Maine

Welcome to Road 66 : Portland, Maine

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Dans “Welcome to Road 66“, on va faire une petite traversée des USA. Se baladant d’État en État, on va découvrir chaque coin étatsunien par ses légendes basketballistiques. Le menu est simple : 10 noms historiques de l’État dont on parle. Pour ce nouveau volet, direction le Maine, tout petit état du nord-est étatsunien.

Les débuts : Wally Donovan

Wally Donovan a été coach du lycée de Waterville pendant 38 ans. Son nom ainsi que celui de son lycée se fait connaitre quand, en 1944, l’équipe remporte le titre du championnat de New England, juste après avoir enchaîné 67 victoires d’affilée. En 1945 et 1949, l’équipe remporte également les titres d’état du Maine. Le nom du gymnase porte, encore aujourd’hui, son nom.

Women’s pioneers : Estella McLean

Estella McLean est une véritable pionnière dans l’histoire du basketball féminin dans le Maine. En effet, celle qui était une solide scoreuse au lycée de New Gloucester, a mis en place de nombreuses choses en faveur du basketball féminin. Son principal fait d’arme: avoir été une des principale défenseuse de l’idée du tournoi d’état du Maine aussi pour les femmes, a une époque où il n’existait que pour les hommes. Elle a aussi coaché la fac de Farmington pendant presque 20 ans.

Get Bucketsc: Anita Belanger

A droite sur la photo ci-dessous, on retrouve Anita Belanger. Au lycée de Mattawamkeag dans les années 50, cette ailière a inscrit des pointes de scoring absolument démentes. En moyenne, on parle de 55.6 points sur l’entièreté de sa carrière. Durant ses années HS, elle s’est inscrite parmi les plus hauts totaux de scoring sur un match. Des archives disponibles, on compte pas moins de 6 performances à au moins 70 points, dont une à 81 points, deuxième plus gros total de l’état derrière William Perkins en 1921.

Domination : Rufus Harris

En division I, la faculté de Maine galère vraiment à s’imposer. Pour preuve, on note une absence totale de présence à la March Madness pour une fac ayant 78 ans d’histoire en première division universitaire. Cette streak les place à la 6ème place des plus grandes périodes de vide de l’histoire de la DI universitaire.

Cependant, dans cette longue traversée du désert, Rufus Harris s’est imposé comme un grand joueur. Avec plus de 2200 points en carrière ainsi que 800 rebonds et 300 assists, le coéquipier de Rick Carlisle a réussi à tenir, le temps de quelques années, le bilan des Polar Bears dans le positif. Un exploit qui ne mènera jamais à la March Madness malheureusement.

Southern Maine boss : Gary Fifield

Gary Fifield arrive en 1987 en tant que coach de la fac de Southern Maine. Défi loin d’être évident. En effet, Richard « Doc » Costello vient de partir, prendre la suite ne sera pas simple. Mais Gary accepte le défi et va faire encore mieux. En 27 ans, il s’installe comme l’un des meilleur coach de toute la troisième division universitaire. Dès 1988, il mène ses joueuses vers le Final Four. 10 ans après, en 1998, Southern Maine revient et atteint même les finales et les joueuses réitèreront en 2000 puis en 2006, après une troisième place en 2005. Diana Duff, Joanna Brown, Julie Plant, Trish Ripton, Ashley Marbles ou encore la grande Megan Myles sont toutes des joueuses incroyables ayant joué sous les ordres de Fifield. Ce dernier tire sa révérance en 2015, avec un bilan de 660 victoires pour 137 défaites.

Le Maine en NAIA : John Wassenbergh

L’équipe de South Portland de 1992 est probablement l’équipe la plus légendaire de l’histoire de l’état. En effet, l’équipe de South Portland a déjà eu des moments mythiques, comme en 1979, mais la finale en 5 prolongations en 1992 a marqué les esprits plus que n’importe laquelle. Dans ce match, John Wassenbergh s’illustre et est considéré comme un héros local, avec 43 points pour les Red Riots. Le numéro 31 part à l’université de St. Joseph’s, dans le Maine, pour y faire une bonne carrière: son jeu polyvalent s’illustre par son scoring, son efficacité et sa capacité à dominer, lui qui est le meilleur joueur de sa conférence dans ces années-là.

Madame Maine : Cindy Blodgett

Si chez les hommes, les Polar Bears sont parmi les pires équipes du pays, chez les femmes c’est différent. Alors, entendons nous, la fac du Maine n’est pas une top team de la première division. En revanche, elle a une dizaine de participations à la March Madness depuis la création de la division féminine et surtout, elle a une légende: Cindy Blodgett. En 4 années, elle domine et finit même par être considérée parmi les meilleures joueuse du pays. Avec Jamie Cassidy en lieutenant à l’intérieur et sous les ordres de Joanne Palombo-McCallie, Cindy mène son équipe tous les ans en March Madness. Si son équipe ne passe jamais un tour (Maine upsetera Stanford l’année suivante, pas de chance), mais c’est probablement la plus grande légende universitaire de l’état.

Cindy Blodgett sous le maillot de Maine

Bowdoin boss : Adrienne Shibles

Dans les années 2010, Bowdoin fait parti des facs très solides en troisième division universitaire. En effet, la faculté du Maine va à deux reprises (2018 et 2019) en Finale NCAA, perdant à chaque fois. Le travail de Adrienne Shibles y est pour beaucoup dans cette présence. Arrivée en 2008, elle mène ses joueuses fort en tournoi NCAA et son équipe sera dans l’élite de sa conférence, ainsi qu’une présence constante du tournoi NCAA de division III. Avec des joueuses comme Kate Kerrigan ou Abby Kelly, la fin des années 2010 est un éclat pour la fac donc, mais sans jamais aller au bout. L’ancienne joueuse de Bates College laisse sa place après pour Megan Phelps.

Maine G-League MVP : Tim Frazier

En G-League, les Red Claws, aujourd’hui Maine Celtics, n’ont jamais gagné un titre. En fait, ils ne sont jamais allé en finale. Cependant, dans le milieu des années 2010, une sorte de mini-montée se fait sentir. Scott Morrison fait bien travailler les jeunes et là-dedans, un petit meneur se fait connaitre: Tim Frazier. L’ancien pensionnaire de Penn State performe très fort dans l’antichambre. Avec 16 points, 7 rebonds et quasiment 10 passes, il remporte logiquement le MVP de la G-League, avant de trouver des petits contrats par ci par là, puis de s’installer à New Orleans.

The Prospect : Cooper Flagg

Bientôt, la Draft 2024 aura lieu et ce qui est sur, c’est qu’elle ne hype pas les GM cherchant leur superstar. Beaucoup de bons joueurs, mais aucun joueur qualifiable de générationnel, ou même d’unique. Cependant, en 2025, un jeune joueur s’étant illustrer dans le Maine fait baver: Cooper Flagg. Ailier athlétique, spécialiste défensif, bon shooteur et joueur d’une polyvalence unique, il fait ses débuts à Nokomis Regional. Logiquement, il part vers un programme de plus gros envergure (Montverde) mais nul doute que Cooper a le potentiel pour devenir la première superstar issu du petit état du nord-est, désolée Jeff Turner et Duncan Robinson.

19 ans - Charlotte Hornets - rédactrice -
Je parle des frelons de Caroline du Nord à mon grand désarroi. Tu seras jamais la première dans mon coeur si tu ne t'appelles pas Kemba Walker ou Cody Zeller. Pratique l'hormonothérapie en club depuis 2007.

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