Les quatre questions de la saison des Chicago Bulls

Après une deuxième partie de saison réussie, il est temps de se poser les bonnes questions pour la saison qui s’annonce à Chicago.

Que faire avec Coby White ?

Prolongé pour seulement 36 millions de dollars sur trois ans à l’été 2023, on peut dire que Coby White a largement rentabilisé l’investissement que les Bulls avaient fait sur lui. Il est à ne pas s’y méprendre l’un des meilleurs joueurs niveau rapport-qualité prix de toute la ligue puisqu’il ne touche que 13 millions de dollars cette saison, soit 8% du salary cap.

Une aberration pour celui qui sort d’une bonne saison individuelle (20,4 points et 4,5 assists), mais qui s’explique par le fait qu’il avait refusé de tester sa valeur sur le marché à la fin de son contrat rookie. Il faut remettre dans le contexte, puisqu’il y a trois ans, Coby White n’était clairement pas l’une des priorités du projet de Chicago, et sortait d’une saison compliquée où il avait perdu sa place de titulaire dans une équipe construite autour de DeMar DeRozan et Zach LaVine.

Sauf que l’ancien Tar Heel a énormément progressé pour devenir l’une des figures majeures de sa franchise. Il s’est affirmé comme un très bon shooteur capable d’être à la fois une menace de loin sur pull-up et sur catch-and-shoot (respectivement 35% et 38% de réussite en carrière). C’est notamment un combo-guard qui prend des tirs de très loin, parfois plus d’un mètre derrière la ligne à trois points, ce qui oblige les défenses à monter haut sur lui.

Sans dire qu’il a un excellent jeu off-ball, il reste un joueur qui crée de l’espace par sa simple présence grâce à sa gravité au shoot. Ce n’est d’ailleurs pas étonnant qu’il ait pris à ce stade de sa carrière davantage de tirs à trois points qu’à deux points, lui qui tourne au global à 37% de loin sur plus de six tentatives par match depuis sa draft. Une réussite d’autant plus intéressante qu’il est un joueur qui est énormément dans de l’autocréation.

Mais résumer Coby White à son simple shooting serait bien trop réducteur. Il a énormément progressé sur son handle depuis son arrivée dans la Grande Ligue pour être un joueur plus efficace balle en main. Il est notamment devenu un très bon driveur, profitant à merveille du nouveau système offensif des Bulls pour être dans le 82e centile à l’efficacité sur drive la saison dernière parmi les gros driveurs.

Le combo-guard utilise très bien sa menace de shoot sur ses hésitations pour forcer les défenses à être agressives sur lui, lui permettant ainsi d’utiliser son premier pas assez explosif pour aller au cercle. Sans dire qu’il est un joueur qui va mettre une très grande pression au cercle, il reste tout de même une menace sérieuse que ses adversaires doivent surveiller de très près.

Bien évidemment il n’est pas un joueur parfait, à commencer par son playmaking qui semble avoir atteint un plafond de verre. Il n’a pas cette vista à la création pour trouver ses coéquipiers avec aisance, étant principalement dans du drive-&-kick. Même si cela reste tout de même satisfaisant, il présente finalement un profil qui risque de devenir un peu unidimensionnel en étant axé sur le scoring. Sauf qu’il n’a pas – encore ? – montré qu’il pouvait assurer un gros volume de scoring, ne parvenant pas à dépasser les 25% d’usage sur une saison entière.

Il va devoir faire évoluer son jeu, que ce soit en accentuant son volume de scoring ou en progressant dans le playmaking, afin de devenir un joueur élite. D’autant plus que son physique fait de lui une cible en défense, malgré qu’il ait cette envie de bien faire (avec parfois un petit excès d’engagement).

Il y a également la possibilité que l’on soit arrivé à la forme finale de Coby White, et qu’il ne progresse finalement plus autant qu’espéré. Si en l’état actuel des choses il reste tout de même un bon joueur, il ne vaut peut-être pas une prolongation à 25% du cap qu’il vise l’été prochain compte tenu des limites de son profil.

C’est peut-être le moment parfait pour Chicago de se séparer de son combo-guard, lui qui possède une bonne valeur sportive ainsi qu’un contrat avantageux qui pourrait intéresser de nombreux contenders cherchant à se renforcer durant la saison. Associé à d’autres joueurs avec de plus gros contrats (coucou Patrick Williams), il pourrait intéresser des équipes qui souhaitent se séparer de contrats trop importants, tout en permettant aux Bulls de récupérer des picks et/ou des jeunes à potentiel.

Éligible à une prolongation de contrat dès maintenant, Coby White préférerait tout de même tester le marché l’été prochain puisque les Bulls ne peuvent lui proposer actuellement que 18 millions par saison. Joe Cowley, journaliste pour le Chicago Sun-Times, expliquait que « White a informé à plusieurs reprises le front office qu’il ne prolongerait pas son contrat avant d’être free agent l’été prochain ».

Il est tout de même probable que même s’il décide de tester le marché, il prolonge tout de même dans la franchise qui l’a drafté puisque Chicago pourra alors lui proposer un contrat sans restriction à ce moment-là. Toute la question est maintenant de savoir si le front office est prêt à miser sur un backcourt composé de Josh Giddey et Coby White pour construire un projet compétitif dans les années à venir.

Coby White et Josh Giddey sont-ils le backcourt du futur à Chicago ? Crédit : Michael Reaves via Getty Images
Coby White et Josh Giddey sont-ils le backcourt du futur à Chicago ? Crédit : Michael Reaves via Getty Images

Qui sera le joueur à passer un cap cette saison ?

Même s’il n’y a pas de superstars dans cette équipe, le roster compte tout de même quelques joueurs hipsters – ou méconnu du grand public – qui peuvent exploser cette saison.

Dalen Terry est évidemment un membre de cette liste. L’ancien joueur d’Arizona arrive à un tournant de sa carrière puisqu’après trois saisons dans la Grande Ligue, on attend qu’il passe un cap, lui qui sera restricted free agent l’été prochain. S’il ne sera jamais un bon porteur de balle, la faute à un handle limité, il peut se développer comme un role player intéressant, en devenant par exemple un connecteur sur l’attaque de closeout. On attend tout de même de lui qu’il devienne plus régulier au tir puisqu’il tournait la saison dernière à 36% de loin, mais sur un volume faible (104 tentatives). Un questionnement légitime compte tenu du fait que l’indicateur lancers-francs n’est pas rassurant et qu’il était déjà un shooteur limité à l’université.

Mais c’est surtout en défense qu’il a une place à se faire. Grâce à sa taille et sa longue envergure (2,01m pour 213cm), il peut devenir un défenseur polyvalent capable de défendre presque tous les postes extérieurs. Il possède également une assez bonne mobilité latérale qui lui permet de tenir face à des ball-handler explosifs. Terry est un joueur qui possède de vrais bons instincts défensifs, et qui pourrait à terme devenir un playmaker défensif. L’intéressé ne le nie pas car il expliquait durant la présaison s’inspirer d’Alex Caruso, qu’il a côtoyé lors de ses deux premières saisons.

C’est ainsi que tout le monde me perçoit. Ils pensent que je ne suis pas un joueur capable de marquer 20 ou 30 points. Eh bien, j’ai été drafté pour être comme Alex Caruso : OK, il sait défendre, il sait faire toutes les petites choses, il sait être un connecteur. C’est ce que je veux faire cette année […] Tout le monde veut être une star et marquer ses 20 points, mais il faut se contenter d’être une star dans son rôle (car) c’est ça qui rapporte. Les équipes veulent de la profondeur. Je mesure 2 m et j’ai 23 ans, et je sais que c’est ce que les équipes recherchent. Il faut donc comprendre que tout le reste, c’est un plus.

Dalen Terry, via Chicago Sun-Times

Ayo Dosunmu est également un autre jeune en fin de contrat l’été prochain qui a tout pour exploser. S’il sort déjà d’une bonne saison (12,3 points, 3,5 rebonds, 4,5 assists en 24-25), le joueur originaire d’Illinois peut encore passer un cap. Il s’est déjà affirmé comme un très bon joueur en transition, où son combo de vitesse et d’envergure lui permet de faire les différences pour punir les équipes adverses. Il a d’ailleurs inscrit 23% de ses points en transition la saison dernière, preuve que c’est une arme majeure dans son jeu.

C’est plus sur demi-terrain que l’on attend un développement de sa part, notamment dans sa création individuelle. Il est encore un joueur qui dépend un peu trop des autres pour créer, même s’il est déjà un très bon connecteur. On a tout de même vu durant la présaison qu’il avait travaillé sur son handle et s’était affuté physiquement pour être plus efficace sur drive. S’il arrive à être meilleur sur demi-terrain, tant en volume qu’en efficacité, Dosunmu pourrait être l’un des visages du futur des Bulls, avec à la clé une grosse prolongation.

À l’inverse, Patrick Williams semble quant à lui ne plus vraiment s’inscrire dans le projet de Chicago. Il faut dire que le 4e choix de la draft 2020 déçoit depuis son arrivée, la faute à une passivité offensive rarement vue auparavant. S’il a montré à quelques reprises des flashs intéressants au scoring ou en défense, ces derniers restent bien trop rares pour espérer davantage de l’ailier.

Régulièrement challengé par Billy Donovan, P-Will semble avoir perdu la confiance de son coach, ce dernier n’hésitant pas à le mettre en garde lors du training camp. On a pourtant vu un joueur un peu plus agressif et complet durant cette présaison, laissant peut-être présager de bonnes choses pour la suite, même s’il nous a déjà créé de faux espoirs par le passé. C’est d’autant plus important qu’il possède un long contrat, lui qui a prolongé pour 90 millions sur cinq ans l’été dernier.

Isaac Okoro pourrait également être une belle surprise. Celui qui a été récupéré contre Lonzo Ball cet été a déjà prouvé qu’il pouvait être un défenseur on-ball très efficace, avec quelques flashs de dépassement de fonction off-ball assez intéressants. C’est surtout en attaque que l’on attend une progression de sa part, lui qui reste un joueur frustre en raison de ses limites à la création et d’un shoot qui peine à se développer. S’il est efficace de loin depuis quatre ans (37% à trois points depuis 2021), il reste tout de même un joueur à faible volume que les défenses acceptent de laisser ouvert. Peut-il devenir un shooteur régulier à plus volume, tout en pesant davantage dans d’autres secteurs comme les rebonds offensifs ? 

Enfin, Jalen Smith est également un joueur qui pourrait passer un cap cette saison. L’ancienne pépite de Phoenix a prouvé qu’il pouvait être un bon protecteur de cercle grâce à son explosivité verticale. Il infligeait la saison dernière une perte d’efficacité de -6,2% au cercle, soit le 79e centile parmi les joueurs contestant au moins trois tirs près du panier par match. Il a cette capacité à être un défenseur dynamique capable de varier les schémas défensifs. Toute la question va être maintenant de savoir s’il peut retrouver son adresse extérieure, lui qui ne tournait qu’à 32% de loin la saison dernière.

Quelle joueur émergera cette saison à Chicago ? Crédit : David Liam Kyle via Getty Images
Quelle joueur émergera cette saison à Chicago ? Crédit : David Liam Kyle via Getty Images

Quel est le réel potentiel de Matas Buzelis ?

Après avoir un peu glissé à la draft en étant finalement sélectionné en 11e position par Chicago, la région dont il est originaire, Matas Buzelis a été l’un des rayons de soleil de la saison dernière. Avec sa hargne et sa combativité sur chaque possession, il s’est très vite imposé comme l’un des chouchous des fans, et même des observateurs au global.

On l’a vu être plus entreprenant balle en main lors de la présaison. Même s’il reste utilisé en tant que finisseur, il a montré quelques passages intéressants sur de la création individuelle. Il est notamment plus en contrôle dans ses drives, analysant un peu mieux les moments pour aller au cercle. Il a d’ailleurs fait de son hésitation au pull-up pour aller driver au cercle sa marque de fabrique, que ce soit face à Evan Mobley, Myles Turner ou Rudy Gobert. Il s’est même permis d’attaquer Nikola Jokic à plusieurs reprises puisque ce dernier est loin d’être un protecteur d’élite.

Cela se ressent directement dans les chiffres puisqu’il tourne à 3,8 lancers tentés par match sur cette présaison contre 1,4 sur l’entièreté de la saison dernière.  Extrapolé sur 36 minutes, il passe de 2,6 lancers tentés la saison dernière à 5,8 sur ces cinq matchs. Bien évidemment l’échantillon n’est pas comparable, mais on voit bien que le joueur a travaillé cet été dans sa création individuelle pour provoquer davantage de fautes, et donc de points faciles.

On a également vu qu’il était meilleur pour attaquer les closeouts, grâce à une amélioration de son handle. Cela lui permet notamment de plutôt bien exploiter les premiers décalages créés en attaquant dans le bon timing avec davantage d’assurance. Il va tout de même devoir progresser dans son playmaking pour devenir à minima un connecteur sur ces situations, puisqu’il est aujourd’hui presque exclusivement axé sur le scoring dès qu’il drive au panier. On a certes vu quelques kickout pour un coéquipier ouvert, mais ils restent encore bien trop rares.

Matas Buzelis reste un monstre en transition. Il a cette capacité à se projeter très vite vers l’avant, à la fois on-ball et off-ball. C’est un athlète qui va très vite d’un cercle à l’autre et qui peut être trouvé facilement, que ce soit au sol ou en alley-oop pour punir les mauvais replis. Il a notamment une bonne lecture de jeu pour glisser dans le dos de la défense au bon moment, ou même réaliser quelques coast-to-coast qui laissent rêveur. Il est sur ces cinq matchs de présaison le 4e joueur à inscrire le plus de points en transition avec 5,6 unités par match, soit 32% de ses points inscrits.

Celui que l’on surnomme Lil Buzi Vert reste un très bon shooteur, notamment dans les corners où il tournait à 37% la saison dernière. Il a un shoot qui part notamment très haut, ce qui lui permet de prendre sa chance sans hésiter même lorsqu’un intérieur vient closeout sur lui. S’il a montré qu’il pouvait être plutôt régulier de loin, toute la question va être de savoir s’il peut garder cette efficacité sur un plus gros volume, avec pourquoi pas davantage de création individuelle sur ses trois points.

Si 81% de ses paniers étaient assistés la saison dernière, jusqu’où Matas Buzelis peut-il progresser sur sa création individuelle ? Crédit : Icon Sportswire via Getty Images
Si 81% de ses paniers étaient assistés la saison dernière, jusqu’où Matas Buzelis peut-il progresser sur sa création individuelle ? Crédit : Icon Sportswire via Getty Images

Bien évidemment la défense reste l’un des points forts de son profil car il a cette faculté à défendre presque tous les postes. Il est très intéressant dès qu’il est utilisé en tant que roameur puisqu’il a une bonne coordination main-œil ainsi qu’une longue envergure et une bonne explosivité verticale qui lui permettent d’être efficace en tant que protecteur de cercle secondaire. Il infligeait la saison dernière une perte d’efficacité de -8,6% au panier, soit le 88e centile parmi les joueurs contestant au moins 4 tirs au cercle.

On l’a également vu défendre sur des pivots lors de cette présaison, où il a montré qu’il pouvait gêner grâce à son envergure et son bon placement défensif. Même si sur la durée cela n’est pas viable car il manque de puissance physique face à des intérieurs costauds, il pourra offrir des alternatives défensives à Billy Donovan. D’autant plus qu’il peut être assez efficace dans des schémas plus agressifs, que ce soit en switch ou en hedge.

Toute la question va être de savoir s’il peut conserver sa superbe efficacité, à la fois offensive et défensive, tout en augmentant son volume. S’il arrive à step-up dans sa création individuelle, il peut devenir une très bonne troisième option dès cette saison. Et pourquoi pas viser encore plus haut, lui qui ne manque jamais d’ambitions.

Où va le projet des Chicago Bulls ?

C’est la question centrale de la saison de la franchise d’Illinois.

Si pendant de nombreuses années la vision du projet était assez floue, on peut saluer le changement de direction entrepris l’été dernier. Fini de construire autour de DeRozan et Lavine, et place à de la jeunesse en donnant les clefs de l’équipe à Coby White, Josh Giddey et Matas Buzelis. On peut bien évidemment regretter l’absence de superstars en devenir dans cet effectif.

Josh Giddey a certes été bon durant la deuxième partie de saison dernière, mais il reste tout de même un joueur dont le profil est assez compliqué à incorporer dans une équipe championne. Ce n’est d’ailleurs pas étonnant qu’OKC ait privilégié Caruso, tant ce dernier est parfait pour un contender.  D’autant plus que l’Australien, finalement prolongé pour 100 millions sur quatre ans, doit confirmer ce que l’on avait vu de sa part, notamment au shoot. 

Les Bulls en route vers le play-in ou la lottery ? Crédit : Icon Sportswire via Getty Images
Les Bulls en route vers le play-in ou la lottery ? Crédit : Icon Sportswire via Getty Images

Même si la conférence Est semble grandement faible cette saison, on ne peut pas non plus dire que le roster des Bulls sort du lot. L’équipe parait au mieux taillée pour aller accrocher la play-in, comme elle l’a fait ces trois dernières saisons. Mais c’est bien là le problème : à force de vouloir être compétitif à court terme, l’équipe ne progresse pas à longterme.

C’est le moment idéal pour assumer complètement le rebuild, une volonté partagée par une grande partie de la fan base de Chicago tant l’équipe végète dans le ventre mou de l’Est depuis longtemps. Les Bulls n’ont plus passé un tour de playoffs depuis 2015 et la série perdue contre les Cavs. À l’époque, LeBron James n’avait que 30 ans et Mike Dunleavy Jr était un ailier des Bulls. Aujourd’hui le premier va sur ses 41 ans en décembre prochain tandis que le second est devenu le GM de Golden State. 

Une éternité pour une franchise aussi historique que celle-ci, qui a fait vibrer des millions de personnes durant les 90s et au début des 2010s, mais qui peine à satisfaire ses fans aujourd’hui. Pourtant la franchise continue d’attirer les foules grâce à son histoire, en étant l’équipe avec la plus forte affluence pour la quatrième saison consécutive.

Un phénomène qui ravit forcément les propriétaires, à commencer par Jerry Reinsdorf. Alors qu’il avait acquis la franchise pour seulement 9,2 millions de dollars en 1985, cette dernière est aujourd’hui évaluée à plus de 5 milliards de dollars en 2024. Ce chiffre pourrait même être plus élevé au vu de la vente récente des Celtics pour 6,1 milliards de dollars. Ainsi, même si l’équipe continue de végéter dans la médiocrité, son propriétaire continue quant à lui de s’enrichir allègrement.

Le basketball n’est qu’un jeu (tandis que) le baseball est une religion.

Jerry Reinsdorf, via Yahoo! Sports (2012)

Il est pourtant difficile de se satisfaire de cette situation, au moins du point de vue des fans. Arturas Karnisovas s’est heurté à la dure réalité de la NBA en voulant être compétitif trop tôt en 2021. Espérons qu’il retiendra les erreurs du passé, lui qui n’a jamais été très bon pour récupérer une grande valeur de ses assets.

L’équipe possède aujourd’hui des jeunes qui ne demandent qu’à être développés. À commencer par Noa Essengue qui a montré quelques flashs très intéressants en présaison, même s’il n’est pas encore prêt pour la NBA immédiatement. Celui-ci devrait d’ailleurs commencer la saison avec l’équipe de G-League afin de s’aguerrir comme avait pu le faire Buzelis la saison dernière.

Les Bulls ont aujourd’hui l’opportunité de prendre des décisions fortes sur le futur de leurs projets. Si le rebuild semble enfin lancé, il faudra voir à quel point les dirigeants seront prêts à aller à 100% dans cette direction, notamment vis-à-vis de la prolongation de Coby White et de la gestion des dossiers Nikola Vucevic et Patrick Williams. La saison

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