mais aussi de mettre le porte-monnaie à rude épreuve dans la boutique officiel des Spurs. Spoiler alert, j’ai craqué à chaque passage dans le shop.

Après cinq tours de la boutique et l’envie de tout acheter, j’ai jeté mon dévolu sur le maillot d’un certain Victor Wembanyama City edition. Je me suis retenu pour le reste sous réserve de trouver d’autres pépites en ville.  Comme prévu dans le planning du voyage, nous sommes allés à “La Gloria”, un restaurant mexicain situé dans le quartier The Pearl. Ce restaurant à une aile entière qui lui est dédiée au Frost Bank Center.

Qui dit restaurant mexicain à San Antonio dit Tacos. Pour la première fois, je me suis essayé aux tacos. Ils se sont avérés être une véritable surprise tant ils étaient bons. Je conseille ce lieu à absolument toutes les personnes qui vont un jour à SA. On a trouvé sur la terrasse « San Antonio » écrit en gros aux couleurs fiesta, de quoi faire une belle photo.

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#PorVida Crédit: @SA_Spurs_France via Twitter/X

Sans traîner, nous nous sommes rendus en périphérie du centre-ville pour y visiter le nouveau centre d’entraînement des Spurs. Impossible de rentrer dedans sans être invité, mais l’extérieur est déjà magnifique, et on a pu y apercevoir les bannières des 5 titres.

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Voici, enfin, un panier qui obligerait Victor Wembanyama à s’employer pour parvenir à dunker. Crédit : Rémy D. SA_Spurs_France
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Un petit aperçu du nouveau centre d’entraînement des Spurs. Crédit : Rémy D. SA_Spurs_France

En partant, nous sommes rapidement passés dans l’un des mall de San Antonio où l’on peut retrouver quelques goodies. Malheureusement, il n’y avait pas grand-chose ce jour-là, mis à part une superbe casquette qui ne m’a pas quitté pas du séjour – et que je mets encore quotidiennement .

Il était temps de retourner à l’hôtel, car le soir, c’était GAMEDAY ! Je me suis préparé en enfilant le maillot de Wemby fraîchement acheté, ma pancarte et mon téléphone prêt à exploser ma galerie photo. Nous avons appris sur la route que nous pourrions rentrer dans la salle 2h avant le début des festivités et 1h avant tout le monde à chaque match afin d’assister à l’échauffement par binôme des Spurs, en étant assis sur les 3 premiers rangs.

Au moment de passer les portes du Frost Bank Center, nous n’avons pas immédiatement vu le parquet. Mais quand cela  est arrivé et qu’il a fallut descendre les marches pour aller s’asseoir, je me suis retrouvé envahis d’émotions. Je tremblais et je ne réalisais pas que j’étais dans cette salle pour de vrai. Grâce à cette expérience, j’ai pu observer de près Branham, Wesley, Collins, Mamu, Osman, Graham ainsi que Shai et Poku pour le Thunder.

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Quelle émotion d’assister à l’échauffement des joueurs. Crédit : Rémy D. SA_Spurs_France

Au bout d’une heure, il était temps de trouver nos places. Dû à un nombre important de season holder ticket, nous avons été séparés en plein de petits groupes. Je me suis retrouvé avec mon père au milieu d’une association de fan du 3ème âge qui possédaient tous leur season ticket depuis plus de 30 ans : les Baselines Bums (à retrouver sur Facebook).

On a beaucoup parlé et ri avec eux. Il faut dire qu’ils savaient mettre l’ambiance. Ils ont partagé avec nous quelques astuces comme le fait que le pop-corn soit à volonté par exemple. À chaque 3 point tout le monde se  checkait, à chaque lancer-franc tout le monde levait les mains. On a suivi ces traditions qui sont propres à leur collectif, mais qui nous ont beaucoup fait rire. Pendant la mi-temps on s’est baladés dans les allées de la salle jusqu’à trouver la fameuse vitrine avec les bagues et trophées de champions des Spurs.

Les bagues et les Larry O’Brien des Spurs. Crédit : Rémy D. SA_Spurs_France

Pour revenir au match, le rythme de la rencontre a très vite  été dicté par le Thunder malgré la domination de Vic sur son rival Chet Holmgren. Quelques insultes envers l’arbitre ont fusé de la part de nos nouveaux copains d’un soir. Josh Giddey se faisait huer par la salle entière dès qu’il touchait un ballon, et nos voisines de devant se sont mis en tête l’objectif de me faire passer sur l’écran géant avec ma pancarte.

La rencontre sest soldée par une défaite, mais malgré cela, nous étions dans une ambiance folle comparée au reste de la salle. C’était mon premier match des Spurs, qui plus est,  face à une belle équipe du Thunder. Tout cela restera à jamais gravé dans ma mémoire.

En sortant du Frost Bank Center, nous avons eu la surprise de croiser Vincent Collet et Boris Diaw sur le chemin du Van. Nous avons échangé quelques mots, avons fait une photo et il était temps de rentrer. Mais n’ayant pas mangé dans la salle, une partie du groupe, dont je faisais partie, avons terminé au Whataburger, le même que la veille. Vous verrez, il va apparaître plusieurs fois dans ce récit. On y a débriefé notre premier Game puis nous sommes retournés à l’hôtel avec cette petite balade digestive qui a fait du bien.

Direction le lit pour s’endormir plein d’étoiles dans les yeux, revivant tous ces petits détails que j’ai vécu pendant le match que j’attendais depuis longtemps, mais aussi pour reposer mes cordes vocales qui ont déjà été mises à rude épreuve.

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J’ai assisté à un beau duel Victor Wembanyama-Chet Holmgren. Crédit : Rémy D. SA_Spurs_France

Jour 2 : direction Austin

GAMEDAY, encore un jour de match, mais cette fois-ci, ce n’était pas au Frost Bank Center, mais au HEB Center à Austin. Et oui nous sommes partis à Austin pour aller voir un match de G-League et visiter la capitale du Texas. A l’aller, nous avons fait une petite escale dans l’un des plus gros outlets du coin, toujours à la recherche de pépites. C’était l’occasion de découvrir un magasin 100% texans proposant des santiags, des boucles de ceinture bien cliché, mais surtout de nombreux chapeaux de cowboys qui étaient, à ma grande surprise, extrêmement durs.

Avant de repartir, nous sommes allés à la découverte d’un nouveau fast food, le Shake Shack, une superbe trouvaille. Après cette escapade gourmande, il était temps de reprendre la route et de se rendre compte de l’immensité du Texas, car même si le trajet entre les deux villes était direct, la distances était énorme. Malgré une taille considérable, l’état texan n’est que très peu voire pas du tout peuplé par endroit.

Une fois arrivé à Austin, c’était quartier libre. J’ai donc commencé par le capitole afin de voir les différentes pièces importantes du lieu. Parmi elles, j’ai pu visiter la chambre des sénateurs ou l’ancienne salle qui servait de banque du Texas quelques siècles auparavant.

Contrairement à San Antonio, Austin, et notamment le downtown, correspond plus à l’image commune de  “grande ville américaine”. On y retrouve énormément de buildings et il faut lever la tête pour voir le ciel. La ville est encore en grand développement. Elle prend de plus en plus d’importance avec la construction de nouveaux buildings depuis l’implantation de Tesla et de Google dans la commune, mais aussi de Target, Amazon et Apple. Après avoir flâné dans les rues bien quadrillées, il était l’heure de me rendre au match avec, pour moi, un objectif en tête : trouver un maillot de Sidy Cissoko des Austin Spurs.

Austin
Petit aperçu d’Austin, la capitale texane. Crédit : Rémy D. SA_Spurs_France
Austin
Petit aperçu d’Austin, la capitale texane. Crédit : Rémy D. SA_Spurs_France
Austin
Petit aperçu d’Austin, la capitale texane. Crédit : Rémy D. SA_Spurs_France

Lors de l’arrivée au HEB Center, j’ai été étonné de la taille du stade vue de l’extérieur. Rien de comparable avec le Frost Bank Center ou l’Alamodome, l’ancienne salle des Spurs, que l’on remarque dès qu’on prend le van. Néanmoins, cela restait impressionnant pour une “petite” équipe de G-league.

En rentrant dans la salle, je me suis mis à chercher la boutique, mais à part quelques stands il n’y avait rien. C’est à ce moment que j’ai compris que je ne trouverais pas le maillot de Sidy. Un sentiment infini de tristesse s’est emparé de moi à ce moment-là.

Nous nous sommes rendus à notre place pour regarder le match et surprise, tout le groupe était assis sur les 3, 4 premiers rangs juste derrière le banc d’Austin. Malheureusement, Sidy, qui était blessé, n’était pas présent.

Tous les yeux étaient rivés sur Dominick Barlow qui affrontit ce jour-là Usman Garuba, le pivot titulaire des Santa Cruz Warriors. Du côté des Spurs, j’ai repéré Kaleb Johnson, le frère de Keldon et nos two way players comme Diakite et Rice. Chez les Warriors, je ne l’ai pas reconnu tout de suite, mais leur point-guard se nommait Pat Spencer. Vous ne le connaissez sûrement pas, mais moi je me souvenais avoir vu passer ses highlights sur le compte instagram de la G-league.

Pat, qui est donc meneur chez les Santa Cruz Warriors, au moment de ma visite, et possède un two way contrat, n’est pas bon qu’en basket puisqu’il était à la base un top prospect en Lacrosse. C’est lui qui détient d’ailleurs le record All-Time d’assist en NCAA. Il a également obtenu dans ce sport le Lt. Raymond Enners Award et le Jack Turnbull Award, qui récompensent respectivement le meilleur joueur et le meilleur attaquant de la saison NCAA. Tout cela lui a permis d’être drafté en tant que first pick de la Premier Lacrosse League, où il ne jouera jamais, car il retournera dans une autre université pour y jouer au basket puis en Allemagne pour l’équipe d’Hambourg.

On a senti dans ce match que Barlow était au-dessus et qu’il possédait l’expérience de la NBA, faisant de lui la star de cette rencontre. Les Warriors se sont imposés finalement 125 à 123 dans une ambiance qui ressemblait à celle des Spurs, mais à une plus petite échelle. La salle, d’une taille similaire à ce qui se fait en Betclic Elite, n’est pas vraiment optimisée pour le basket, mais bien pour les Texas Star, l’équipe de hockey. Ce qui explique peut-être la fraîcheur !

À la fin du match, petit moment sympa puisque tout le monde a eu le droit de tirer un lancer franc et de faire des photos sur le terrain. Je ne parlerai pas de mon lancer catastrophique que je préférerais oublier. Cependant, on a vécu un moment assez drôle avec la mascotte d’Austin qui photobombe notre cliché de groupe et a fait des photos avec pas mal de personnes.

Il était temps de rentrer, mais avant ça, pour ne pas faire la route le ventre vide un petit détour par un In-N-Out s’est imposé et oui, encore un fast-food. Ce n’était que le début. On a été rejoint dans ce In-N-Out par Pat Spencer et sa famille, qui avaient vraisemblablement eu la même idée que nous !

Austin
Petite photo de famille avec la mascotte d’Austin. Crédit : Rémy D. SA_Spurs_France
Austin
On pouvait presque entendre les consignes du coach. Crédit : Rémy D. SA_Spurs_France

Jour 3 : première victoire

Comme chaque jour, on a commencé par quelques gaufres au petit-déjeuner avant de se retrouver devant l’hôtel pour partir en van. Ce matin-là, direction une boutique de collectionneurs bien connue de l’association. L’objectif était d’y acheter des cartes et autres objets de collection, tels que des maillots dédicacés. Ayant un peu d’avance, on a décidé  de prendre une boisson au Starbucks et de visiter l’équivalent des décathlons américain. On a retrouvé, dans ce magasin, de belles promotions dans différents rayons notamment sur les armes à feu… Welcome to Texas !

Une fois la boutique de collectionneur ouverte, nous y sommes restés à peu près une heure. A l’intérieur, c’était un vrai musée : des maillots de TP, Duncan, Gino, Wemby, Jordan et autres joueurs s’y trouvaient – certains portés en match -, des bouts de parquets ou des photos dédicacé. On a même retrouvé un trophée de rookie de l’année de D-League (ancien nom de la G-league) obtenu par Devin Brown, ex-joueurs des Spurs au début des années 2000 et ami du patron du “Sports Card Plus”.

On y a aussi trouvé énormément de cartes à tous les prix. C’est à ce moment que j’ai vu une carte de Patty Mills dédicacée. Étant fan de ce joueur, j’ai craqué. C’était le début d’une potentielle nouvelle passion que je continue de développer encore aujourd’hui. Parmi nous, quelques grands collectionneurs de cartes NBA ont décidé d’acheter des boîtes et de les ouvrir sur place. Ils m’ont donc expliqué quelques bases et m’ont montré un tas de cartes laissé en libre-service par d’autres collectionneurs. J’y ai trouvé quelques cartes des Spurs que j’ai conservé afin de commencer ma collection (des San Antonio Spurs bien évidemment).

Le clou du spectacle est arrivé quand l’un des membres de l’association a acheté une boîte à un prix élevé avec “seulement” 2 cartes dedans. Tout le monde était là pour observer et avec de la chance, il a obtenu 2 cartes extrêmement rares. Et dans un élan de main chaude, comme Danny Green contre le Heat en 2013, il a craqué pour une autre boîte. L’ouverture de cette seconde boîte était épique, car une carte de Chet Holmgrem de grande valeur a été tirée. À tel point que la boutique nous prend en photo avec cette carte pour la mettre sur leur site.

San Antonio
Un des nombreux maillots disponibles dans la boutique. Crédit : Rémy D. SA_Spurs_France
Le trophée de Rookie de l’année de la D-League, ancienne G-League. Crédit : Rémy D. SA_Spurs_France
En possession de la carte rare de Chet Holmgren. Crédit : Rémy D. SA_Spur_France

Après cette matinée forte en émotion, il était temps, une fois n’est pas coutume, de manger. Direction un sport bar : le “Big Lou” pour y manger des pizzas gigantesques, 120 centimètres de diamètre pour les plus grandes. Deux pizzas ont suffit à couper la faim de tout le groupe. L’après-midi a été plus tranquille en attendant le match du soir. Nous avions 4 heures de libres, l’occasion parfaite pour visiter San Antonio et la River Walk que je n’avais pas encore pu découvrir.

Mais avant cela, un petit passage par notre hôtel pour réaliser quelques lancers francs sur le playground de l’hotel. Je ne voulais pas être ridicule la prochaine fois. Même si au final on ne s’est pas baladés si longtemps que ça sur la Riverwalk, nous avons vu une première fois ce lieu mythique de San Antonio où les Spurs ont paradé après leur sacre en 2014.

Le temps passait, et c’était l’heure de retourner à l’hôtel pour partir au Frost bank Center voir un troisième match, celui des San Antonio Spurs contre les Portland Trail Blazers. Autant dire une équipe à la portée des Spurs. J’avais donc de grands espoirs de voir les Spurs gagner un match, chose rare la saison dernière.

San Antonio
Crédit : Rémy D. SA_Spurs_France
San Antonio
Crédit : Rémy D. SA_Spurs_France

Lors du warm up, on a assisté au retour de Tre Jones, alors blessé, avec un sourire jusqu’aux oreilles. De tout le séjour, je ne l’ai jamais vu cesser de sourire. Nous avons assisté, encore une fois, à l’échauffement des mêmes joueurs que contre le Thunder. Malheureusement, nous avons du quitter ces places en bord-terrains avant de voir Victor, Keldon, Sochan et Vassell s’échauffer. Il a fallu les observer de nos places . Nous sommes en tribunes hautes donc assez loin pour cette rencontre contre Portland.

Tre Jones tout sourire au moment de revenir de blessure. Crédit : Rémy D. SA_Spurs_France

Le match a commencé fort avec un énorme contre de Wemby sur Anfernee Simmons, inarrêtable sur ce match. À la mi-temps, petit passage traditionnel à la boutique pour y faire du repérage et repartir avec un pull. Nous sommes retournés à nos places pour le 3e quart et nous avons remarqué que certaines personnes du voyage étaient descendues en tribunes basses. Nous avons donc fait de même afin de voir le 4e quart-temps d’un peu plus près pas très loin d’une loge où se trouvait un certain Manu Ginobili accompagné de ses fils, mais aussi de Boris Diaw, Vincent Collet et RC Buford.

Grâce à un très bon Wemby (23 points et 12 rebonds), un superbe Sochan (31 points et 14 rebonds) et un bon Keldon (21 points et 16 rebonds), les Spurs ont gagné. Ça y est SPURS WIN 116-100 ! J’aurais vu une victoire des Spurs dans ce voyage. J’étais soulagé et le nom de l’association Spurs Nation France est même apparu sur l’écran géant durant une pause. Encore plus de photos dans la galerie, de souvenirs dans la tête ainsi que d’étoiles dans les yeux. Malheureusement, Scott Henderson s’est très vite blessé dans le match, ce qui n’a pas permis d’assister au duel tant attendu avec Wemby.

Jour 4: à la découverte de San Antonio

Le quatrième jour était moins chargé en activités étant donné l’heure du match du soir, 19 heures 30. Car oui les Spurs étaient sur un back to back. Le matin nous avons profité de ce grand soleil pour visiter les lieux cultes de San Antonio. Cela commençait forcément avec la River Walk.

On s’est baladé toute la matinée sur les bords de la Venise des Amériques, profitant du soleil pour y découvrir tous les spots connus, tel que l’amphithéâtre, où Wembanyama et Sidy Cissoko ont rencontré les fans de San Antonio pour la première fois. Et aussi un petit passage au mall, où j’ai pu ramener un short des Spurs qui me servira plus tard dans le voyage.

Par la suite, nous avons décidé avec plusieurs personnes du groupe de nous retrouver au centre de la River Walk pour manger dans un restaurant mexicain au coeur  d’un cadre très sympa entre le ciel bleu, la terrasse, la vue sur la rivière, rien de mieux… Le ventre bien rempli, il était l’heure d’aller découvrir LE monument de San Antonio, l’un des symboles de la ville : L’Alamo. Il est devenu célèbre car c’est un monument du dévouement des Américains pour défendre leur terres face à l’envahisseur, ce qui montre le côté très fier et patriotique que les Américains, et encore plus les Texans, ont en eux.

L’Alamo un des monuments phares de la ville de San Antonio. Crédit : Rémy D. SA_Spurs_France

Après la visite, il était l’heure de partir pour le match. Ce soir-là, c’était un gros match car les Spurs accueillaient l’une des meilleures équipes de la NBA : les Minnesota Timberwolves. L’occasion de voir une belle confrontation entre deux pivots français. On a, à nouveau, assisté  à l’échauffement des joueurs en premières loges et, malgré qu’on ait déjà assisté à cela, c’était toujours impressionnant de voir que chaque joueur ne rate aucun shoot, même Zach Collins.

Le thème de la soirée ? La traditionnelle Salute Night, une soirée où les Spurs rendent hommage aux hommes et femmes américains qui se sont engagés dans l’armée. San Antonio étant entouré de nombreuses bases militaires, énormément de fans des Spurs ont un rapport assez proche à l’armée. Cet aspect explique probablement les maillots camo que les Spurs ont pu avoir par le passé.

Le jumbotron aux couleurs de la Salute Night. Crédit : Rémy D. SA_Spurs_France

Encore une fois, nous étions placés très haut pour ce match. Comme pour le match de la veille, on s’est dit que l’on allait essayer de se rapprocher durant la seconde mi-temps. Le match était très intense et les Spurs ont très bien joué. Rapidement, j’ai été interviewé par un journaliste français entre le 1er et le 2e quart-temps avant que le match reprenne. À mi temps, petit passage traditionnel à la boutique et encore un achat, oups… 

L’heure de descendre de quelques rangées était arrivée. On est descendu vers les tribunes du bas pour s’installer à des sièges qui étaient encore disponibles. On s’est retrouvé placé juste derrière le panier où les Spurs allaient attaquer, à seulement 4 rangs du courtside et donc du terrain.

L’ambiance était folle, le ressenti du match était tout autre, et on s’est rendu compte de quelque chose que je n’avais encore jamais remarqué sur les autres matchs ou sur le League Pass : à quel point le jeu est physique dans la raquette. Le moindre petit espace est couvert ou utilisé par les joueurs. On a assisté à un tout autre match. Quelle expérience incroyable !

L’expérience était encore plus folle proche du parquet. Crédit : Rémy D. SA_Spurs_France

Pour couronner le tout, la rencontre était extrêmement serrée. À la fin du 3e quart, et alors qu’il ne restait que 40 secondes, les Spurs étaient menés de 10 points par les Wolves. Ils sont revenus petit à petit et, clou du spectacle, je suis passé quelques secondes sur le grand écran. Malheureusement, je n’ai pas réussi à récupérer d’image sur le LP, à part une où on ne voyait que mon maillot.

Lors du quatrième quart, la salle était en feu et explosait à chaque panier. C’était clairement la meilleure ambiance des matchs que l’on avait pu vivre. Encore plus au vu de notre place où l’on ressentait vraiment l’intensité des supporters tout autour. Après quelques actions clutch plus tard menées par un grand Wembanyama et un très bon Devin Vassell ainsi que des paniers très importants de mon chouchou Keldon Johnson, les Spurs l’ont emporté à nouveau. On a vu les joueurs exploser de joie, se sauter dans les bras pendant que Rudy Gobert, lui, a quitté très vite le parquet, visiblement très énervé.

Déjà impressionnant de loin, Victor Wembanyama l’est encore plus de près. Crédit : Rémy D. SA_Spurs_France
Duel de frenchies lors de l’entre-deux. Crédit : Rémy D. SA_Spurs_France

Mention spéciale à un des moments les plus drôles et légendaires de ce voyage. Dans les premières minutes du match, une chauve-souris est rentrée dans la salle et a volé autour des joueurs. L’occasion de voir le célèbre costume de Coyote de Batman et de le voir attraper la chauve-souris. Un moment rare à San Antonio, mais ce moment est connu des fans et Coyote en est donc à 3 chauve-souris à son actif contre une seule pour Ginobili présent ce soir-là, mais qui n’a pas voulu réitérer son exploit passé.

Jour 5 : fresques Trip

Pas de match pour ce cinquième jour à San Antonio, enfin pas pour les Spurs… Pour ce cinquième jour, la matinée était chargée puisque l’on participait à un Road Trip dans la ville avec les fresques les plus iconiques mettant à l’honneur les Spurs.

Plusieurs photos plus tard et un nombre de fresques découvertes, il était l’heure de manger une spécialité du Texas : un barbecue. Et quoi de mieux que Two Bros. BBQ Market, l’un des meilleurs de San Antonio, élu meilleur BBQ des USA en 2016, qui a aussi comme palmarès d’être le restaurant préféré d’un certain Boris Diaw. Honnêtement, une TUERIE. Le cadre était très sympa en extérieur à l’abri des arbres et la viande était succulente, sans parler de la citronnade un poil sucrée mais très rafraîchissante.

Une des nombreuses fresques faisant honneur aux Spurs. Crédit : Rémy D. SA_Spurs_France
Sur celle-ci, trois des joueurs les plus iconiques de Spurs. Crédit : Rémy D. SA_Spurs_France

Histoire de bien digérer, on est parti tâter du cuire sur un des playgrounds construits et entretenus par les Spurs. Au début, on jouait tranquillement entre nous jusqu’à ce que des Américains arrivent et nous proposent de jouer face à eux avec un fond de musique. Après avoir joué plusieurs heures et inscrit quelques beaux paniers, il était temps de repartir. Petite photo souvenir avec eux, quelques rapides discussions et retour au van direction l’hôtel.

Car le soir, nous avions décidé de manger dans un restaurant connu à San Antonio, La Margarita. C’est là où LeBron James aurait emmené ses coéquipiers pendant les finales de 2013. Encore une journée bien pleine, surtout pour l’estomac.

On a profité du soleil sur un des playgrounds financé par les Spurs. Crédit : Rémy D. SA_Spurs_France

Jour 6 : une fin digne d’un film

Un des jours les plus attendus du voyage pour moi, car ce matin-là, le parquet des Spurs nous appartenait. En effet, c’est le jour de jouer sur le terrain des Spurs, un rêve qui me paraissait irréalisable jusqu’ici. Mais avant ça, petite cérémonie de mariage sur les bords de la River Walk puisque deux des membres du groupe ont décidé de se marier à San Antonio.

On a troqué nos tenues de mariage pour les shorts et les baskets, car direction le Frost Bank Center pour jouer pendant 90 minutes avec tous les membres du groupe. Nous avons formé quatre équipes pour jouer non-stop sur le parquet de la salle des Spurs. L’un de mes objectifs était de rentrer quelques paniers à trois points. Durant la première heure, j’ai peu de réussite, ce qui m’a forcément déçu. Dans un jour sans adresse, je me suis donc transformé donc en organisateur et rebondeur à la manière de Boris Diaw. Vient le changement d’adversaire pour affronter la dernière équipe où se trouvait mon père.

Un boost de motivation s’est fait bien évidemment ressentir. J’ai décidé de le défendre et, sur une action, je le contre. Cela m’a permet de retrouver un peu de confiance. Passage rapide en attaque, le ballon circulait bien et je me suis retrouvé à nouveau ouvert à trois points. Comme on dit “shooter shoot”, alors j’ai tenté ma chance et ça a fait « swish » ! Objectif réussi ! J’ai inscrit un shoot à trois points sur le parquets des Spurs. La confiance étaient revenue, et dans les 30 dernières minutes, d’autres shoots longues distances sont rentrés. De quoi partir de cette séance sans regrets.

Le futur, ou le passé pour certains, des Spurs. Crédit : Rémy D. SA_Spurs_France

Pour bien récupérer, quoi de mieux qu’un gros burger dans un sport bar, sûrement le meilleur du voyage. Et direction, comme d’habitude le Frost Bank Center pour le warm-up des Spurs. Ce dernier match face aux Wizards restera à jamais dans ma mémoire, car tellement de choses s’y sont déroulées.

Pour commencer, comme à chaque match, nous sommes allés nous installer pour le warm-up derriere un certain Mario Elie qui vient faire une photo avec tout le groupe.

Alors que tous les autres groupes devaient rejoindre leur place, nous avons pu rester jusqu’à la fin. Ce qui me permet de voir tous mes chouchous de près, avec notamment Sochan, Keldon, Vassell et Wembanyama. Ce dernier nous a d’ailleurs fait un petit signe de la main en voyant 30 personnes accompagnées de drapeaux français dans une salle encore bien vide faire du bruit pour lui.

Pour la première et seule fois de notre séjour, nous avons pu voir l’échauffement de Wemby de près. Crédit : Rémy D. SA_Spurs_France

À la fin du warm-up, un des employés des Spurs est venu nous proposer d’être dans le tunnel pour voir l’arrivée des joueurs des Wizards sur le terrain. Ni une ni deux, je me suis proposé pour y aller. Je suis donc arrivé dans les coulisses, derrière les gradins à attendre les Wizards. Dans ce lieu, pas de photo ni de vidéo. Mais ce n’était pas grave, car on voyait les joueurs de Washington faire son entrée. Tous les joueurs s’encourageait entre eux, puis ils ont tous couru  vers le terrain en nous checkant au passage, avec une petite acclamation du groupe pour Bilal.

Le match a commencé et nous avons rejoint nos places. Quant à moi, je surveillais les allées et venues de Spurs Coyote qui avait répondu à mon DM le jour d’avant et qui devait venir à ma place pour que l’on prenne une photo ensemble. Chose qui s’est finalement déroulée durant le premier quart-temps ! Un objectif de plus de coché, accompagné d’une superbe photo et d’un moment très cool.

Le match a continué et nous avons profité de chaque instant, car c’était la dernier de notre périple texan. À la fin de la rencontre, toute l’association s’est rejoint au bord du terrain pour la photo souvenir sur le parquet des Spurs. Quand je pensais que c’était fini et qu’il était l’heure de rentrer au van, Julien Cluzel – vice-président et méga fan des Spurs depuis très longtemps – m’a dit de venir avec lui car il avait une surprise.

Celui-ci a réussi à avoir un accès pour s’asseoir dans les gradins, là où les proches des Wizards attendaient. On retrouvait de l’autre côté la même chose pour les Spurs. Grâce à lui, j’ai vu la salle se vider entièrement et quelques joueurs passer avec qui j’ai réussi à prendre des photos.

J’ai croisé Devonte’ Graham, Charles Bassey ainsi que Drew Gooden, ex-joueur de Washington maintenant consultant pour la chaîne des Wizards. Et quoi de mieux que de terminer par Bilal Coulibaly avec qui on a pu parler quelques minutes avant qu’il ne parte rejoindre son ami Wemby. C’est donc ainsi que s’est terminé mon dernier match à San Antonio.

Petite photo avec Bilal Coulibaly. Crédit : Rémy D. SA_Spurs_France
Après Bilal Coulibaly, j’ai eu droit à une photo avec Devonte’ Graham. Crédit : Rémy D. SA_Spurs_France

Jour 7: retour à la réalité

Jour de départ, l’avion nous attendait pour rentrer à Paris, c’était donc avec plein de souvenirs et une dernière balade dans les rues de San Antonio que je prenais l’avion pour rentrer en France. Les yeux remplis d’étoiles, la valise prête à exploser de goodies, et la tête pleine de souvenirs qui seront gravés à jamais dans ma mémoire.

Une dernière photo avec la Spurs Nation France. Crédit : Rémy D. SA_Spurs_France

Je tiens tout d’abord à remercier mon père qui m’a offert ce voyage et à l’association Spurs Nation France sans qui tout cela n’aurait été possible. JP, le président de l’asso et Julien, le vice-président, qui m’ont bien chouchouté et apporté toute leur expérience de la ville et de San Antonio, ce qui a permis d’embellir notre voyage. Merci aussi à Benjamin Moubeche avec qui j’ai énormément échangé et qui nous a offert de belles photos et vidéos sur le parquet des Spurs. Merci au Roster pour la confiance et enfin, à vous d’avoir lu.

Rémy, SA Spurs France
#GOSPURSGO #PORVIDA

PS : pour ceux à qui cela aurait donné envie la Spurs Nation France est déjà en train d’organiser leur prochain road trip à San Antonio

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