Miné par les blessures, le début de carrière de Robert Williams III est tronqué par ses longs passages à l’infirmerie. Frustrant car le pivot, quand il est présent, est une valeur sûre dans la raquette des Celtics. Par sa présence défensive, ses qualités physiques et sa capacité à attraper n’importe quel « alley-oop », il sait arracher les cercles de la ligue.
Cet article a été écrit par Faly R.
35 matchs. C’est le nombre de matchs auxquels Rob à participer cette saison (pour 20 titularisations). Un faible total mais symptomatique de son corps, ou plutôt ses genoux fragiles. Sous Ime Udoka (saison 2021-2022) après une longue absence, le Time Lord avait pu prendre part à 61 matchs pour 61 titularisations et un parcours jusqu’aux Finales NBA perdues face aux Warriors.
Williams avait sorti une excellente saison en 10 points, 9.6 rebonds et 2.2 contres, lui offrant le privilège d’être nommé dans la Defensive Second Team ! Néanmoins, cette saison semblait être le début de l’émergence de l’ancien pensionnaire de Texas A&M. Malheureusement, les genoux ont recommencé à couiner l’éloignant une nouvelle fois des parquets pendants quelque temps et à son retour. Le nouveau coach Joe Mazzulla le plaçait moins sur la feuille de départ. Il préfèrait souvent le vétéran de 36 ans, Al Horford.
Ce dernier est vieillissant et Rob est logiquement destiné à reprendre le poste 5 titulaire. Cependant, de nombreuses interrogations se posent autour du jeune pivot de 25 ans. En effet, peut-il enchaîner les matchs ? Son jeu est-il compatible avec sa solidité physique ?
Récemment, du côté de Williams, une vidéo a émergé où on voit le colosse de 2m06 enchaîner les tirs à mi-distance et à trois points dans une salle d’entraînement accompagné de ses coachs. Il n’aura fallu que très peu de temps pour enflammer certains fans des Celtics ! En effet, bien que l’on puisse toujours discuter de l’utilité et de la pertinence de ces vidéos « promotions » tournées en été, ici on est possiblement sur un autre cas. Quand certains joueurs enchaînent les tirs lointains en entraînement pour ne jamais l’exploiter en match officiel, Rob Williams semble lui aborder ce changement sur un autre angle.
Le jeu de Rob est porté sur ses qualités physiques, sa force et sa détente. Tous ces attributs sont fatals pour des genoux fragilisés. Alors cette nouvelle manie de s’éloigner du cercle lui permettrait d’exécuter un style de jeu plus « terre à terre ». Un jeu moins aérien pour pouvoir enchaîner les matchs et pouvoir tout de même contribuer des deux côtés du terrain. Sur le papier on ne peut qu’être ravi tant son potentiel (surtout défensif) est immense. Il lui manque seulement d’enchaîner les matchs, cependant en pratique lors d’un match le tout reste à voir.
Espérons simplement que Robert Williams III soit épargné par les blessures. Le trophée de DPOY pourrait lui tendre les bras.
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