Damian Lillard ne vit pas des débuts parfaits à Milwaukee. Pas à 100% à cause d’une blessure à son mollet droit, l’ancien meneur de Portland est loin de son efficacité offensive habituelle. Toutefois, pas de raison de tirer la sonnette d’alarme pour le moment.
Quatre défaites en dix matchs. Les fans des Bucks espéraient surement un meilleur début de saison à l’annonce de l’arrivée de Damian Lillard. La légende de Portland n’a inscrit que 22,8 points à 37,5% au tir dont 27% à 3 points sur les sept matchs qu’il a disputé. Bien loin des 32 points à 46% au tir dont 37% que le numéro 0 affichait la saison dernière à Portland.
L’animation offensive a changé mais elle ne justifie pas la baisse des pourcentages. Sur 7 matchs joués, Lillard a tiré à moins de 35% à 3 reprises. En dehors de son premier match avec les Bucks (39 points face aux 76ers), Damian Lillard s’est montré incapable d’être dominant pendant une rencontre complète. Problème : c’est pour ses qualités offensives qu’il a été recruté.
Certes, il joue désormais avec un double MVP, Giannis Antetokounmpo. Les ballons sont partagés mais le Grec a montré qu’il n’hésitait pas à donner la balle à Lillard dans les fins de matchs tendues. Ainsi, Dame a été clutch contre Philadelphie, New York et Detroit, pour 3 victoires. Le « Dame Time » s’est immédiatement adapté à Milwaukee : dans le clutch, Lillard tourne à 53% au tir dont 37% à 3 points et 93% aux lancers. Tout n’est pas à jeter.
Un souci au mollet qui s’éternise
Alors comment expliquer les difficultés de Lillard pendant les rencontres ? Première hypothèse : une blessure au mollet qui l’avait déjà écarté des terrains l’hiver dernier. Le numéro 0 a décidé de gérer sa blessure afin d’être en forme toute la saison. Il décide après l’échauffement s’il joue ou non. Pour l’heure, il a déjà manqué trois rencontres. Un pépin physique de plus pour les fans de Portland et de Lillard.
Autre constat : le coach des Bucks Adrian Griffin ne parvient pas à créer les bons schémas offensifs. Le pick&roll entre Lillard et Giannis n’est que trop peu utilisé. Les deux joueurs doivent créer des automatismes. Ils sont complémentaires, ils ne demandent que ça. Toutefois, nous ne sommes que mi-novembre et les Bucks ont tout le temps de mettre Lillard dans les meilleures dispositions pour réussir.
Les performances de Damian Lillard et des Bucks déçoivent en ce début de saison. Toutefois, le peu de matchs joués et la blessure au mollet du meneur sont des raisons à prendre en compte. De plus, Lillard nous a habitué aux débuts de saisons moyens depuis qu’il est en NBA, et d’autres meneurs de l’Est en profitent pour briller.
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