Dans la soirée du 2 juillet (en France), le nom du douzième et dernier joueur de Team USA a été annoncé par Adrian Wojnarowski : il s’agit de l’ailier des Knicks Josh Hart. Il complète ainsi l’équipe dont on connaissait déjà les 11 autres membres :
- Tyrese Haliburton (Pacers)
- Anthony Edwards (Timberwolves)
- Jalen Brunson (Knicks)
- Brandon Ingram (Pelicans)
- Jaren Jackson Jr (Grizzlies)
- Mikal Bridges (Nets)
- Cam Johnson (Nets)
- Paolo Banchero (Magic)
- Austin Reaves (Lakers)
- Bobby Portis (Bucks)
- Walker Kessler (Jazz)
- Josh Hart (Knicks)
Présentation des différents joueurs
Sur le backcourt, on retrouve le meneur fraîchement prolongé des Pacers: Tyrese Haliburton. Profil de gros shooter et de gestionnaire à la fois créatif, propre et intelligent, il fera surement parti des joueurs les plus simples à intégrer au sein des règles FIBA, qui diffèrent de la NBA. Pour l’accompagner, un profil bien distinct qui, lui, attend toujours sa prolongation : Anthony Edwards. Un monstre athlétique et un énorme scoreur qui n’hésite pas à driver, un joueur qui risque de créer des énormes soucis aux extérieurs adverses par sa puissance et son agressivité.
Jalen Brunson est également de la parti. Le meneur des Knicks de New York va apporter sa propreté, son intelligence et son scoring sur le backcourt étatsunien. À voir lequel des trois va sortir du banc mais en tout cas, la triplette est monstrueuse, surtout si à celle-ci on ajoute un shooter comme Austin Reaves, qui a refusé l’Allemagne malgré les rumeurs.
Sur les ailes, c’est Brandon Ingram des New Orleans Pelicans qui se placent en star. Scoreur très smooth et excellent shooter, il va être un enfer à défendre. En parlant de défense, les ailes sont garnis avec la présence des deux forwards des Nets Mikal Bridges et Cam Johnson, qui apporteront leur côté 3&D et créeront des espaces pour les coéquipiers. Josh Hart les rejoint donc dans un profil moins shooter mais encore plus axé sur la défense, le hustle et le rebond. Enfin, Paolo Banchero, après avoir carotté l’Italie, pourra apporter son playmaking dans l’effectif des USA sur les postes d’ailiers.
Dans la raquette, les étatsuniens alignent Jaren Jackson Jr, qui vient de remporter le DPOY en NBA et qui va apporter sa protection de cercle ainsi que son tir de loin qui va embêter grand nombre d’attaque comme de défense. Pour le suppléer, les profils du sixième homme des Bucks Bobby Portis et du pivot du Jazz Walker Kessler ont été choisi, le premier étant un énergizer offensif expérimenté et le second un jeune protecteur de cercle fabuleux.
Quel espoir pour Team USA ?
Comme chaque année lors des Coupes du Monde, Team USA n’envoie pas les grosses stars mais plutôt les « Rising Stars » ainsi que des vétérans de très bonnes qualités. Cela a suffit lors de certaines années comme 2010 mais ça leur a parfois couter la victoire, comme lors de la dernière Coupe du Monde où les étatsuniens ont fini septième, le plus faible résultat de l’histoire de la sélection.
En poule, les Etats-Unis vont devoir jouer la Jordanie, la Grèce potentiellement sans Giannis et la Nouvelle-Zelande toujours sans Steven Adams. La relative faiblesse de l’effectif ne devrait pas poser de problèmes à ce niveau-là mais plus on monte dans la compétition, plus ça deviendra compliqué. Si certains des joueurs de l’effectif ont déjà fait des médailles d’or dans des compétitions U18 ou U19, le niveau se corse là, d’autant plus avec le niveau des autres nations qui ne fait qu’augmenter.
Team USA a une revanche à prendre, vont-ils là saisir et remporter leur sixième Coupe du Monde de leur histoire ou vont-ils, comme en 2002 ou en 2019, se faire sortir prématurément et subir un nouveau traumatisme.
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