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Welcome to Road 66 : Theme from New York, New York

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Dans “Welcome to Road 66“, on va faire une petite traversée des USA. Se baladant d’État en État, on va découvrir chaque coin étatsunien par ses légendes basketballistiques. Le menu est simple : 10 noms historiques de l’État dont on parle. Pour cette article, on parle du grand État de New York.

Les pionniers de Buffalo : Fred Burkhardt

Fred a démarré son histoire avec le basketball en tant qu’élève de James Naismith. Ensuite, il prend la tête du YMCA de Buffalo, situé à Genesee Street en 1895. C’est là bas qu’il créé les Buffalo Germans, une jeune équipe dont le nom est issu de la forte présence d’immigrés allemands. Malgré la jeunesse de cette équipe, qui est autour de 14 à 16 ans, elle domine allègrement, même face à de meilleures équipes. Après des années de victoires du tournoi AAU par le YMCA de 23 Street ou le Knickerbocker Athletic Club, c’est en 1904 que Buffalo remporte le titre, 3 ans après la victoire de l’exposition Pan-américaine. En 1925, l’équipe est dissoute avec un bilan de 792-86 faisant d’elle une des plus mythiques de l’histoire. Cependant, cette grande histoire ne donnera pas vraiment envie à Buffalo de relancer une équipe à Buffalo malgré la tentative des Braves de Bob McAdoo.

Babe Ruth of Basketball : John Beckman

Parmi les équipes mythiques de l’histoire de basketball, on a évidemment les Original Celtics, créés en 1914. Parmi son lot de joueurs incroyables comme Dutch Denhert, l’origine des pivots, Nat Holman, génie en son temps balle en main ou Joe Lapchick, le pivot génial qui deviendra le mythique coach des Knicks des années 50, on retrouve John Beckman. Surnommé « Babe Ruth of Basketball » en référence à Babe Ruth, joueur de baseball légendaire, Beckman dominait sur les parquets. John pouvait tout faire sur le terrain: il était un des meilleurs shooteurs, il était rapide, faisant de lui un monstre sur contre-attaque, mais aussi un très bon défenseur et joueur de collectif. Que ce soit en EBL ou en ABL, les Original Celtics ont toujours dominé et ça n’aurait pas été possible sans John Beckman.

Quand Rochester était royal : Les Harrison

Rochester est une ville assez peu connue pour les fans de basketball et pourtant, elle était mythique dans les années 30-40-50 et ce pour une raison: Les Harrison. Ce natif de la ville était une star au sein des jeunes équipes de Rochester comme les Seagrams/Ebers, il en a même été le capitaine. En 1945, il décide de créer sa propre équipe: les Rochester Pros (qui deviendront les Royals) et jouent en NBL puis en BAA. Ils iront plusieurs fois en finale NBL autour de Red Holzman, Al Cervi ou Bob Davies avant de s’attaquer à la NBA. C’est là que l’équipe finira par gagner le titre en 1951 autour de son Big 4 composé de Bob Davies, Bobby Wanzer, Arnie Risen et Jack Coleman. L’exploit est d’autant plus impressionnant que nous sommes en pleine dynastie Mikan. Bref, Les est une légende de Rochester et si l’équipe quittera la ville en 1957, les exploits du monsieur ne sont pas à oublier.

Le géant qui shootait : Dolph Schayes

Dolph Schayes est une légende du jeu. L’intérieur du Bronx excelle vite au basketball et emmène son équipe de lycée à la victoire. En NCAA, sous les ordres de Howard Cann, c’est domination aussi et alors qu’il n’a même pas 17 ans, il emmène son équipe en finale face à Oklahoma State. C’est là qu’on arrive à sa carrière à NBA durant laquelle il passera 14 saisons à Syracuse. Là-bas, il est un des meilleurs joueurs de l’époque, il domine allègrement aux rebonds, il score à foison grâce à son shoot incroyable et sa grande taille et il se révèle être un bon passeur. En plus, son équipe gagne et participe 3 fois aux finales et en gagne une en 1955. Sous les ordres de Al Cervi (vous savez, ce joueur de Rochester là) puis Paul Seymour et Alex Hannum, il est une icone de son temps et le joueur moderne avant la modernité. Bref, Dolph Schayes est une légende en avance sur son temps qui a su dominer.

New York State of Mind : Willis Reed

Issu de la Louisiane ségrégationniste des années 50, comment imaginer que ce prodigieux intérieur finisse par être une icône newyorkaise? Déjà, il faut remonter à la draft 1964, quand les Knicks utilisent leur choix du second tour pour sélectionner un intérieur qui sort d’une saison en 20-20 en NAIA avec Grambling State: Willis Reed. Directement, Willis s’impose et remporte le ROY avec une saison en 19-15 de moyenne. Il s’impose année après année comme un monstre de sa génération et finit, en 1970, par remporter le MVP de la NBA puis le titre et le MVP des finales avec, notamment, la légende du Willis Reed Game. Malheureusement, cet épisode laisse des traces et physiquement, alors qu’il n’a que 29 ans en 1971, la retraite commence à s’entrevoir. Cependant, au milieu de cette catastrophe, il retrouve un peu de vitalité et aide les siens à remporter à nouveau le titre en 1973 avec un nouveau titre de MVP des finales. Never Give Up et le grind avant tout, la mentalité Willis Reed a fait la mentalité que les gens attendent des Knicks.

L’homme de St. John’s : Lou Carnesecca

Lou Carnesecca a coaché dans l’état de New York pendant 42 ans. Il commence sa carrière au lycée de Arcbishop Molloy avec lequel il accède 4 fois aux finales de la Catholic High School Athletic Association dont 2 remportées. Il devient ensuite assistant à St John’s sous les ordres de la légende newyorkaise Joe Lapchick dont il prend la place en 1965. Les débuts sont très bons autour de Lloyd Dove ou John Warren et c’est ainsi qu’en 1970, il obtient le poste de coach des New York Nets en ABA. Autour de Rick Barry, Bill Melchionni et son ancien joueur Billy Paultz, il construit une équipe armée pour le titre qui atteint les finales en 1972 mais la marche sera trop haute face aux Pacers et ils perdront. Il revient à St John’s en 1973. Très vite, l’équipe redevient solide. Dans les années 80, autour de Chris Mullin, Walter Berry ou Mark Jackson, St John’s possède parmi les meilleurs joueurs du pays mais se ramasse complètement lors de leur Final Four de 1985 face à Georgetown. Sur la fin, Lou remporte un NIT en 1989 puis est aux portes du Final Four en 1991 avec Malik Sealy mais le titre ne sera jamais atteint. Pourtant, l’histoire et la légende de Carnesecca résonne encore dans New York et il est un des meilleurs coachs de l’histoire.

Docteur J : Julius Erving

Julius Erving est une double légende absolue à New York. La première légende c’est celle de Dr. J, ce génie spectaculaire qui dominait au Rucker Park dès ses plus jeunes années. Il montrait déjà le dunkeur et l’athlète qui l’était mais aussi un énorme technicien qui a cotoyé des légendes du jeu comme Nate Archibald, Connie Hawkins mais aussi des légendes de Rucker Park comme Earl Manigault, Pee Wee Kirkland ou Joe « The Destroyer » Hammond. La deuxième légende, c’est celle de l’ailier mythique des New York Nets. En 3 ans, il est triple MVP, double champion et envoie des lignes de stats exceptionnelles: 28 points, 11 rebonds, 5 assists, 2 steals et 2 contres de moyenne sur 252 matchs. Si Julius peut être considéré, à juste titre, comme une légende des 76ers, il est aussi et surtout une légende de New York.

La légendaire orange de New York : Jim Boeheim

Jim Boeheim n’était, à la base, qu’un joueur de Syracuse parmi tant d’autres dans les années 60. Sauf que l’histoire d’amour s’est transformée en légende. En 1969, Jim Boeheim intègre le staff de Roy Danforth qui fera plusieurs épopées mythiques de Syracuse dont le Final Four de 1975 autour de Rudy Hackett. C’est en 1976 que Jim prend la place de Roy et dès l’année 1, c’est une franche réussite avec une accession au Sweet Sixteen. Pendant 47 ans, Jim Boeheim sera le visage de Syracuse et le mènera à de nombreux grands moments de son histoire, le peak étant le titre NCAA de 2003 autour de Carmelo Anthony. Cependant, les joueurs solides sous ses ordres ont été nombreux: les ballhandlers Pearl Washington et Sherman Douglas, les ailiers de talent Billy Owens, John Wallace, Wesley Johnson ou CJ Fair ou les intérieurs plus ou moins techniques allant de Derrick Coleman et Rony Seikaly à Hakim Warrick. Boeheim, c’est 5 Final Four avec Syracuse et si des gens comme Lewis Castle, Lew Andreas, Vic Hanson ou Dave Bing ont mis des bases importantes, la légende s’est écrite avec Jim.

The beast from the East : Patrick Ewing

En sortie de Georgetown, Patrick était un choix évident avec le très controversé pick 1 de la draft 1985 obtenu par les Knicks. Et c’est à New York que le géant construira sa légende. Une légende inscrite sous la bannière de la poisse, de l’absence de titre et de l’incapacité à être LE meilleur mais toujours UN DES meilleurs. Ewing, c’est jamais dans le top 3 du MVP ou le top 4 du DPOY malgré un talent hors norme et une grosse domination dans son prime. Patrick Ewing, c’est aussi 2 finales. En 1994, c’est une domination claire et nette de Hakeem Olajuwon sur un Patrick Ewing pas assez dur et en 1999, c’est une doublette Duncan-Robinson qui profite de son absence pour dominer. Cependant, Ewing reste une légende absolue, un intérieur qui a fait rêver des milliers de fans, qui a montré un niveau formidable pendant 15 ans et a refait vivre le Madison Square Garden pendant son ère plus que n’importe qui dans le post-Reed-Frazier, désolé Carmelo Anthony et, pour le moment, Jalen Brunson.

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Queen of New York : Teresa Weatherspoon

Quand la WNBA est créée en 1997, New York est évidemment une ville qui obtient son équipe parmi les toutes premières. C’est ainsi que le Liberty est né et a démarré sur les chapeaux de roue son histoire. Son jeu défensif se base, notamment, autour d’une meneuse expérimentée de Louisiana Tech: Teresa Weatherspoon. Meneuse défensive élite, elle aide New York a atteindre les finales WNBA 4 fois entre 1997 et 2003. Si ses lignes de stats ne sont pas ronflantes, son palmarès parle pour elle: double DPOY, quintuple All-Star, quadruple All-WNBA Team, meilleur passeuse en 1997, double meilleure intercepteuse en 1997 puis 1998 et fait parti des équipes anniversaires de la WNBA de 2011 et 2016. Si le Liberty ne remporte jamais de titres face à la domination des Comets ou le niveau de Lisa Leslie, Teresa est le visage de l’histoire du Liberty et a mis cette équipe sur la carte. En attendant, évidemment, que l’ère des superstars actuelles avec Stewie, Ionescu, Jones et compagnie ramène enfin le trophée à New York.

19 ans - Charlotte Hornets - rédactrice -
Je parle des frelons de Caroline du Nord à mon grand désarroi. Tu seras jamais la première dans mon coeur si tu ne t'appelles pas Kemba Walker ou Cody Zeller. Pratique l'hormonothérapie en club depuis 2007.

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