Les samedi 21 et dimanche 22 juin, Reims accueillera la première édition du tournoi « Rare Ballers », un événement mêlant basket et spectacle organisé dans le quartier Croix-Rouge par Sophien Akinocho, ancien basketteur professionnel. 

Musique, danse et basket à foison, c’est ce que promet le tournoi « Rare Ballers » aux passionnés de la balle orange. La compétition aura lieu le 21 et 22 juin dans le quartier Croix-Rouge à Reims. Cet événement a été imaginé par Sophien Akinocho, ancien joueur professionnel et enfant du quartier. « J’ai grandi ici. Mon bloc a été détruit en 2012. Aujourd’hui, le tournoi se joue juste en face. Cela a du sens » raconte-t-il.

Un format inédit

Pour commencer, le tournoi se joue en cinq contre cinq, qui se déroule sur deux jours. Le samedi 21 juin est dédié à la phase qualificative. Quinze équipes sont réparties en trois poules de cinq. Chaque équipe joue quatre matchs avec l’objectif de se qualifier pour dimanche 22 juin. Les deux meilleures équipes de chaque poule ainsi que les deux meilleures troisièmes se qualifient pour les quarts de finale le lendemain. 

Les matchs durent deux fois dix minutes. La finale, elle, se joue en deux fois douze. En cas d’égalité, un panier en or est mis en œuvre pour départager les deux équipes.

Le tournoi est ouvert à tous les hommes de plus de 18 ans, sans restriction de niveau. Chaque participant doit débourser 10 euros.

Enfin, l’équipe qui remporte le tournoi remportera un gain d’une valeur de 1 000 euros et des bouteilles de champagne locaux en guise de récompense.   

Un évènement festif avant tout

Le dimanche, Rare Ballers prend une autre dimension. Le terrain reste au cœur de l’action mais la fête s’installe autour.

Douze artistes sont attendus pour un showcase avec en tête d’affiche ThaHomey, rappeur local. Ensuite le studio 411 enchaine avec un show de danse. « Je voulais créer un vrai événement populaire, comme le Quai 54. Pas juste du basket mais une ambiance » nous raconte S. Akinocho.

De plus,  plusieurs stands sont présents autour des terrains. Street food haïtienne et marocaine sont au programme, tatouage éphémère, salon de coiffure, espace bien-être, etc. Il y en a pour tous les gouts.

L’ambiance est urbaine, festive et inclusive.

Tout est gratuit pour le public. Les familles, les jeunes, les anciens; tout le monde est invité. « Je veux que ce soit un moment pour tout le monde. pas juste les basketteurs » nous dit l’organisateur.

Tout le monde à la fête

Dimanche se déroule un match de gala. Les anciens qui ont marqué l’histoire du basket à Reims s’affrontent sous les yeux de la nouvelle génération. Ensuite, un match féminin est également programmé entre des jeunes joueuses allant de 14 à 18 ans. Ce n’est pas un tournoi mais une première étape vers plus d’inclusion. « Je n’ai pas eu le temps d’organiser un vrai tournoi féminin cette année. Mais je voulais qu’on les voie, qu’elles prennent leur place »  nous explique l’ancien basketteur professionnel.

« Rare Ballers », un événement soutenu

Au départ, la ville de Reims hésite à soutenir « Rare Ballers ». Croix-Rouge est un quartier sensible. Mais face à l’engouement, les institutions suivent. La ville de Reims soutient l’évènement matériellement. Le Foyer Rémois, qui a financé le terrain, ainsi que des commerçants locaux ont également soutenu « Rare Ballers ».

Des sponsors majeurs rejoignent le projet. McDonald’s est là. Et Puma fait un choix fort. Sur 76 projets reçus, seul « Rare Ballers » est retenu par l’enseigne allemande. « À la fin du tournoi, je signe comme ambassadeur Puma, c’est une vraie fierté » déclare S. Akinocho.

Des figures du basket sont également présentes. Les marraines Endy Miyem et Diandra Tchatchouang, anciennes internationales françaises ainsi que le parrain Jessie Begarin, ancien capitaine du champagne basket représentent l’image de « Rare Ballers ». Trois visages emblématiques, liés à Reims, qui viennent soutenir le projet.

Une vision plus large derrière « Rare Ballers »

« Rare Ballers » est bien plus qu’un simple tournoi. C’est le point de départ global imaginé par Sophien Akinocho. Son objectif est de construire à partir de son expérience humaine et professionnelle une structure autour du basketball.

Il fonde Aura&Attitude, un label qui regroupe quatre pôles. Un pôle événementiel avec des tournois 3v3, 1v1 et 5v5; un pôle formation avec l’ambition de lancer une académie de basketball à Reims; un pôle média dédié aux interviews, talk-shows et contenus autour du basket et enfin un pôle merchandising en lien avec l’entièreté des pôles. « Aura, c’est ce qu’on transmet. Attitude, c’est comment on le fait. Je veux que chaque projet ait du fond et du style » nous explique le fondateur de l’organisation.

L’année prochaine, l’ambition est déjà posée. L’objectif est de déplacer le tournoi « Rare Ballers » en plein centre-ville de Reims et d’y intégrer une vraie compétition féminine. Mais l’histoire commence ici, à Croix-Rouge, et elle est loin d’être finie.

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